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Articles récents de cette communauté
Au jour emprisonné du fond de nos pupilles,l’iris du souvenir s’ouvre encore une foiset l’eau retrouve l’eau perdue : on n’aperçoitplus qu’un même miroir qui tout à coup scintille. pour toujours dos à dos, noués, amis parfois –qui suis-je sinon toi ? ma joue ocre de fillesent si bon ! sans pitié l’amour nous déshabilleet nou
Arnold schonberg, (1874 – 1951) le regard rouge, autoportrait
des cas d’eau décadents, décade des cadeauxdes décas dodécaphoniques que nient, faux,les marteaux des pianos préparés. mis en cagejohn, jaune musicien, ainsi contemple haut-rhin. la musique m’amuse et ma muse s’y muse.elle y monte et verdit, et j’en sais, baste, un bacqui
La forêt revêt une chasuble de mielchaque soir et son front corrompu se rallumeastres hanaps dressés sur la table du cielamphore voix des océans bavant d’écume tintent des carillons tout au fond des regardsla nuit éclate avec un fracas d’avalancheon sarcle le jardin des murmures éparsdans l’âme de petits rouages bleus s’enclenchent
... débiteur à jamais de ma propre infortune, / en entrelacs de mots je bâtis mausolée ...
je ne suis que ce lieu où l’absence perdure,étranger à moi-même, y cherchant mes contours.certes, je le connais ce corps en ses débours,cette perte, céans, qu’est ma triste rature. enchaîné sans espoir à cet amas de nœuds,en cette biologie f
Petite poussière est un recueil de nouvelles. c'est aussi le titre d'une nouvelle. " au salon funéraire, parmi les photos des adultes décédés, une seule d'un enfant, celle d'anna y figurait. t...
l'adolescence est une étape commune à tous. c'est un chemin à la fois difficile et beau. c'est l'endroit des choix, des erreurs, des bonnes action
Soudain tu décides, non, c’est ton corps qui décide, ou bien quelque chose d’autre, ton esprit, tes hormones, tu ne sais pas. mais c’est comme ça, c’est lui, c’est elle, animalement, le désir. ça pourrait être quelqu’un d’autre, de mieux, de plus grand, de plus beau, de plus riche, de plus puissant, c’est toi aussi tel(le) que
... pourquoi tendre ces mains que nul ne veut saisir ...
ça ripe, je le sens, tout s’en va de traverset je me laisse aller, rétif, vers les envers,sur le fil d’une lame ainsi le fil du boisen l’âme d’un violon au rebours des émois. puis ce rien qui parfois bascule en notre tête :on espère tantôt que tout cela s’arêteet l’on s’
Thank you, aretha franklin ! (25 mars 1942 - 16 août 2018 ) r.i.p
i say a little prayer
... croupir ; / sans rien ouïr / comment mourir ? ...
1. qu’enserre en serre le sancerre quand cerf en serf ne s’en sert ? sans serre quand erre le cancer ? 2. courir où bien pourrir mais sans souffrir ? et sûr du pire absent, sourire sans maudire, croupir ; sans rien ouïr comment mourir ? septembre 2015
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... j'ai mis sur le papier l'élan de ses bras nus ...
dans un palais sévère, une reine aux pieds nus dansait, vive, légère. et mes songes menus, parvenus à sa grève, hantés de sa métriquelà, gambillaient sans trêve, enivrés de musique. c'était, en mon poème, ainsi l'onde ludique,une stance bohême, en une ronde antique,et mon verbe su
... est-il une semence au cœur de mes remords, / suis-je de ces échos qui peuplent l’infini ...
cela file, rumeur, aux fenêtres du train,le monde ainsi n’est plus qu’en cet écoulement,ne suis-je, en ce torrent, comme une particule,qu’un fétu de matière emporté au néant ? et qu’est ce qui me tient plutôt qu’épars, céans,entier
"l'espoir est le commencement de toute chose." viens dans mes nuits bleues courir sur mon tapis de mots la vie s'enfuit au galop laissant l'espoir heureux viens dans mes nuits bleues chasser le jour qui se lève regarde au fond de mes rêves mon âme crie le merveilleux...
