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POESIE

Communauté d'échange, de partage et de publication de textes poétiques, destinée aux auteurs et à tous les amateurs de Poésie ou de Prose poétique

Gérée par Aralf

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09/04/2015

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Articles récents de cette communauté

Masque en rade

Masque en rade

Visages masqués comme des fantômes Visages tronqués Bouches émasculées Sourires effacés Une société déguisée en guignol d’hôpital Une mauvaise série où l’infirmière ne tombe pas amoureuse du chirurgien On joue à cache cache avec cette nouvelle vérité Humains piégés dans un monde malade Une oeuvre de Karel Appel
Jean Diharsce - Le jour sera comme ça.

Jean Diharsce - Le jour sera comme ça.

Le jour sera comme ça. En lumière, harmonie des couleurs tendres, tout le beau de la vie, de la terre des bois jusqu'en mer sous le ciel. Rassemblé en continu. Ressemblé en différences. Tout savoir se poser pour s'en marcher plus loin. Étinceler des yeux trouver un coin d'ombre. Et du haut au tout bas, du sous l'arbre à la grève, serrer for
Poème en aout : Théodore de Banville ( 1823-1891 )- L’Été

Poème en aout : Théodore de Banville ( 1823-1891 )- L’Été

Il brille, le sauvage Été, La poitrine pleine de roses. Il brûle tout, hommes et choses, Dans sa placide cruauté. Il met le désir effronté Sur les jeunes lèvres décloses ; Il brille, le sauvage Été, La poitrine pleine de roses. Roi superbe, il plane irrité Dans des splendeurs d’apothéoses Sur les horizons grandioses ; Fauve dans la bl
Pourquoi tant d'épines aux roses ?

Pourquoi tant d'épines aux roses ?

J’ai quitté la mer pour Paris, C’est l’été et la chaleur règne, Maîtresse folle qui assoupit Et brûle tous les cieux qui geignent. Et les fleurs assoiffées se penchent Et meurent comme les amours ; Une seule, ce beau dimanche, Résiste et montre ses atours, Rouge crête implorant merci Au soleil depuis ma fenêtre. Et moi je l’arrose
Visite nocturne

Visite nocturne

Elle est apparue soudain aux détours d’un rêve : J’avançais dans une curieuse exposition, Il y avait longtemps dans cette nuit sans trêve Qu’aucune toile n’attirait plus mon attention ; Aux murs seul le vide brillait et palpitait. Au fond de ce tunnel, l’éclat d’une bulle S’alluma, c’était elle, vive, qui s’avançait Tunique
Les vers de MerleRiton : SŒUR MARIE-JEANNE

Les vers de MerleRiton : SŒUR MARIE-JEANNE

O, ma Jeanne, sœur Marie-Jeanne, Sœur Marie-Jeanne, ne vois-tu rien venir ? O, ma Jeanne, sœur Marie-Jeanne, Là-haut de ta tour des soupirs ? O, Marie-Jeanne, sœur Marie-Jeanne, Tu inhales ta fumée Et tu songes à tous tes bals Mais ton Prince y s’est barré… Marie-Jeanne, Rien venir… O, ma Jeanne, ô, Marie-Jeanne, Je sais que tu n’e
Un jour, un poème : Ma Sand

Un jour, un poème : Ma Sand

À L’ÉPHÉMÈRE ! Je bois tes paroles Comme je boirais un Romanée-Conti Avec délice Et plaisir renouvelé A chacune de tes phrases prononcées Forcée de constater Que tes lèvres rouges baiser M’appellent avec autant d’ardeur Que ce rare élixir Qui fait tanguer mon cœur Mais je n’dis rien Je t’écoute, silencieuse Et je bois, je boi
Un jour, Un poème : Louise Frottin

