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Fleurs de poètes

Poésies en tout genre, textes nostalgiques, mélancolie... Bienvenue à tous ! Communauté gérée par Paloma

Gérée par Paloma

Tags associés : poème, amour, coeur, mot, poésie, poète

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1383 posts

21/07/2015

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Articles récents de cette communauté

Fugaces élans

Fugaces élans

... À l’amble de mon pas, désormais hérétique, / Mon verbe cherche une ombre en l’horizon pluriel ... J’ai voulu de ma peau frotter la peau du ciel,Dans le silence clore une bouche d’orgueil,Et puis dans la douleur, d’un chant superficiel,Enluminer l’espace en ma vaine pratique. Aux collisions des mots, dont j’ai fait mon portique
In-quarto

In-quarto

... Hélas, ma page est mon tombeau, / Rangés, ternes en in-quarto... Combien de pages font un livre ?Un poème, combien de mots ?Vingt-six lettres pour tout décrire,Tant de syllabes, un seul écho. Le sonnet paye mon écotS’il faut une pensée construire,J’écris à l’encre de mes mauxDont l’alexandrin me délivre. Ma verve au verbe en g
Alla breve

Alla breve

... Tantôt, promesse dans nos bras, / Elle babille sur nos pas ... L’enfance longue est pourtant brève,Immense à l’heure de l’aurore,Du néant le cœur approchantElle est infime au soir couchant. Tantôt, promesse dans nos bras,Elle babille sur nos pas,Innocence, là, qui péroreEt nous pare de son doux rêve. Au chant d’angoisse, intime
Apogée

Apogée

... Ainsi l’éternité emporte notre appel ... / ... En la secrète voix qui hante notre joie ... La fournaise d’été alanguissait nos cœurs,Nous joutions mollement dans la geste d’aimer ;Sur nos échines nues, de brûlantes sueursS’exsudaient à nos corps tout prêts à s’enflammer. Et dans l’humble moment de la peine abrogée,Là, n
Cabbale sans extase

Cabbale sans extase

Représentation allégorique du Phénix, anon., XVIIIe siècle Cela n’aura servi à rien,Ces belles rimes musicales,Ce verbe allant à pas comptésEn mes traverses sidérales. Je n’en suis que le ricochetReflet de vos simples bontés,Muses, aussi votre hochetAux cavales du quotidien. J’ai fait ma chance, au renouveauDe ma chanson, de mon esca
Strange light

Strange light

All,Of light, Will return HDN June 2017 To Marie Pierre and Alfred When I clicked on my Nikon, this Sunday morning, I did not try to have an effect, this strange light was on my photo .. During production work, I just conversed the colors in black and white
En l’abjecte mêlée

En l’abjecte mêlée

Honoré Daumier (1808-1879), Comte Auguste Hilarion de Kératry, dit aussi L'obséquieux C’est une promenade au verbe calibré,Une romance sage un peu dans l’air du temps,Ça ne dérange rien, furtive chansonnette,Souffle d’air en la brise où passe un mirliton. C’est tra-la-la-la-lère et là itou dit-on,Fade musique aimée de l’humble m
Désert

Désert

Marcel Carné (1906-1996), Photo extraite du film "La Marie du port", 1950. 1. Il ouvre son journal avec affectation,Paravent dérisoire où le monde résonneEt son regard parcourt avec mélancolieLes pages encombrées d’images et de signes. Dans le bar délaissé où son désœuvrementLe conduit dès matin, tôt levé, sans raison,Il épuise le
Guide d’extase

Guide d’extase

Avec l’aimable autorisation de Philippe Aujames, auteur de l’aquarelles « Les marcheurs » Et puis la vie prendra sa part,Nous en irons sur nos chemins,Aveugles, nus, pourtant confiants,Habités d’une étrange fête. Et vivre sera notre faîte,Nos jeunes songes édifiants,Nos boucliers, nos parchemins,Jusque dans l’aube du départ. La rout
Azimut

