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POESIE

Communauté d'échange, de partage et de publication de textes poétiques, destinée aux auteurs et à tous les amateurs de Poésie ou de Prose poétique

Gérée par Aralf

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09/04/2015

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Articles récents de cette communauté

Un jour, une chanson d'amour - Jolie Mome - ferré

Un jour, une chanson d'amour - Jolie Mome - ferré

T' es tout' nue Sous ton pull Y'a la rue Qu' est maboule Jolie môme T' as ton coeur A ton cou Et l' bonheur Par en d'ssous Jolie môme T' as l' rimmel Qui fout l' camp C'est l' dégel Des amants Jolie môme Ta prairie Ça sent bon Fais-en don Aux amis Jolie môme T' es qu'un' fleur Du printemps Qui s' fout d' l'heure Et du temps T' es qu'un' rose
Arkel - recueil  " L'étincelle "

Arkel - recueil " L'étincelle "

le soir, là dans la pénombre, au fond de nous, l'étincelle, personne ne nous voit des sentiers bretons, d'autres pavés, la vie talent du soir, avec des anges qui viennent voir nos cœurs givrés, nos étincelles, des ailes silencieuses, je t'allonge sur le lit, amour oh mon amour, au fond de nous l'étincelle je danserai, mon amour dans la cham
Poèmes en mars : Angela Marinescu ( 1941-....) De ce couteau se déverse le métal

Poèmes en mars : Angela Marinescu ( 1941-....) De ce couteau se déverse le métal

de ce couteau se déverse le métal quand je t’aime de cet arbre immobile se déverse le bois quand je t’aime de l’asphalte se déversent les putes quand je t’aime de l’eau se déverse la boue quand je t’aime et je t’aime parce que tu ne sais pas que je t’aime parce que tu ne sais pas ce qui me plaît en toi parce que tu ne peux ima
Un jour, une chanson d'amour - Les Bancs publics - Georges Brassens

Un jour, une chanson d'amour - Les Bancs publics - Georges Brassens

Les gens qui voient de travers Pensent que les bancs verts Qu'on voit sur les trottoirs Sont faits pour les impotents ou les ventripotents. Mais c'est une absurdité, Car, à la vérité, Ils sont là, c'est notoir', Pour accueillir quelque temps les amours débutant's. Les amoureux qui s'bécotent sur les bancs publics, Bancs publics, bancs public
 Un jour, une chanson d'amour - Deux enfants au soleil - Isabelle Aubret

Un jour, une chanson d'amour - Deux enfants au soleil - Isabelle Aubret

La mer sans arrêt Roulait ses galets Les cheveux défaits Ils se regardaient Dans l'odeur des pins Du sable et du thym Qui baignait la plage Ils se regardaient Tous deux sans parler Comme s'ils buvaient l'eau de leurs visages Et c'était comme si tout recommençait La même innocence les faisait trembler Devant le merveilleux Le miraculeux Voyage
Printemps des Poètes : La beauté -La chevelure - Charles Baudelaire

Printemps des Poètes : La beauté -La chevelure - Charles Baudelaire

Ô toison, moutonnant jusque sur l’encolure ! Ô boucles ! Ô parfum chargé de nonchaloir ! Extase ! Pour peupler ce soir l’alcôve obscure Des souvenirs dormant dans cette chevelure, Je la veux agiter dans l’air comme un mouchoir ! La langoureuse Asie et la brûlante Afrique, Tout un monde lointain, absent, presque défunt, Vit dans tes pro
 Un jour, une chanson d'amour - " Comme un p'tit coquelicot "de Moloudji

Un jour, une chanson d'amour - " Comme un p'tit coquelicot "de Moloudji

Le myosotis, et puis la rose, Ce sont des fleurs qui dis'nt quèqu' chose ! Mais pour aimer les coqu'licots Et n'aimer qu'ça... faut être idiot ! T'as p't'êtr' raison ! seul'ment voilà : Quand j't'aurai dit, tu comprendras ! La premièr' fois que je l'ai vue, Elle dormait, à moitié nue Dans la lumière de l'été Au beau milieu d'un champ de
Strip-tease - Henri Merle