... d’un verbe entraperçu, chétive silhouette, / en ce port désormais j’invente un havre, un môle ...
il est racine, en moi, ce séjour enfantin,esquisse d’un sourire à l’abord de mes rimes.etais-je heureux, alors ? je ne le sais pas bien,mille petits malheurs bornaient mon quotidien, timide, gauche, tendre et si souvent déçu,cachant
Bonjour. voici mon livre chez thélès (publié par élzévir) - amour et recueillement (poésie-peintures): http://www.theles.fr/livre/evelyne-patricia-lokrou_amour-et-recueillement#.vd3xh-fd http://www.editions-elzevir.fr/livre/evelyne-patricia-lokrou_amour-et-recueillement http://www.editions-elzevir.fr/catalogue/poesie?page=8 * pour vous procur
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Un petit coin de paradis un petit coin de paradis perdu dans un gros trou qu’on ne pensait inscrit comme tant de cailloux un endroit assez tranquille sans querelle de génération où viendrait les esquilles de tant de coquins bastions un cul de sac de banlieue où bourgeois pavillons viendraient trop curieux y trancher ce cher saucisson un point
... dans les blondeurs d’été, de temps en contretemps ...
silhouettes, au loin, devant les contre-jours,lumières en éclats où culmine midi,sous le brûlant soleil se jouent des taches d’ombre.ce garçon que son chien tire au bout d’une laisse ; la femme défleurie qu’un vain amour délaisse,un vieillard échoué, perdu, le regard sombr
"qu'est-ce qu'un poète ? celui qui rêve et fait rêver." de jean-claude lalanne-cassou / on a tué charles perrault dans l'éveil du rêve les heures sont brèves quand me prend la sérénité ce sentiment d'éternité me noie dans l'absence et je perds mes sens le silence doucement respire dans les heures qui s'étirent comment retenir la paix q
Pourquoi toutes ces têtes d’orphée dans les eaux noires du soleil ? pourquoi ces débris de lyres et d’épaves ? qui sont les érinyes qui poussent ces rêveurs vers l’au-delà ? de leurs rêves, de leurs chants, ne restent que des miettes pour les fleuves gourmands.
... mais je trame, vaille que vaille, / mon calme drame sans débat ...
ce que je pense, vil magma, mon esprit le tire en sa limbe, c’est un fatras de cas, stigma, où le sens, ici bas, regimbe. en ferai-je poème ou pas, aux hiéroglyphes ressemblant ? mon verbe songe à son trépas sur sa tombe de vélin blanc. car je me rendrai sans combat, nu
Écrire écrire pour ne rien dire et s’entendre sourire un peu comme le pire et finir avec ses soupirs écrire pour ses croyances et ses idées à contenir sans aucune offrande ni aucun dieu à bénir écrire pour la souffrance qu’on n’a pu exprimer une forme de repentance de ce que l’on craint à crier écrire pour toujours savoir et ne pl
... oh, certes, je m’emploie, ouvrier plein de zèle, / à fourbir le trousseau de ta rime obsolète ...
que sera mon prochain poème, en véritén’ai-je tous mots écrits et décris tous mes maux,quel codicille encore ou bien quel addendumajouter au chevet d’un verbe impublié ? muse, vieille matrone, à toujours me lieraux apartés songeurs
... ainsi s’en va le train dans le désert des mots / de tout ce verbe creux, reflet d’une vie blême ...
il fait froid ce matin, la météo l’a dit et j’ai pas mon pépin si jamais y a d’la pluie… mais penses-tu, voyons, je n’ai pas mal au dos je suis un baromètre en pieds ! fait bon dodo ? si j’ai pas mes cachets, c’est danse d
... mais tant de ronds / les tenteront ...
les tendrons attendront, l’étendre, onze ah, tendront. mais tant de ronds les tenteront qui tente, en rond les trente troncs ? mais t’entêteront tante, laideron qui l’aideront ; etant, tairont latent, d’être on n’est un étron. juillet 2016
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"il fait trop chaud" pensa le glaçon en pleurant ...