Un jour, Un poème : Louise Frottin

Tu es entré ici, par une porte cochère, un baiser dans le cou, une caresse sur mon cœur en passant par la cour te posant sur ma main légèrement ivre, titubant de plaisir. Tu es entré ici, tu as poussé cette lourde porte, toute neuve, toute bleue, tourné la poignée dorée pour seule fioriture; j’ai entendu le vent s’engoufrant en mon se
Poètes des profondeurs -  je sais le silence - christine chaudet

Poètes des profondeurs -  je sais le silence - christine chaudet

Je voyage Suspendue Aux cordes des lierres Murailles de Navelles Un château bourbonnais Où confondue aux lierres que j'arrachais Il me disait Tu es ma liberté Il me fit dans des collines Découvrir la pierre de l'homme mort Là où il voulut me faire l'amour Sur cette pierre où coulait le sang Paléolithique J'ai souvenir de cet amour Plus fort
FABLES ET FABULISTES : « La Cimaise et la Fraction » – Raymond Queneau

FABLES ET FABULISTES : « La Cimaise et la Fraction » – Raymond Queneau

La cimaise ayant chaponné tout l’éternueur se tuba fort dépurative quand la bixacée fut verdie : pas un sexué pétrographique morio de mouffette ou de verrat. Elle alla crocher frange Chez la fraction sa volcanique Le processionnant de lui primer Quelque gramen pour succomber Jusqu’à la salanque nucléaire. « Je vous peinerai, lui discor
Un jour, un poème : Jehannie Ferger Laisser une réponse

Un jour, un poème : Jehannie Ferger Laisser une réponse

Il m’a dit Je suis heureux Oh ! Ce n’était pas écrit ainsi L’homme pudique N’éclate pas de rire Mais son bonheur se lisait Dans chacun de ses mots. Il m’a dit Je pars bientôt Vers un pays nouveau Rencontrer Ecouter Des arbres qui parlent Et une robe bleue. Poète Amoureux Eternel.
Pascal Depresle - Mais non, pleure pas, mon môme, mon frelot, mon gamin,

Pascal Depresle - Mais non, pleure pas, mon môme, mon frelot, mon gamin,

Mais non, pleure pas, mon môme, mon frelot, mon gamin, viens là, prends ma main, tu sais, c’est pas encore foutu, il nous reste demain, viens, prends ma main. On ira faire le tour du monde, même s’il tourne parfois pas très rond, même si le bout du monde c’est juste derrière nous, mais on s’en fout, on dira bien haut aux autres gamins
Un jour, Un poème : Jean Diharsce

Un jour, Un poème : Jean Diharsce

nous reviendrons demain ou bien à une autre heure la mer sera intense tout ne sera que paix beau au loin en cherchant bien on inventera l’île un oiseau immobile fera plier le vent lentement continuer l’instant
Poème en août : Rainer Maria Rilke (1875-1926)

Poème en août : Rainer Maria Rilke (1875-1926)

Etre pour quelques jours Été : être pour quelques jours le contemporain des roses ; respirer ce qui flotte autour de leurs âmes écloses. Faire de chacune qui se meurt une confidente, et survivre à cette soeur en d’autres roses absente.
Les vers de MerleRiton  - SLOW D’AUTOMNE

Les vers de MerleRiton - SLOW D’AUTOMNE

Tous ces slows d’été, quelle calamité ! On en a composé des tonnes… Moi, pour te charmer, j’vais t’chanter O gué ! Un vieux slow du temps des pommes, Comme un petit slow d’automne… Comme un petit slow d’automne, Musique de Duke Ellington, Lester Young swingue au saxophone, Teagarden tient le trombone, Pas d’crachouillis sur l
Côte à côte une nuit d'été

Côte à côte une nuit d'été

Mâle peine Couloir salamandre Mâle Blessure Une double plainte Viril effort Vouivre sur le parquet Mal me peine Lézarde le vernis Tort m’ennuie Écarte le surplis Malle souffrance Célèbre le surpris Coffre de douleur Chair à vif par Mal penné L’envers du masque Mauvais envol À sourire à venir Mal emporte Visible et cachée Pêne et gâ
Gogyōka à la mi-été