Strip-tease - Henri Merle

Elle a d'abord ôté ses bas noirs à résille, Défait sa robe mauve aux senteurs de vanille, Les doigts ont dénoué l'épingle aux longs cheveux, Leur flot s'est écoulé comme un fleuve de feu. Un sexe de lilas, des seins de marjolaine Furent les cailloux blancs de ta claire fontaine. Ensuite elle a quitté sa peau, ses hanches douces, Sa tête
Les clés du royaume. Jacques Viallebesset

Les clés du royaume. Jacques Viallebesset

Regardez-moi Je ne suis qu'un mangeur de feu sans entrave La frénésie du sang noir me dévore le coeur Cet élan, cette force, cette âme, ce courage Qui sont si inutiles si l'on ne peut aimer A qui peut-on donner le meilleur de soi-même Mon coeur est un cimetière couvert de cendres Vivre sans la voir est le pays de la mort Pourtant j'ai une fa
Un jour une chanson d'amour - Michele Bernard - je t'aime

Un jour une chanson d'amour - Michele Bernard - je t'aime

Je m'fous du cours du dollar Je m'fous des jeux de hasard Même si j'y joue quand même Je t'aime On dit la bourse ou la vie Ben moi, j'ai déjà choisi Je m'fous du mark et du yen Je t'aime Je me fous du prix Goncourt Je me fous des prix tout court Les championnats, les grands chelems Je t'aime Je m'fous de la météo Je sais bien l'temps qu'il fa
XL.	Accusé-réception des Ombres

XL. Accusé-réception des Ombres

Pose pour moi, toi ballerine Entrechats et masques Tourne, danse au fil de l’eau Tendu entre chien et loup Une lune lancinante veille Quand sur mes rétines Le noir se dépasse À l’impair, et te manque. Picotée d’insolences Entrée par surprise Tu tapes sur mes nerfs Entremêlant tout Soupçon de scrupule Le champ des possibles, Mis au pas,
7 mars 2019. Anniversaire de NINI. Poème.

7 mars 2019. Anniversaire de NINI. Poème.

7 mars 2019. Anniversaire. Ni...Ni… Nini Ils disaient "Ma femme". Ils se croyaient propriétaires. Ils ajoutaient au poids des choses un poids de chair parmi d'autres poids de chair qui dépendaient d'eux seuls, un chien un chat un poisson rouge. Ils disaient "Femme". Ils donnaient des ordres à celle qui apprenait à ne plus être, comme un chie
Un jour, une chanson d'amour  : Ma plus belle histoire d'amour c'est vous - Barbara

Un jour, une chanson d'amour : Ma plus belle histoire d'amour c'est vous - Barbara

Du plus loin, que me revienne, L´ombre de mes amours anciennes, Du plus loin, du premier rendez-vous, Du temps des premières peines, Lors, j´avais quinze ans, à peine, Cœur tout blanc, et griffes aux genoux, Que ce furent, j´étais précoce, De tendres amours de gosse, Ou les morsures d´un amour fou, Du plus loin qu´il m´en souvienne, Si d
Printemps des Poètes : La beauté - À celle qu’on dit froide - Paul Verlaine

Printemps des Poètes : La beauté - À celle qu’on dit froide - Paul Verlaine

Tu n’es pas la plus amoureuse De celles qui m’ont pris ma chair ; Tu n’es pas la plus savoureuse De mes femmes de l’autre hiver. Mais je t’adore tout de même ! D’ailleurs ton corps doux et bénin A tout, dans son calme suprême, De si grassement féminin, De si voluptueux sans phrase, Depuis les pieds longtemps baisés Jusqu’à ces y
JOCELYNE DI GIUSEPPE  ou des dessins et des collages qui sont autant de poésies

JOCELYNE DI GIUSEPPE ou des dessins et des collages qui sont autant de poésies

JOCELYNE DI GIUSEPPE ou des dessins et des collages qui sont autant de poésies Jocelyne Di Giuseppe vit à Douai, elle a une passion pour la chanson française à textes, la peinture ( elle a une formation en art plastique ) et elle est surtout curieuse de tout quand il s'agit de Poésie et d'art . Elle découvre, via les réseaux sociaux, le " Tr
Arkel - " Mordre et tenir "