Ton nom est là, sur ma lèvre, toujours vivant,poisson d’argent têtu qui va vers les cascadeset jaillit hors de l’eau, et de l’oubli s’évade…le mutilé croit bouger le bras comme avant. des yeux restés tendus tels des biches fuyardes,de l’oiseau empêtré dans les filets du vent,que sais-tu ? pour traverser le gué, t'enlevant,te pe
Celui qui s’est perdu tout seul dans les carpates,peut-être connut-il celle au manteau de loup,la rude créature aux sentiments jaloux,la belle sauvageonne allant à quatre pattes. sa caresse est brutale ainsi qu’un coup de griffes,et sa tanière a tout d’un fétide cachot,mais en hiver on peut s’y blottir au plus chaudde sa noire toison q
Il neige dans la cour de l’abattoirle sang bout et fume et partout s’étaleneige rouge sur la chair animaleet bleuissant sur le fil du rasoir la blancheur s’embrase de sang cailléoù de noirs corbeaux se posent et boiventje rentre ombre solitaire au villagela nuit vient on ferme les poulaillers dans le ciel obscur il neige toujoursta fenêtr
Un petit moine de goliaaima d’une tendresse infâmeun soir à la brune une femmesous un bouquet de magnolias le père hégoumène à goliaeut vent de l’effroyable crimeil mit le coupable au régimeet le punit et l’humilia quant à la belle nataliail voulut en faire une saintela mignonne en tomba enceinteet l’enfant les réconcilia depuis ce
Sans ta beauté le monde entier n’est plus que cendres sans tes lèvres je ne vois rien que les crocs noirsde la mort qui tourne vers moi son front livide sans tes yeux clairs toute lumière disparaîttoute voix meurt avant que de se faire entendrec’en est fini de l’univers on tire un trait sans ton prénom mon prénom désigne le videnéant
La femme de l’empaleurvlad țepeș roi des valaquesle roue de coups et de claquesquand lui viennent ses chaleurs vlad țepeș roi des valaquessentant poindre le malheurse fait tendre et cajoleurpour calmer cette maniaque la femme de l’empaleurmalgré tout passe à l’attaqueet son rire démoniaquefait s’enfuir le roi de peur vlad țepeș roi
Une nuit que j’étais plus pur de corps et d’âmec’est si loin je te vis en rêve te dresseret t’ouvrir ô ma fleur sans craindre le péchéune nuit que j’étais plus pur de corps et d’âme ne sachant rien alors des hommes ni des femmesje vins à toi timide et me suis vu couchédevinant tes sanglots sans bruit à mes côtésune nuit que
Clément marot, né à cahors en 1496 et mort le 12 septembre 1544 à turin
( paraphrase ) plus ne suis ce que j’ai été,mais certes, ne voudrait plus l’être,triste printemps, et morne étéme faites penser à des spectres. amour que j’ai su mal connaîtretu ne me fus qu’un songe creux,hélas ! si je pouvais renaître,saurais-je enfin ouv
Le beau tableau qu’on a làtout en haut de notre cime,c’est l’heure où passent en basfemmes aux hanches sublimes. approche-toi, frère humain,viens au dessus de l’abîme,aperçois sur le cheminfemmes aux cheveux sublimes. penchons-nous sur le rebordpour voir, c’est bien légitime,celles qui passent dehorsfemmes aux gorges sublimes. mais
Femme fœtale et lubriquela mer noire te retientpar le cordon qui expliquetes caprices reptiliens femme fœtale avaleusede flux rouge au goût de fertes dents bercent scandaleusesle chibre qui t’est offert femme fœtale enrouléedans le ventre du soleilje bois la blanche couléea tes parois de vermeil femme fœtale ô je fuseme répands entre tes
Vois comme il neige décembrea la vitre mon amourje vais mettre une autre bucheet réchauffer mes doigts gourds dans le fauteuil près du poêleon entend pleurer le ventest-il plus que nous à plaindreje me demande souvent voudras-tu du thé encoreviens t’asseoir ici plus prèspour me lire quelque chosependant que tout disparaît que j’aime ta
Oh ! si tu m’appelais, une volée d’oiseauxjailliraient de leur cage en brisant les barreaux ;des germes lèveraient par les moindres ornièresfaisant pousser des fleurs jusque dans l’atmosphère ;on entendrait tinter le carillon des eauxemues par une brusque haleine de vent chaud ;ce serait le redoux partout dans l’univers !les sources, cr
... la rive océanique, / aux sédiments porteurs de notre humble faconde / exhibe nos marées ...