Gogyōka à la mi-été

Un soleil pour bec, une nuit pour plumage, un merle étrille l’aube Tantôt, rien ici ne pourra monter, verticale, impériale, la lumière se suffit Un trait d’ombre cerne toute prétention du mitant à l’encre de Chine Les ombres grandissent fors les heures, quand le jour peine à les contenir Jour et nuit, bec et chant, saisons mortes et vi
Nocturne ressac

Nocturne ressac

C’est la nuit que l’amour vient comme un ressac Heurter mon cœur, esquif que la vague amère Tourmente et broie ; il se laisse mettre à sac, Vie désarrimée qui pleure solitaire. Sommeil , tu croyais suspendre tout désir Mais te voilà presque vaincu par le rêve. Ô nuit qui nous coupe du monde et fait gémir Rends moi la paix d’âme d
Dans les haies du temps

Dans les haies du temps

Nos cœurs s’agrafent aux haies du temps A vouloir cueillir sur la ronce, mûres Et aubépines, quelques piquants Plus cachés et aux pointes bien dures Viennent blesser les fous imprudents. Ainsi vont nos amours inconstants, Ils se déclarent soudain et filent A l’anglaise subrepticement, Vers d’autres yeux et vers d’autres îles, Rivages
Gentil oiseau chante

Gentil oiseau chante

Mes pas froissent le tapis d’or, Dans le ciel le soleil brille, Dans l’arbre nul oiseau trille Pour lever de mon cœur le sort. Oiseau, ô gentil oiseau chante, Chante pour mon cœur si triste Et que ta voix douce et clémente Apaise en moi, cette âme autiste Qui m’entraîne par les jardins Sans les voir, pensées sans ailes Errant dans la s
Poèmes en juillet : Sensation - Arthur Rimbaud

Poèmes en juillet : Sensation - Arthur Rimbaud

Par les soirs bleus d’été, j’irai dans les sentiers, Picoté par les blés, fouler l’herbe menue : Rêveur, j’en sentirai la fraîcheur à mes pieds. Je laisserai le vent baigner ma tête nue. Je ne parlerai pas, je ne penserai rien : Mais l’amour infini me montera dans l’âme, Et j’irai loin, bien loin, comme un bohémien, Par la N
Carole Dailly : La petite Voix - Receuil de poèmes - Epilogue

Carole Dailly : La petite Voix - Receuil de poèmes - Epilogue

17 Toi Si forte ta présence Car comment pourrait-on porter Le mystère de la faille Le pouvoir d’un miroir Aux travers de l’obscur Ce mystère Tant d’histoires Tant de vie La si présente Si capable de sentiments Quelle place Quel accueil Quel sourire T’avais-je donnés ? Ai-je jamais su ? Dans le grand silence Tu me dessines encore, Aux r
Gilles compagnon - Poésie

Gilles compagnon - Poésie

Je voyage à l'ordre doux d'abandon compartiment première classe sur roues lovées à essieux velours, menotté en liesse à son miel d'azur. Abeille chaude en sucre à ses sels, fondante sur ce corps qui danse; toccata improvisée d'un couple à l'unisson entre de longs bambous d'Argentine. Pas de deux au long point valsé et chaloupé à son tan
Muguette Cannesson : Bouquet d'Amour

Muguette Cannesson : Bouquet d'Amour

Bouquet d'Amour On m'a volé mon âme. On m'a volé mes yeux. Moi qui ne vois plus rien, Je ne vois que le mal, Qui pourrait me faire du bien. Mon cœur si tendre est devenu si dur, Mes larmes séchées ne pourront plus tomber. On m'a volé mon bouquet d'amour, Que j'éparpillais en chemin, Pour donner de la joie, A tous ceux qui n'en avaient pas.
Carole Dailly : La petite Voix - Receuil de poèmes - Chapitre 6