Azimut

Pierre, accordeur, calligraphie, aussi, dessine joliment et pratique l'amitié comme un art de vivre Lors tu fus pierre, Pierre, au pas de ce poème,Quand, sur le nœud gordien de la dernière strophe,Vainement, hésitant, je cherchais l’apostropheTon rire, au téléphone, à vaincu mon carême. Ainsi, comme souvent ma verve accoutumée,D’une b
Clarté du jour

Clarté du jour

Montage photographique d'après le film "Le Miroir" d'Andrei Tarkovsky, (1932-1986) En chaque âme blessée retrouve mon image,Y reconnais, semblable, un peu de mon visage,Me suffit d’un éclat dans l’orbe d’un œil sombrePour que de la famille humaine me dénombre. Je suis de cette espèce où, du grain de ma peau,Défroque d’un espace et
Clarté du jour

Clarté du jour

Montage photographique d'après le film "Le Miroir" d'Andrei Tarkovsky, (1932-1986) En chaque âme blessée retrouve mon image,Y reconnais, semblable, un peu de mon visage,Me suffit d’un éclat dans l’orbe d’un œil sombrePour que de la famille humaine me dénombre. Je suis de cette espèce où, du grain de ma peau,Défroque d’un espace et
Orphelin

Orphelin

Charles John Huffam Dickens (1812-1870), père, en littérature, de plusieurs orphelins célèbres Ce n’est pas un voleur, juste, il chaparde un brin,Une jeune voilure, ainsi, cherche le grain ;Son jardin d’Hespéride est celui du voisin,Il y croque la pomme et goûte le raisin. Il singe en sa chambrée la geste d’une idole,Il sait son palmar
Mausolée de la nuit

Mausolée de la nuit

... Où s’élèvent nos mausolées / Solitude viendra nous prendre ... Il faut glisser vers l’infiniSans doute, sans remord, sans cri,Il est juste de se dissoudre,Si vain de croire ou bien prédire ; Geindre, craindre, gémir, maudireLe temps s’entend à nous découdre :Inutile qu’on se récrie,Tout filera catimini. Aux stances nues de l’
Fragrances salines

Fragrances salines

... À contempler le large ... morne randonnée, / Il me vient le remord d’un possible voyage... 1. J’ai toujours en mes mains une grosse valise,Je l’emmène avec moi, partout je la trimballe.Pourtant nul ne la voit, mais seulement, mon dos,Courbé dessous son poids, montre que je fatigue. Je cache bien mon jeu, je mène mon intrigue,Tous mes
À pâques n’êtes

À pâques n’êtes

... L’hiver trépasse, / Qui s’en tracasse ?... Où est la neige,Perce neige,Si primevèresN’en trouvèrent ? Car, pâquerettesÀ pâques n’êtes :Saison clémente,Qui s’en lamente ? Est-ce tulipe,En cette lippe,Ou bien jacinthe ? Mais nulle plainte !L’hiver trépasse,Qui s’en tracasse ? février 2016
Le  Séparé

Le Séparé

Toutes ces lettres du Séparééparses sur la la table de lumièreles miroirs éclatésdans l'azurenfin rejoints Nous laisser en paixmaintenant . CMI Peinture CMI
Destination

Destination

Pablo Picasso, (1881-1973), Tête en forme d'horloge La demoiselle d’Hyères,Et le monsieur de Caen, Qui avait un air douxComme ils n’allaient qu’au Mans Parlèrent d’avenirEn prônant leurs deux mains. août 2008
Les  vélos noirs

Les vélos noirs

L’arrêt du tempss'effeuille entre mes mainstout semble immobilela vie de la vie batdans le cœur de la ville . La solitude invisiblesouritdans les rayons des vélos noirs. CMIPhoto lyon en Net B de Christelle Noel
En l’onde de la mer