Arkel - " Mordre et tenir "

j'ai l'amour grand parents Camarade Grand Père ! Camarade Grand Mère ! des grand parents ( avant ), des parents mes premières années de vie une chambre à l'étage, un lit édredon, les Trois Mousquetaires, un cheval à bascule, la cuisine fourneaux, des veillées gaufres, la toilette devant la fenêtre, les cabinets dans la cour, la 4 chevaux.
Un jour, une chanson d'amour  : Aimer à perdre la raison - Jean Ferrat

Un jour, une chanson d'amour : Aimer à perdre la raison - Jean Ferrat

Aimer à perdre la raison Aimer à n'en savoir que dire A n'avoir que toi d'horizon Et ne connaître de saisons Que par la douleur du partir Aimer à perdre la raison Ah c'est toujours toi que l'on blesse C'est toujours ton miroir brisé Mon pauvre bonheur, ma faiblesse Toi qu'on insulte et qu'on délaisse Dans toute chair martyrisée La faim, la f
Printemps des Poètes : La beauté - À Aurore -  George Sand

Printemps des Poètes : La beauté - À Aurore - George Sand

La nature est tout ce qu’on voit, Tout ce qu’on veut, tout ce qu’on aime. Tout ce qu’on sait, tout ce qu’on croit, Tout ce que l’on sent en soi-même. Elle est belle pour qui la voit, Elle est bonne à celui qui l’aime, Elle est juste quand on y croit Et qu’on la respecte en soi-même. Regarde le ciel, il te voit, Embrasse la terre,
Poèmes en mars :  ÎLE, POÈME DE LA MER - Pierre Garnier

Poèmes en mars : ÎLE, POÈME DE LA MER - Pierre Garnier

l’île du bout du monde - celle qui est sur l’arc de l’horizon - l’origine de l’homme est une île - l’enfance est une île - les îles, les îles - dans l’île toute espérance est permise et tout amour : c’est dans le couple-île que s’accomplit le mystère de l’amour - attraction des îles, attraction des sources - les îles-
Un jour, une chanson d'amour  : Ma petite fille de rêve J-M Caradec

Un jour, une chanson d'amour : Ma petite fille de rêve J-M Caradec

T'as pas la bouche rouge T'as pas les yeux charbon noir T'as pas les ongles peints, T'es naturelle Ton palais c'est ta chambre Ton Noël c'est Décembre Quand les nuits sont longues Et qu'on habite au ciel Ma petite fille de rêve Même si tu veux pas, je t'enlève Je prendrai tes dentelles Ton ventre d'hirondelle Que je caresserai jusqu'au matin Q
Claude Sterlin Rozema - Poésies

Claude Sterlin Rozema - Poésies

on escalade illégitime en quelque sorte la caverne de l’enfance pour se taper le crâne contre des portes parallèles closes et invisibles là où se scandalisent des mémoires bouffées on remonte avec l'habileté du jonglage et du parler pour relever cette langue et déterminer l’expérience de nos supplices dénués de référents on grimpe
Un jour, une chanson d'amour  : les moulins de mon coeur - Michel Legrand

Un jour, une chanson d'amour : les moulins de mon coeur - Michel Legrand

Comme une pierre que l´on jette Dans l´eau vive d´un ruisseau Et qui laisse derrière elle Des milliers de ronds dans l´eau Comme un manège de lune Avec ses chevaux d´étoiles Comme un anneau de Saturne Un ballon de carnaval Comme le chemin de ronde Que font sans cesse les heures Le voyage autour du monde D´un tournesol dans sa fleur Tu fais
le blog de Francis Richard     et l'ombre devient soleil

le blog de Francis Richard et l'ombre devient soleil

Dans ce recueil, Et l'ombre devient soleil , Danielle Risse repeint en vers les saisons, éternel recommencement qui rythme la vie et la mort, les joies et les peines: La terre reste promesse de vie Un jour de plus jusqu'à l'ultime saison Et l'ombre devient soleil Sur sa palette poétique, la poétesse puise des mots qui changent de couleurs au co
Un jour, une chanson d'amour - L'hymne à l'Amour - Piaf

Un jour, une chanson d'amour - L'hymne à l'Amour - Piaf

Ce mois-ci le Dix Vins Blog mais l'amour à l'honneur avec 30 chansons françaises qui nous parle d'amour...et pour commencer cet Hymne à l'amour inoubliable et intemporel d'Edith Piaf. Et n'oubliez jamais " L'important c'est d'aimer " ! Le ciel bleu sur nous peut s'effondrer Et la terre peut bien s'écrouler Peu m'importe si tu m'aimes Je me fous
Un écrivain sans histoire - un poignard planté dans la porte bourgeoise