Carole Dailly : La petite Voix - Receuil de poèmes - Chapitre 6

16 Tu ne me laisseras plus sans, n’est-ce pas Cette lumière du dedans, cette lumière de toi ? La première fois Elle est venue du dehors Et c’était le vertige qui mord, tu sais, Comment te dire que Si forte ta présence, Si vraie. Direct le ventre, Direct le cœur, Propagée, peau ouverte, Et que ça me balbutiait tout ce que j’entendais,
Poètes des profondeurs : Gilles Compagnon

Poètes des profondeurs : Gilles Compagnon

Je t'ai rencontrée au fond d'un verre, toi ma brune muse aux électrodes. J'ai bu à tes courts-circuits sans paille à plein goulot, ta gnôle abrupte amère de buis jaune. Tes alcools longs en bouche ont chaviré mes antennes de marbre. Je veux ras-bord encore me désaltérer ivre à tes veines rouges fuyant d'entre mes doigts, en ton antre à s
Fables et fabulistes : Léon Tolstoï ( 1828 -1910 ) - Les deux Juifs

Fables et fabulistes : Léon Tolstoï ( 1828 -1910 ) - Les deux Juifs

À l’endroit même où fut construite la ville de Jérusalem, se trouvait autrefois un champ ; des Juifs y vivaient, labourant la terre et semant le blé. Deux frères habitaient là, l’un près de l’autre ; tous deux étaient mariés. Le cadet avait quatre enfants, et l’aîné n’en avait pas. Après la mort de leur père, au lieu de se p
Le mercredi des enfants

Le mercredi des enfants

Certain(e)s sont rentré(e)s d’autres sont parti(e)s mais les vacances sont toujours là et profitons en pour nous amuser et nous distraire avec les jeux, comptines, poèmes et histoires drôles d e la page du mercredi…c’est rien que pour les enfants ! La grosse baleine Petit poisson, petit poisson Nage, nage, nage, Petit poisson, petit poiss
Fables et fabulistes : Léon Tolstoï ( 1828 -1910 ) - Les deux Juifs

Fables et fabulistes : Léon Tolstoï ( 1828 -1910 ) - Les deux Juifs

À l’endroit même où fut construite la ville de Jérusalem, se trouvait autrefois un champ ; des Juifs y vivaient, labourant la terre et semant le blé. Deux frères habitaient là, l’un près de l’autre ; tous deux étaient mariés. Le cadet avait quatre enfants, et l’aîné n’en avait pas. Après la mort de leur père, au lieu de se p
La vie est un poème (Seule) poèmes

La vie est un poème (Seule) poèmes

La vie est un poème ( Seule ) poèmes, publié en 2016, aux Éditions Edilivre : (La vie est un poème est un recueil de poèmes écrits comme toujours avec amour ; des poèmes qui, comme un hymne à la vie, abordent plusieurs sujets dont l’existence, l’amour, l’amitié, l’écriture, la solitude, la souffrance, la maladie, les ruptures, l
Carole Dailly : La petite Voix - Receuil de poèmes - Chapitre 5

Carole Dailly : La petite Voix - Receuil de poèmes - Chapitre 5

15 Dans le sillage du mot venu de loin, Il s’est passé que c’est venu du dedans. De la pesanteur acharnée, Ça tirait vers le haut, Plus que renversé : dépouillé, Cela, simplement Et l’instant, même fragile, de nouveau grand De nouveau, tout à la fois, familier et première fois Rencontre Claire Présence Sa douceur Sa fraîcheur Tu sa
Poèmes en juillet : Tristesse d’été - Stéphane Mallarmé