écume, création, plutôt qu’une scorie,nous sommes cet ailleurs où parle un étranger,ce lieu pour le langage où le verbe culmine,cette tourbe enfiévrée où l’univers s’anime. diérèse inconsolée qui empourpre une rime,solitude intimée
Respirations sans souvenir vous avancez dans l'idéal d'un avenir et c'est déjà pas mal
Sur ta main maladroite on ferait un roman(froide comme un métal terni, une fourchette).qu’on donne un coup de balai sur le restant :ton œil de flaque d’eau et ta bouche aigrelette. de gaîté, plus de quarante dents m’ont poussé.tu ne comprends rien, j’ai bataillé dans le vide,disons à tous ces gens que tu en as assez.ils trouveront ch
Bel épi de maïs, tout gonflé dans ma bouche,cette sève, ce lait qui me coule au mentontémoigne éloquemment de l’appétit farouchequ’a fait naître en moi ta couronne de crins blonds. dur épi de maïs, j’ai croqué dans ta tigeet savouré le grain frémissant tout au bout.puis, agrippant des mains tes muscles callipyges,je t’ai fait m
Une légende grecque énonce que la filledu roi d’argos vécut captive d’une tour.celui-ci, pour ne pas qu’elle connût l’amour,barricada sa chambre, en fit une bastille. mais le dieu l’aperçoit et son œil soudain brille.par delà murs épais et rideaux de velours,il s’éprend de l’éclat que répand tout autoursa peau d’ambre et
Le beau matin, sur le sentier pédestre, la marche de la rivière rythme, mélodieuse, un orchestre de chênes centenaires. son chant, langoureusement se déroule sur la promenade de pierres qui s’écoulent. une souriante échappée, au creux de son lit sinueux jonchée de dentelle de mousse. elle visite d’un coup d’œil ravi la vallée cath
Brune femelle gospodaraux ongles longs qui m’ensalivestoute la bouche avec tant d’arttrempe ton doigt d’huile d’oliveet me l’enfonce comme un dard
Remède tiré de amour () suivi de âme tourmente () de lokrou evelyne patricia
Voici un extrait de remède tiré de mon livre amour suivi de: remède le téléphone sonne, sonnevéritable tambour qui résonne et résonne encoremon coeur fait boumboum et boum encoredans tout mon corpsc'est un acceptable feu d'artifice nous ferons mentir les pronostics changer les statistiques nous ferons au mariage plein d'éloges tout au long
J'ai couvert ta peau - toute ta peau si pure - de mille embrassements pour la mettre à l'abri de toutes les morsures
Tes yeux sont de serpent. toujours ils me fascinent,tes yeux du même vert que ce sinistre étangdans lequel, attirés par ses eaux patelines,se sont noyés tant de promeneurs imprudents. yeux verts, fourbes, menteurs… plus je les examineen m’arrêtant ici, tout près, juste devant,plus je vois miroiter une face félinedont il reste la trace en
... la peur ne quitta plus, de longtemps, mon jeune âge ...