En l’onde de la mer

... Cette stance inféconde, amère, inconfortée / En l’onde de la mer, pitoyable chalut ... J’ai été celui-là qui tremble et puis se taitDans l’enfance meurtrie, au seuil adolescent,Désorienté toujours, à jamais en errance,La violence des cris, empreinte à mon oreille. Souvent je ralliais, quand succombait ma veille,Lorsque la nuit f
Vieille guenille

Vieille guenille

... Et le ressouvenir en frémit sous l’invite, / Dans le murmure éteint d’une vieille guenille ... Il n’est d’autre remord, au vrai, que le désir,Ce qui de nous s’échappe en la tombée du soir,Et cet amer regret du temps où l’on grappille,Sans songer à demain, des fleurs, en chaque rive. Oh, l’élan d’autrefois en la source na
Rimante Priere

Rimante Priere

... Quand Pierre se radine / Martine a sa rapière, / S’arrime comme lierre ... Quand Pierre se radineMartine a sa rapière,Sa prière, mutine,S’arrime comme lierre. Pis hier, ratatineSardine et saladièreActive en sa cuisineAux pierres réfractaires. Ainsi qu’une comptineEn mes vers, solidaires,Martine à son mystère. Mais Pierre la révèr
En ce vaisseau terrien

En ce vaisseau terrien

Anonyme, XIIIe siècle Le seuil du dernier jour de l’année est atteint.J’ai écris tant de mots en mon livre virtuel,J’ai poussé tant de cris en ma demeure basseOù la douleur inscrite épousait mon silence ! Tout cela pour le vide, aux berges de l’absence,Et cet amer solo d’absurde contrebasse ;Clamé, comme au désert, ce songe indivi
Heure bleue

Heure bleue

... Mon silence emporte tant de rumeurs outrées / Que je brise mon sort en l’écueil de la rime ... Attendre en l’heure bleue que l’angoisse se taise,Bercer son âme nue en l’antique fournaiseEt puis de la douleur se faire une émotionDans le vague des mots, comme une dévotion. Il n’est point d’ornement à notre déchirure,Ne te consu
Hiromi

Hiromi

Hiromi Uehara, née le 26 mars 1979, pianiste de jazz née à Hamamatsu au Japon Fraîche, belle jeune furie,Vierge folle, sage, houri,Elle jouait comme on s’envole,À son piano, libre et frivole. En certain, l’art est comme un isthme,Elle chantait « I’ve got rythm »,Fine, gracile, inextinguible,Source, faconde indestructible. Ah, l’insta
Pour héler le malin

Pour héler le malin

Là-bas le diablotin dévale, au bal, hautainLe lot qu’un baladin, sala, dès, le matin. Mêlée dans mes salins mais dessous les moulins− Ma salle là s’alloue − qui voulut ce moût ? L’un. Ainsi dans les salins la pâle au ballotinSans mal ôta son loup pour héler le malin. décembre 2006
L’araigne

L’araigne

... Passager d’un instant disparu sans retour, / Tel l’insecte conduit par l’araigne en son fil ... Saisir en l’imperçu cet être qui s’échappe,Ectoplasme de sens, en moi qui s’intercale,Comme un masque impalpable en la cause solaire,Où le mensonge amer connait ma vérité. Et dans cette onde étrange mon verbe, héritéDu songe vagu
Pâles rictus

Pâles rictus

Le Caravage, (1571-1610), Garçon mordu par un lézard, 1594, détail Il est quelque chose d’aride,Quand le verbe épand ses complotsDans le désert d’un cœur avide,Dessous l’envers de nos yeux clos. Là, dans le silence des nuits,Où vient bruire ce concerto,Desséchés sont nos vagues fruits,Nos saisons grevées d’un véto. Et dans nos g
Zélotes

Zélotes

Simon le zélote, ici représenté tenant une scie, laquelle, selon la légende, présida à son supplice La parole nous ment et le passé nous nuit,La pensée va et vient entre ces deux aimants,Nous n’espérons jamais qu’en la répétition,Figeant nos lendemains aux rives déjà sues. Le novateur survient, qui regarde les nues,Pour dépasser l
Réflexion d’une femme sur la vitre