Poèmes en juillet : Tristesse d’été - Stéphane Mallarmé

Le soleil, sur le sable, ô lutteuse endormie, En l’or de tes cheveux chauffe un bain langoureux Et, consumant l’encens sur ta joue ennemie, Il mêle avec les pleurs un breuvage amoureux. De ce blanc flamboiement l’immuable accalmie T’a fait dire, attristée, ô mes baisers peureux » Nous ne serons jamais une seule momie Sous l’antique d
Sanglantes traditions

Sanglantes traditions

Traditions sanglantes à la vie dure, Les massacres d’animaux n’honorent pas Les hommes qui les perpétuent. Appât Du gain, transe violente et immature, Délire corrupteur menant au trépas De la raison comme de la nature, Egotisme furieux où les coutelas, Fouaillant les bêtes, font une fête obscure Dans la mer vermillon : il séchera Le sa
Première élégie de Duino (extrait)

Première élégie de Duino (extrait)

Qui si je crie pour m'entendre ? Quel ange parmi les anges ? Et même s'il s'en trouvait un pour soudain me prendre contre son cœur ? Telle présence, j'en mourrais. Car la beauté commence comme la terreur : à peine supportable. Et si nous l'admirons tant, c'est que nous détruire ne daigne : quel que soit l'ange, il est terrible. Autant donc ta
Carole Dailly : La petite Voix - Receuil de poèmes - Chapitre 4

Carole Dailly : La petite Voix - Receuil de poèmes - Chapitre 4

11 Soudain, Le souffle d'un nom Venu de loin, venu d’ailleurs Pas de soi, non, c’est certain D’une terre insoupçonnée plutôt Lointaine et vaste, une mémoire d’horizon, Une jachère silencieuse et tranquille Une vie de graine, Mais pas venue de soi, non Dans le silence, La prescience de sa traversée jusqu’à soi, Sa présence d’aube
Mario Duguay Peintre Visionnaire  - Transformation

Mario Duguay Peintre Visionnaire - Transformation

Les peintures de Mario Duguay Peintre Visionnaire http://www.marioduguay.com/fr/ Autres peintures et musiques douces sur http://www.magiedantan.fr Les peintures de Mario Duguay Peintre Visionnaire http://www.marioduguay.com/fr/ Autres peintures et musiques douces sur http://www.magiedantan.fr Jean RINO Connaissez vous les cartes et les images de Du
Laetitia Extremet - Poésies

Laetitia Extremet - Poésies

Je me suis dit que vous arriveriez toujours à trouver de l’eau des fruits des printemps des orages alors je prends le risque de vous parler de la pluie des intempéries des chemins qui s’égarent et quand le vent s’essouffle si vous tendez l’oreille, vous entendrez sa voix, comme une mandoline elle traverse les bois et puis c’est le sile
Face à l'idole

Face à l'idole

Quel sphinx est-elle, l’idole Dont les regards sibyllins Beaux et profonds alcools Prennent les cœurs en leur filins ? Elle aime faire l’aumône De son amour du plus loin Possible, vierge d’icône Que nimbe d’un blond vénitien Ses cheveux coiffés en nattes. Sa nuque , ses épaules, tout Respire un bonheur qui hâte Les désirs. On devien
Le mercredi des enfants : C'est les vacances

Le mercredi des enfants : C'est les vacances

LA P’TITE ÉNIGME Dans un royaume fort lointain, un roi était sur le point de mourir. Il appela ses deux fils et leur dit ceci : « Mes fils, je vais bientôt passer dans l’autre monde, mais il me faut un héritier, un seul, et vous êtes deux ». Le roi leur proposa donc un pari pour voir à qui allait échoir le trône: « Celui dont le chev
Gilles compagnon :  Se poser ...

Gilles compagnon : Se poser ...