je me souviens du jour où mes petits petonsquand j’y pense, grand dieu ! ne touchant pas le sol ;au doux temps où l’enfance est, promesse, un envolau printemps, quand tout est boutons et rejetons ; un jour, dis-je, d’horreur, ma confiance croula :je vis une araignée au sortir de
Mousse d’ail ô mousse d’ailoù est passé le pilon ?j’ai ôté mon pantalonelle a gardé son chandail mousse d’ail ô mousse d’ailje suis un pauvre garçonj’ai perdu mon caleçonelle s’est mise au travail mousse d’ail ô mousse d’ailcette femme autoritairea l’âme et le caractèreplus noirs qu’un guerrier masaï mousse d’ai
Pourquoi partir, pâle printemps ? plissure primordiale, poésie primitive ponctuant, par petites piqûres, pleines phrases perlantes, palabres par poignées ! passe, printemps pur, palinodie pénétrante. pourtant promets-moi: protégeras pensées perdues prononcées pour perdurer
Enfants aux pieds durcis aux bouches aurifèresregards pleins de fumée et visages noircisun torrent nous emporte on ne peut rien y fairede l’espagne au pérou de rome à tbilissi sorcière à l’œil de braise et sourire amincimarécage tabou d’appétits mammifèresnos farouches beautés sont des hommes aussienfants aux pieds durcis aux bouch
Qu’ai-je dit ? presque rien. o, tant de sentimentse perdant, de beauté vouée à disparaître !jusqu’à l’atroce instant de quitter tous les êtres,j’écrirai sur l’amour infatigablement. ce ne fut pas le chiot jappant aux pieds du maîtreque notre amour : ce fut le volcan écumant,ce fut l’oiseau phénix qui, en se consumant,peut chaq
Souffle un étrange vent sur les jardins du monde,et il ne m’a pas oubliée.je croyais aux fruits mûrs, aux baies rouges et rondes,aux choses accomplies, pliées, réconciliées. séisme vie chaleur orage ébranlements...le vent dégage les allées,je crois en le pouvoir de notre entendement,et toute chose a commencé par être née. rugit un ve
Le fleuve lent de l’âge en nous trace sa voie.je me laisse porter comme par un amant.au fil des ans, tu me serres plus tendremententre ces bras dont je connais toutes les soies. la jeunesse, le feu, les accords qui flamboientsont de vieux souvenirs pour nous dorénavant,qui échangeons, sereins, un sourire en buvantles mêmes vins d’hier avec
... se disant « la vie c’est pas drôle ! » / il s’en trouve un, qui n’est frivole ...
parfois dans la cours de l’écoleon se moque et puis on rigoleon est petit, c’est pas méchanttant pis si tu n’es pas content ! « rapporteur ! paquet sans ficelle !ferme ta boite à camemberttu l’ouvriras pour le dessert ! »à l’école on c
Car tu étais ô roumanie une pastèqueet moi fils du désert je me faisais couteaupour mieux te fendre en deux laper toutes tes eauxmordre dans la lumière atteindre à ton noyauau soleil au corail de ta chair intrinsèque car tes chansons ô roumanie étaient d’ivresseet m’appelaient moi le barbare qui entrevisdans tes plaisirs brûlants dans
Nous guérissons, tout doucement, comme un sapin.seuls au milieu des bois, nous pansons nos blessures.rien n’arrête le sang. par mille autres cheminsmontent l’ambre odorant et la résine obscure. elle est de soie. c’est un nid, un drôle de trucplein d’abeilles et plein de vie : la cicatrice.toutes les voies, partout, charrient de nouveaux
Ma bien-aimée n’est pas une porte d’église !sitôt que vient le soir, dans les lumières grises,bandant sa cuisse souple et ses tétins cerise,elle ôte pantalon et culotte et chemise. lors m’attendant drapée de sa cambrure exquiseau velouté de pêche, elle me juge, assise,toute nue, exhalant ce parfum qui me brise,et sa crinière flotte
Arbres lactescents, arbres noirsse dressent nus et solitairesdécor de jardin funérairearbres lactescents, arbres noirs au parc les regrets prolifèrent… plumes blanches zébrées de noirun oiseau à la voix amèretraverse le parc séculaireplumes blanches zébrées de noir les spectres tiennent séminaire… feuillages blancs, feuillages noirsa
L'explication du monde tient sur ta peau et sans un mot je la caresse
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