J'ai dansé dans "l'etat de siège" de camus. comment donc?! ai-je rêvé? nicole! tu deviens folle! cette pièce de camus est tragique, tu ne peux pas la confondre avec une comédie musicale! ton amour du cinéma te fait tourner la tête! eh bien si! christian et moi étions assis au premier rang à l'espace pierre cardin. j'aime beaucoup camus ma
Jardin sous la neige rue cortot (1891)
pour beaucoup cette exposition sera une découverte. un peintre humaniste, un chercheur de lumières se révèle dans le musée de montmartre, dans la rue cortot où il vécut plus de douze ans.
paris vu de montmartre. 1895.
dans ce court article, il n'est pas question de tenter vainement de rivaliser avec les
Je t'ai ramassée dans un terrain vague un jour de boue et de tristesse tu n'avais ni collier ni laisse tu ne portais que ta détresse sais-tu que vingt ans ont passé depuis que nous vivons ensemble vingt ans que tu as rêvassé dans la maison qui te ressemble parfois tu oublies où tu es tu cries de frayeur dans la nuit je viens te prendre au fon
L’agneau de pâques tu te rappelles ce jour de pâques où nous étions en grèce tu avais acheté des œufs rouges de ces œufs promesses de vie peints le vendredi saint de la couleur du sang les gens dans les rues se saluaient comme au retour d’un long voyage les uns disaient « christos anesti » les autres répondaient « aleithos anesti »
1er mars. lumière du soir sur la place charles dullin.
2 mars. square nadar. le jardin de la tendresse.
3 mars. la fin de la liberté place du tertre. début de la réinstallation des hangars des bistrotiers. l'enlaidissement et le mercantilisme assumés malgré l'opposition des montmartrois.
4 mars. bébé smartphone.
5 mars. saxo solo.
6 mars. a
Alain dans l’allée principale les marronniers elèvent leurs ménorahs entre les jeunes feuilles un peu jaunes un peu vertes couleurs du printemps tremblant comme un chevreuil qui vient de naître tu es venue protégée par ton blouson de peluche pour un rendez-vous que tu n’as pas voulu tu attends celui qui fut ton ami d’adolescence dans le
La nuit la nuit ne veut pas fermer sa gueule elle est assise à mon chevet les yeux noyés sous la voilette les doigts cousus dans le velours elle se moque des points et des virgules elle dit sans fin ce que j’ai caché sans relâche ce qui est tapi dans mon crâne ce qui remue comme des vers qui donc un jour la fera taire ne sait-elle pas que je
Si tu perds ta tristesse tu perds ton visage tu perds tes yeux où passe un vol d’orage tu perds le tremblement de ta bouche ce velours qui bouge à peine sous le vent tu perds la pierre tombée dans l’eau dormante sur ton front tu perds ton reflet qui s’ajuste au miroir si tu perds ta tristesse tu n’es plus amoureux tu mets du noir autour