Se poser dans le guet-apens de toi, amour dolente, piège d'encodage, décollage tapissé, attendre le viol mathématique, me laisser enfermer dans le creux de tes jambes, à genoux ouverts en la clôture flèche, à la calende logique de ton ventre; happe-moi, jouis-toi, ébauche le fer, dérobe l'acier, de ce que de moi tu prendras librement, don
Marie Morgane

Marie Morgane

Tous prés des paisibles rivages, Sous un soleil resplendissant Et un ciel très clair sans nuages, Une forme sort du néant Charme rempli d'étrangeté, Dans la douceur atmosphérique, Elle rayonne de beauté, Dans une féerie aquatique. Créature sortie de l'eau, Envoûtante d'espièglerie, Elle charme les matelots, De sa belle aura de magie. Env
Carole Dailly : La petite Voix - Receuil de poèmes - Chapitre 3

Carole Dailly : La petite Voix - Receuil de poèmes - Chapitre 3

9 Dans la clarté de ce qui compte, Braises soudaines On ne peut plus quitter la lumière Comme jamais plus moyen Son rayonnement C'est aussi simple que cela, C’est ce surcroît d'être dans le dénuement Un peu comme l’amour Familier, généreux quand il sait l’être Et pourtant on le quitte On ne choisit pas vraiment C’est nécessité Le
Poèmes en juillet : Le temps perdu-Jacques Prévert (1900-1977)

Poèmes en juillet : Le temps perdu-Jacques Prévert (1900-1977)

Devant la porte de l'usine le travailleur soudain s'arrête le beau temps l'a tiré par la veste et comme il se retourne et regarde le soleil tout rouge tout rond souriant dans son ciel de plomb il cligne de l'œil familièrement Dis donc camarade Soleil tu ne trouves pas que c'est plutôt con de donner une journée pareille à un patron ? le blog
Gilles compagnon - Je t'écris 

Gilles compagnon - Je t'écris 

Je t'écris de la marge du nulle part exclu de toute la norme de la belle stratégie des peurs ordonnées des nouveaux supplices formulés et construits par le charnier financier je t'écris de mon enfer artificiel qui me vaut tous les plus paradisiaques lieux d'ailleurs tous les cultes de l'inavouable toutes les torches de vraies respirations plei
Christine Chaudet - A vif

Christine Chaudet - A vif

Je vis seule depuis tant d'années Seule avec des liens puissants Barque emplie et amarrée à MaLoire Mon corps est forteresse Je ne chevauche plus les vagues de l'océan indien La peau douce de mes cuisses se fait silence Je souris rarement, parfois au facteur ou à la boulangère Appropriée du silence Je visite les rues de la cité Pour me sent
Carole Dailly : La petite Voix - Receuil de poèmes - Chapitre 2

Carole Dailly : La petite Voix - Receuil de poèmes - Chapitre 2

6 Petite voix, Petite chose devenant, Échouée là Dans le bleu sidérant Le désir au crépuscule, A flanc de mer Non loin des dauphins De l'écume radieuse, Tu es là Les rochers mordorés Les embruns arc-en-ciel, L’ampleur du vent Sa grâce de mouvement Le piano va des vagues aux roches Des roches aux pins Les reflets lèvent des teintes Merv
Poètes des profondeurs :  Christine Chaudet

Poètes des profondeurs : Christine Chaudet

Que veux-tu savoir de moi ? Mon visage défiguré , L'absence de mon nom ? Mon histoire inventée et mes fuites ? Paris Istanbul Que veux-tu de moi que j'ignore A me perdre sans identité Et mes auto-stop en milliers de kilomètres Vous à qui je ne demande rien J'offre ce que je n'ai pas reçu Voulez-vous que je donne encore J'ai donné tout ce qu
Le mercredi des enfants : du soleil du sable de l’eau

Le mercredi des enfants : du soleil du sable de l’eau

Ça y est mes loulous nous y sommes les vacances sont arrivées ! Et que ce soit mer, montagne ou campagne je vous souhaite dès a présent de vous amuser et d’en profiter à fond ! Pour ce premier mercredi de farniente jeux, énigme histoires drôles chansons et poèmes pour se détendre après la baignade ou la promenade ! Avec quoi faut-il che
Pascal Depresle - De vous émoi...