Un écrivain sans histoire - un poignard planté dans la porte bourgeoise

Lorsque j’ai découvert l’écriture comme moyen d’expression j’ai rapidement pressenti que cette forme là pouvait être la mienne. Mais ce n’était qu’un sentiment, une impression indistincte que je sentais évoluer en moi mais sur laquelle je ne pouvais pas mettre de mots ; curieux paradoxe pourtant plutôt révélateur. Je suis venu
Devant "Bleu du ciel" de Kandinsky

Devant "Bleu du ciel" de Kandinsky

"Bleu du ciel", tableau de Vassili Kandinsky, 1940, Centre Pompidou, Metz. Aux mamelles des chimères Tombe tombe tombe créature incrédule, Viens de ces rivages que mon rêve schédule. Tombe tombe tombe comme ces pommes mûres Qui au cœur du verger palétisent et durent. Tombe tombe évadé de l'azur, désaltère Mon œil à tes seins clairs, m
Poètes des profondeurs : Véronique Kawoui Houplain

Poètes des profondeurs : Véronique Kawoui Houplain

Aventurière des mots Chercheuse de vérité Parsemant le sentier Des cailloux de mes maux J'entrave chaque pas Emprunts de souvenirs Qui meurent d'un trépas Naître d'un devenir Alors trop peu s'en faut De toutes ces années Quand l'amour fait défaut De tous ceux renier De ces jours les plus beaux Je m'en vais dédier Un chant de trémolos Couch
Le mercredi des enfants : vive les vacances et le soleil !

Le mercredi des enfants : vive les vacances et le soleil !

Quel beau mois de février du soleil, encore du soleil ça fait un bien fou : on se promène à pieds, à vélo, en trottinettes, en patins à roulettes pour un peu on se penserait au joli mai ...on profite des vacances scolaire pour faire le plein de bon air ! Et pour les petits loups qui suivent le blog voici les comptines, des poèmes, des chara
Fables et fabulistes : - Victor Hugo - “Bon conseil aux Amants”

Fables et fabulistes : - Victor Hugo - “Bon conseil aux Amants”

L’amour fut de tout temps un bien rude Ananké; Si l’on ne veut pas être à la porte flanqué, Dès qu’on aime une belle, on s’observe, on se scrute; On met le naturel de côté; bête brute, On se fait ange; on est le nain Micromégas; Surtout on ne fait point chez elle de dégâts; On se tait, on attend, jamais on ne s’ennuie, On trouv
Un jour, un poème - Poésie en Stéphanie - Plaine - Grégory Ladret

Un jour, un poème - Poésie en Stéphanie - Plaine - Grégory Ladret

Dans ma cage de verre et d'acier montée sur matière déformable noire, je profite des lois de l'énergie cinétique pour m'élancer sur le large fleuve figé orné de coutures blanches. Sur ma gauche, l'astre glisse derrière les reliefs, accompagné de ses derniers apôtres, les nuages, éclaboussés par son verbe de feu. L'inertie me colle au s
Les poèmes de Carmen : Neige sur la ville

Les poèmes de Carmen : Neige sur la ville

Il neige des flocons à l'horizon Et tout doucement un manteau blanc Gracile Recouvre la ville Ses toits et ses tuiles. Quelques pigeons sur les branches De coton Se balancent Et déclenchent une avalanche De poudre blanche. Les moineaux ont piaillé toute la journée Seul un chien abandonné Erre dans les rues A la recherche du temps perdu.
LE CLOWN EST REVENU...

LE CLOWN EST REVENU...