Réflexion d’une femme sur la vitre

Elle avait les yeux couleur hall d’hôtel Lorsque calmement les lustres brillent Que les tapis ont d’étranges chemins pastel Hirondelles fardées répétant en escadrilles Qu’à midi la chambre devra être laissée libre. Elle a avait cet appel au creux de la rétine. Elle avait des mains aux façons gamines Une bague, un anneau, du trop qui
L'astrolabe

L'astrolabe

... Étrange pays sans boussole / Où sentes se perdent souvent ... Il est un rythme à quatre temps,Celui du vers octosyllabeOù je viens verser par instantMon âme au chant de l'astrolabe. É trange pays sans boussoleOù sentes se perdent souvent,Ne s’y lasse mon cœur frivole,Hampe au drapeau des quatre vents. Et là je fais mes fariboles,Pill
La colère

La colère

Gustave Courbet (1819-1877), L'homme désespéré, détail Ce monde est un mensonge emballé à grands fraisDe vains colifichets plaqués d’or et d’esbroufes ;Ceux qui ont le micro travestissent leurs motsQui vont à contrario tant leur geste est obscène. Tout n’est que paravent, foutaise, mise en scèneOrchestrée par la main qui fabrique n
LA PLUME

LA PLUME

Au clair d’un croissant de luneBrisé par une pluie d’étoilesCoulent les larmes sous la plumeQuand l’écrit enfin se dévoileAncrés aux rivages des remordsFunestes et illusoires du passéDe noirs desseins défient les motsOubliés sous l’astre nocturne trépasséQuand chargées d’un flot de détresseEnglouties par les océans glacésS
Oblat gai

Oblat gai

Jean-Baptiste Carpeaux (1827-1875), Rieur napolitain, 1863 En ce premier d’avrilLance preux niais d’art viril,L’anse, lèpre y est, navre-t-il ? L’heure aux blagues estLeurre oblat gaiL’heurt au plat gué. Laids, qu’à lent bourg,L’escale en bourreLes calembours. avril 2015
Morte élégie

Morte élégie

... Elle pépie toujours et jase et se répand, / J’en ferais un portrait, quelque jour, en chanson ... Face à cette bavarde, impossible d’écrire.J’essaye vainement de rassembler mes sons,Musique d’apparence en mes charrois divers…Mais non, las ! Rien à faire, il faudra que j’abdique. Poète je demeure en cet emploi, stoïque,Résign
Couvains de la honte

Couvains de la honte

... Et l’on passe en ce lieu accablé d’un vain conte, / Comme ce comédien dont la scène est partout ... Est-ce une œuvre ce lot de verbiage inutile,Cette embase du vide où je fais ma complainte,Et que suis-je de plus au néant qui m’obligeQue cet obscur limon sans forme et sans maintient ? Il n’est pas de destin où l’absurde nous ti
Obséquieuses franges

Obséquieuses franges

... Dans le piège du croire il est un seuil livide / Et l’anathème nait d’obséquieuses franges ... Ce que nous dit la haine en ses chemins étrangesN’est d’aucune leçon et n’inspire que vide,Mort est son affidée, meurtre en sa gibecière. L’homme à lui même étant sa propre souricièreDans le piège du croire il est un seuil livi
Galopins

Galopins

... Lors ils s’en vont en galopant / Jours après jours, à jour durant ... Pourquoi donc les petits enfantsVont-ils toujours, toujours sautant ? Cabriolant à cloche pied, riant, courant,Tant va la vie, le jour durant ? Pourquoi tant de grimaces,De pitreries, de bonnes farces ? Repensent-ils au temps d’avantOù n’étaient pas encor vivants ?
Étrange bas-relief

Étrange bas-relief

Le relief de Cabrières-d’Aigues, scène de halage, IIe siècle ap. JC Mais la nuit va tantôt cueillir mon âme grise,Sur mes paupières lourdes le sommeil viendra,Je rejoindrai le temps qui n’a pas de frontière. Car le rêve est un lieu d’incertaine lisière,Furtif esquif dont on ne sait s’il contiendraL’immense et fol désir, en nous,
Belle et label