Pascal Depresle - De vous émoi...

De vous émoi Je le confesse Bientôt les astres En tombant Séparant de leurs feux De leurs ombres Le blanc du jaune Comme pour en faire Une palette Offriront à Vincent D'Auvers Les tournesols, Les coquelicots En champs Pour vous ma dame Bruissement de senteurs Brune Parmi les blés J'irai chercher En creusant de mes mains La dernière inconnue D
Lei Shun - Écrire

Lei Shun - Écrire

Écrire, témoin du temps Par la plume d'autan à l'ordinateur Il est toujours l'heure De poser ces mots Écrire, c'est s'autoriser à rêver À écouter ce que murmure le cœur Laisser une part de soi Traverser le temps Écrire c'est calligraphier ses émotions Faire hurler le papier de ses sentiments Se libérer de cette emprise immense Écrire c
Carole Dailly : La petite Voix - Receuil de poèmes - Chapitre 1

Carole Dailly : La petite Voix - Receuil de poèmes - Chapitre 1

Il y a un vous découvriez au travers de ses écrits une poétesse et novelliste stéphanoise, Carole Dailly ( http://www.dixvinsblog.com/2019/06/une-auteure-a-l-honneur-carole-dailly.et-le-doux-nom-de-guerison-henri-merle.html )...Cette année encore Carole nous fait le plaisir d'offrir aux lectrices et lecteurs du Dix Vins Blog la primeur de son
Poèmes en juillet : L’Évadé - Boris Vian  ( 1920-1959 )

Poèmes en juillet : L’Évadé - Boris Vian  ( 1920-1959 )

Il a dévalé la colline Ses pieds faisaient rouler des pierres Là-haut, entre les quatre murs La sirène chantait sans joie Il respirait l'odeur des arbres De tout son corps comme une forge La lumière l'accompagnait Et lui faisait danser son ombre Pourvu qu'ils me laissent le temps Il sautait à travers les herbes Il a cueilli deux feuilles jaun
Nicole Milhac - Tambour

Nicole Milhac - Tambour

Sous la peau de l'arbre Je voudrais être tambour à résonner Partout, l'amour que j'ai de vous ; N'être plus qu'une peau nue tendue Vibrant à tous les vents passants Et transmettre au monde entier La chanson des humains en partance Dans les entre-deux charnels du réel, Les enfants se désirent et s'amusent. Leur regard s'émerveille de se coul
Poètes des profondeurs :  Jean Diharsce

Poètes des profondeurs : Jean Diharsce

C'est voilà. Ils sont là, tous deux, flamboyants. Il faudra bien me croire si je vous dis que la mer est juste en contrebas. Elle l'est, c'est elle qui fait le ciel. Ils résistent, ensemble et séparés. À tout ce qui fut vil et vain, sous le prétexte insane de détruire ce que d'autres avaient défini comme étant mauvaise herbe. Qui parlaien
Le mercredi des enfants : l’école est finie…

Le mercredi des enfants : l’école est finie…

Et voila l’année scolaire pour nombre d’entre vous est désormais terminée seuls les écoliers prendront encore le chemin de l’école jusqu’à vendredi avant de prendre celui de la plage de la montagne ou de la campagne…D’ors et déjà je vous vous souhaite mes petits loups des vacances bien mérités profitez en et si vous vous ennuy
Bon mois de juillet

Bon mois de juillet

Bonjour. Bon mois de juillet ! Que ce mois vous apporte la paix, la sant é, la chance, l'aventure, l'amour...! Que le Bonheur soit toujours au rendez-vous ! Bon anniversaire à ceux qui sont nés dans ce mois. Bonne fête! Merci de visiter ce blog. Merci de me suivre sur les réseaux sociaux ! Merci d'aimer la page des livres. Merci de ... Merci !