LE CLOWN EST REVENU. Il avait disparu, optimiste obstiné, Il y croyait si fort à sa résurrection, Il avait fait un trait sur toutes ces années Où il cachait sa peine sous une autre passion… Et puis est revenu le temps des oiseaux noirs, Des angoisses, des terreurs et des sombres présages, Alors il nous revient, messager sans espoir Pour con
Un jour, un poème - Poésie en Stéphanie - Cévennes - Nicole Niwa

Un jour, un poème - Poésie en Stéphanie - Cévennes - Nicole Niwa

Près d'un cimetière d'ailes à mille surfaces d'épaisseur Une petite chapelle gémissait en longues lézardes Violée d'espace et de temps Par un ARBRE centenaire Dont l'étreinte vigoureuse Était sans cesse régénérée Par le désir violent D'une jalouse et sauvage reconquête. A la source profonde de mille automnes d'arbres Je me retrouve h
Arkel : recueil "  Mordre et Tenir  "

Arkel : recueil "  Mordre et Tenir  "

j'ai froid aujourd'hui l'hôpital est dégueulasse l'homme qui est allongé dans ce lit dans cette chambre qui pue l'hiver est mon père j'ai froid aujourd'hui je suis sorti très vite de cette chambre presque enfui je fais la gueule aussi décembre sera difficile ma chair se plie ce matin un ami m'a dit que l'amour c'était pas facile sens unique
LARMES EN ALARME

LARMES EN ALARME

LARMES Ah ! Larmes Vous êtes des armes Suintant de l’humaine argile Parfois se faisant clés En un trousseau fragile. Détresse Toute en caresses Humides consolatrices Leurs mains repèrent desserrent Les nœuds noirs du supplice. Leurs flots Vont à l’assaut Franchissent mille digues Inondent la vallée Et baignent la garrigue. Du bonheur Les
LES MOTS POUR LE DIRE...

LES MOTS POUR LE DIRE...

LES MOTS POUR LE DIRE E ntre ce que je pense, Ce que je veux dire, Ce que je crois dire, Ce que je dis réellement, Ce que tu veux entendre, Ce que tu entends, Ce que tu crois comprendre, Ce que tu veux comprendre, Et ce que tu comprends réellement, Il y a 9 possibilités de Ne pas s’entendre ! Et Miracle !!! car Souvent Nous nous comprenons

J’ai le crépuscule dans le crâne, un astre couchant qui s’est échoué derrière mes yeux et qui pèse de sa lumière orange qui brûle comme l’acétylène. Je suis un monstre marin, un dinosaure, un monstre antique qui grogne son chant du cygne, un animal caverneux qui rugit comme un soliste dans la solitude de sa grotte avant de surgir à
Je l'espérais tant

Je l'espérais tant

De l'aube à l'aurore, Je pense à lui sans effort. J'augure que j'ai tort, Mais ses paroles sont de l'or. De l'amont à l'aval, Comme l'eau qui dévale Ma vie elle, détale, Au galop d'un cheval. Austères augures, Pour moi pas de futur, Que j'espérais si pur, Plein d'amour sans torture. Un aulne se trouve à une aune, Mais il n'est pas autochton
Un jour, un poème :  Renaud sébille - A l'oeillon

Un jour, un poème : Renaud sébille - A l'oeillon

Sous la cuirasse, s'efface le fil sans trêve de sol brûlant, la trace passe de jade blanc, l'ombre transparente des asphal- tes. La clé rêvée de rose et de céladon, au cortège d'ambre de fruits chauds, cuit les jardins de bruyère. La saison a mis des souvenirs d'anis sous la peau, et de thym, allège les liens calés de chaleur sur le cercl
Les plus belles lettres et les plus beaux poèmes d'amour - Lettre d’amour - Sylvia Plath et Chanson d’amour (Lovesong, 1967) Ted Hughes

Les plus belles lettres et les plus beaux poèmes d'amour - Lettre d’amour - Sylvia Plath et Chanson d’amour (Lovesong, 1967) Ted Hughes

Pas facile de formuler ce que tu as changé pour moi. Si je suis en vie maintenant, j’étais morte alors, Bien que, comme une pierre, sans que cela ne m’inquiète, Et je restai là sans bouger selon mon habitude. Tu ne m’as pas simplement un peu poussée du pied, non — Ni même laissé régler mon petit œil nu À nouveau vers le ciel, sans
Poème en février : Ariel - Sylvia Plath

Poème en février : Ariel - Sylvia Plath

Un moment de stase dans l'obscurité. Puis l'irréel écoulement bleu Des rochers, des horizons. Lionne de Dieu, Nous ne faisons plus qu'un, Pivot de talons, de genoux! -- Le sillon S'ouvre et va, frère De l'arc brun de cette nuque Que je ne peux saisir, Yeux nègres Les mûres jettent leurs obscurs Hameçons -- Gorgées de doux sang noir -- Leurs
Un jour, un poème - Poésie en Stéphanie - Le loup et l'autre agneau - Henri Merle