Belle et label

Charles-Antoine Coypel IV (1694-1752), Trissotin lisant à Philaminte, Bélise, et Armande Isabelle,Labellisée,Que lisent AbelEt sa belle Lise ? Certes, Molière eut sa Bélise*Mais s’il faut qu’on l’élise,Hélas, sans sa baliseNon, ne bat Lise. Là s’en va LiseEt sans valiseOu sans libelle, La belle IsaLabellisaLà, l’Isabelle. mars 20
Banc de nage

Banc de nage

... Et la vague qui bat ma coque en sa déroute / Chavire peu à peau de l’étrave à la soute ... Je m’épuise de mots et de vaines paroles,J’écris comme un damné, trainant parfois des grolles ;Puisque je sens venir cette nuit qui m’appelle,De ma chaîne, forçat où camarde me hèle. Le corps suit comme il peut quand je serre les dents,
Vil corbeau

Vil corbeau

Ernest Bordes (1852-1914), Attila consulte les aruspices avant la bataille de Châlons, détail Si le temps ne s’arrête pas,La mémoire fige l’instant ;Si l’eau sur la rive est enfuie,Il reste le pont Mirabeau,J’y retourne chercher ma vie,À tout le moins, ce qu’il m’en reste. C’est mon humble chanson de geste,Qu’un remous familier
Discours impatients

Discours impatients

Maurits Cornelis Escher (1898-1972), Le second jour de la création, 1925 1. Lorsque j’aurai conduit l’amour en ce matin, Dès lors que ton chagrin, seul, peuplera ma tombe, Où trépassent, lueurs, nos vaines effusions, Quel sera mon viatique au risque du néant ? J’aurais donné mon âme à ces vers aboutés, Doutant de ma parole et de ce v
Biscottes

Biscottes

... Quand je croquais l’âge enfantin / Avec mes tartines de pain ... Grand-père n’avait plus de dent…Comme je n’étais pas prudentGamin, suçotant mes bonbons,Croquant le sucre et grignotant ; Alors que, dans bien peu de temps,J’aurai rejoint, vieilles saisons,Tracas, rides et cheveux blancsEt connais les chicots branlants ; Je sais pou
Tropaire abscond

Tropaire abscond

Extrait du manuscrit du « Tropaire-prosier à l'usage de Moissac », troisième quart du XI°siècle J’ai la tentation de la rimeOù ma pensée, verve de rythmeIncline aux rêves que je fais. Octosyllabe, alexandrinAux mortes eaux de mon chagrinVoici mon verbe en mes effets. Rive sans fin recommencée,Berge des mers, ensemencée,Voici la gerbe d
Méprise

Méprise

Pieter Brueghel l'Ancien (vers 1525-1565), Combat de Carnaval et de Carême, (1559), détail Dans les vents, à l’encan, coule, roule le tempsAu cadran qui déprend notre âme, au fil des ans,Et pare de rubans nos moires, nos relents. Bise la neige écrue, bises remplacent brises,Soumise à leur emprise où vont nos tempes grises,Frise qui nous d
Méprise

Méprise

Pieter Brueghel l'Ancien (vers 1525-1565), Combat de Carnaval et de Carême, (1559), détail Dans les vents, à l’encan, coule, roule le tempsAu cadran qui déprend notre âme, au fil des ans,Et pare de rubans nos moires, nos relents. Bise la neige écrue, bises remplacent brises,Soumise à leur emprise où vont nos tempes grises,Frise qui nous d
Biscottes

Biscottes

... Quand je croquais l’âge enfantin / Avec mes tartines de pain ... Grand-père n’avait plus de dent…Comme je n’étais pas prudentGamin, suçotant mes bonbons,Croquant le sucre et grignotant ; Alors que, dans bien peu de temps,J’aurai rejoint, vieilles saisons,Tracas, rides et cheveux blancsEt connais les chicots branlants ; Je sais pou
Château de mots

Château de mots

Le château de Murol, dans le Puy-de-Dôme Le prince d’UtopieA perdu son pays… Errant, destitué,Il ne sait où aller Et son trône, sans lui,S’ennuie. Triste, désemparé,Absurdement sevré, Tout désarticulé,Seul, on l’a vu causer : Il comptait sur ses doigts,Le roi. Car pour se consolerIl s’invente un palais ; Pour oublier ses maux,Dr
Château de mots

Château de mots

Le château de Murol, dans le Puy-de-Dôme Le prince d’Utopie A perdu son pays… Errant, destitué, Il ne sait où aller Et son trône, sans lui, S’ennuie. Triste, désemparé, Absurdement sevré, Tout désarticulé, Seul, on l’a vu causer : Il comptait sur ses doigts, Le roi. Car pour se consoler Il s’invente un palais ; Pour oublier ses
Frontières du dit

Frontières du dit

Kate Greenaway (1846-1901), le joueur de flûte d’Hamelin Elle brille parfois au chevet de ma nuit,Cette mélancolie heureuse, ma compagne. Je la laisse venir sitôt qu’elle me gagne,Elle qui sait si bien distraire mon ennui. Il me semble parfois voyager de concertAvec cette parente, ancienne commère. Elle chante en ma voix l’impossible chim
La ronde des mots

La ronde des mots

Ronde des mots qui tourbillonnentS’épuisent dans le souffle chaud de l'avenirBondissent sous la lune rouge du sang des opprimésLes mots fatigués qui se couchentSur le blanc du papierUn papier froissé, auréolé d'empreintesLecteurs trop assoiffés, enivrés de fraîcheurRiants de tous leurs yeux, pleurants de tous leurs cœursAmnésiques impu
Verbe mort

Verbe mort

Egon Schiele (1890-1918), Mort et jeune fille, détail (1915) À nulle foi je ne consens,Ce sont contes pour les enfants,Volutes et vapeurs d’encens,Du vide en des chœurs triomphants. Toutes ces choses sont humaines,Au lieu où la parole est vaineLes livres saints ne sont que chaines,Et servitude est en leur traîne. Asservie à un verbe mortL
Berthe et son épitaphe

Berthe et son épitaphe

Berthe aux grands pieds Gît en ce lieu Berthe aux pieds froids Celle qui choisit sa voie Elle préféra au paradis Et ses courants d’air La chaleur de l'enfer (Amy Madison)
Poésie "L'amour et le tourment" par Rémi dit Pilatom

Poésie "L'amour et le tourment" par Rémi dit Pilatom

L’amour et le tourment Parfois s‘égare mon vieux crayonEnivré de mes vagabondes penséesPar mes rêves chimériques, tourbillon De mots couchés à peine romancés Je t’écris ma passion, aussi ma peineSans retenue, souvent dans la déraisonChaque jour, je te fais reineJetant sur un vieux papier mon oraison Je t‘écris dans le temps, le n
Après l'hiver

Après l'hiver

Hiver implacable, tu t'accrochesEt la branche ploie et frissonneSous la charge vivace de ta froideur Mais, l'oiseau chante, éclosent les bourgeonsPas à pas, tendre et rassurant, il s'approcheEt s'effondre en larmes ce cœur glacéQui a figé mes rêves dans un cauchemar emprisonnésLa porte s'ouvre, le printemps m'enlaceVaincu, l'hiver s'enfuit.
Hivernales

Hivernales

Pieter Brueghel le Jeune (vers 1565-1636), Paysage d'hiver avec patineurs et trappe aux moineaux, détail L’hiver ne voudrait pas mourir,Sa blanche haleine, en fumeroles,Ses doigts crochus, roides, givreuxAgrippent coteaux de leurs vœux. Ses brumes collent aux cheveux,Sous les bonnets, les farandoles,Glissades aux pas des morveux,Qui ne se lasse