Un jour, un poème - Poésie en Stéphanie - Le loup et l'autre agneau - Henri Merle

Sire Loup roupillait, au fin fond des forêts, Digérant son quatre-heures : un gigot d'agnelet, A l'ombre d'un bouleau, le ruffian ronflait fort... Ses forfaits, ses méfaits ? pas l'ombre d'un remords ! En ce vert paradis où le ruisseau murmure, Où le zéphyr taquin chante dans la ramure, Voici que retentit, quel horrible fracas ! Un air tonitr
Un jour, un poème - Poésie en Stéphanie -  Felix Franc - La main

Un jour, un poème - Poésie en Stéphanie - Felix Franc - La main

La main tient le crayon de l'enfant qui dessine Et met sur feuilles blanches ses angoisses ou ses rêves. La main tient le pinceau de l'artiste inspiré Qui fait vivre sa toile et jette aux yeux de tous Ses fantasmes, ses formes, sa paix ou sa blessure. La main court au clavier, notes blanches ou noires, Et devient harmonie ou large déchirure. La
Un jour, un poème - Poésie en Stéphanie - Suzanne Vengeon

Un jour, un poème - Poésie en Stéphanie - Suzanne Vengeon

Rendez-vous avec le diable Mouvance immobile Sur la fresque tressée... A rebrousse-pierre, La folie vagabonde Pivote soudain Dans la clameur Des vents de L'ENFER Cris de fissures Remous, séismes oscillatoires Craque l'écran... ...des pas Sous la touffeur froissée De l'au-delà. Choc, vrille, strie Mascarade du diable Vibration du rien... Déchi
 Michele Bernard - je t'aime

Michele Bernard - je t'aime

Je m'fous du cours du dollar Je m'fous des jeux de hasard Même si j'y joue quand même Je t'aime On dit la bourse ou la vie Ben moi, j'ai déjà choisi Je m'fous du mark et du yen Je t'aime Je me fous du prix Goncourt Je me fous des prix tout court Les championnats, les grands chelems Je t'aime Je m'fous de la météo Je sais bien l'temps qu'il fa
Poètes des profondeurs : Ludovic Ludo Richard - Toujours, rien...

Poètes des profondeurs : Ludovic Ludo Richard - Toujours, rien...

Rien n’a vraiment changé depuis la dernière fois tu sais. Je suis toujours ce mec chelou au fond du bar ; Celui qui boit mais qui ne dit jamais rien ; Celui qui sème ses rêves sur le trottoir pour ne plus qu’ils fleurissent, Avec la gueule de travers et les mains burinées. J’écris toujours, Toujours ces mêmes pauvres vers puant l’asp
Fables et fabulistes : Daniel Allemand ( Fabuliste contemporain ) – Vesica piscis

Fables et fabulistes : Daniel Allemand ( Fabuliste contemporain ) – Vesica piscis

L’apologue est parfois provocateur Démontrons-le sur l’heure. Un beau poisson Saint-Pierre Côtoyait une rascasse des mers Et ces deux as du camouflage A tromper le regard des proies Usaient du racolage Pour défendre leur foi. Chacun sait qu’il va disparaître Mais aucun ne le croit Se désirant anachorète, prêtre ou maître Afin d’éte
Le saule pleureur

Le saule pleureur

Il y avait un vieil arbre. Un saule pleureur un peu tordu qui ne perdait jamais son feuillage. Il n’était pas là par hasard. Il était chargé d’offrir au voyageur un petit coin de frais sous ce soleil d’été. Assise sur son tronc noueux se trouvait une jeune femme. Elle était belle et avait des yeux débordants de curiosité. Elle observ
Arkel : recueil " Mordre et Tenir  "

Arkel : recueil " Mordre et Tenir "

j'attends tous les jours ta lettre, comme un billet doux ange et diable je prendrais un train pour venir t'embrasser j'ai amassé des baisers dans une valise je viendrais remplacer les fleurs que tu as oublié quand tu es partie en claquant la porte le chien est couché sur la valise les baisers ne pourront pas s'envoler le chien non plus cette nui