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Fleurs de poètes

Poésies en tout genre, textes nostalgiques, mélancolie... Bienvenue à tous ! Communauté gérée par Paloma

Gérée par Paloma

Tags associés : poème, amour, coeur, mot, poésie, poète

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1383 posts

21/07/2015

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Articles récents de cette communauté

Sans Galathée

Sans Galathée

Jacques Stella (Lyon 1596 - Paris 1657). Allégorie de la sculpture, ou Pygmalion et Galathée. La gravité,Sans gravitéGrave l’ite, Car alité,Gare à citerL’égalité, Légal, le thé,Sans GalathéeN’est cale athée. novembre 2015
Sans plus de vie

Sans plus de vie

... Sans forme, ainsi les oripeaux, / Sans plus de vie que l’apparence ... De mon habit de noir désir, J’ai fait l’apparat de mon doute Frotté l’horreur de ma déroute Où la souffrance vient gésir. Et je me suis payé de mots, Paroles comme des babioles, Mes dérisoires paraboles À mes lèvres, seuil de ces maux. Extase en la divine ab
Projections

Projections

Etre parent, Serait-ce savoir quand s'effacer et comment? Pour laisser la priorité à l'être adoré Tout en lui prouvant Que nous sommes disponibles à chaque instant S'il ressent le besoin de trouver refuge dans un foyer aimant. Etre parent, Apprendre à choyer Sans demander de reçu pour autant. Lâcher prise sur un hypothétique amortissement
Etats d’âme du clown

Etats d’âme du clown

Honoré Daumier (1808-1879), Clown jouant du tambour, détail Un clown à le droit d’être tristeMais seulement s’il n’est en piste :Dans le cercle où s’en va l’artisteIl ne faut pas qu’il se désiste. Mais quand la lumière, les bruits,La foule des enfants, leurs crisSont repartis, de la magieC’en est fini, des queues de pie. Réson
Rouet d'amertume

Rouet d'amertume

... Et puis enfin confit de tout ce repentir / ... Contempler son absence au quatre coins du ciel ... Heurter à chaque pas un autre souvenir,Sentir monter en soi la vague qu'on veut taire,S'enfermer dans le deuil à oublier de vivreEn refusant de voir le moindre éclat du monde. Perpétuer ce mal qui nous fore et nous sondeAgonisant dans l'onde o
Que nul n’enraye

Que nul n’enraye

... Que nul n’enraye ! ... Nattes Et casemates Ne sont mates ; Ces nœuds Sans haine, eux, Sont hideux ; La termite Ermite, N’est qu’un mythe ; On note Que l’internaute Est terne hôte ; Mais connûtes- Vous l’anacoluthe Des Carnutes ? Là ne raye Ni n’embraye : Que nul n’enraye ! août 2015
Adieu les jours

Adieu les jours

... Adieu bals et flonflons, / Adieu la vie, adieu les jours ... Sur mon prochain gâteauD’anniversaire, disEn guise de bougies,Ne mettrait-on des cierges ? Autant que nous pourrons,Nous y essouffleronsEt soufflerons, en rond,À perdre notre haleine. Puisque la coupe est pleineEt le temps révoluAllons, n’en parlons plus... Adieu la vigne vierg
Art de la conversation

Art de la conversation

Tant que l’on peut parler de soi,Flatter le seuil de son ego,Se mettre en scène, dégoiser,Parler sans écouter personne ; Et de sa propre nullitéProuver une vaste inculture,Frappée au coin du lieu communUne pensée de pacotille ; Tant que l’on peut, de sa télé,Faire source de son savoir,Université d’imbéciles ; Tant que l’on peut s
Ma simple quête

Ma simple quête

Hendrick Martenszoon Sorgh (vers 1610-1670), Le joueur de luth, détail N’écoute donc pas ma chanson,Ne sont que vers de mirliton,Brise d’avril sur l’horizon. C’est là mon humble ritournelle,Las, ne lui cherche point querelleSi passe un jour en ta venelle. Ce n’est que lame de mon âme,De ma flamme une simple trame,Calme, évadée de mo
La levée d'écrou

La levée d'écrou

... Je serai quelque jour prochain, / Rendu à ma levée d'écrou, / Délivré de toutes mes craintes ... 1. Mais, je n'ai jamais cessé d'être ! Et qu'est ce donc en moi qui change, Suis-je autre, en devenir, toujours, Divers au chant de l'unité ? Et si, dans quelque éternité, Demeure l'écho de mes jours, Quel sera-t-il au chœur étrange, L
P’tit batteur

P’tit batteur

Il avait le visageD’un angeRockeur,Le p’tit batteur ; Les cheveux longsEt un marcelPour exhiberSa grêle silhouette ; Celé, presque au reversDe sa batterie,Derrière un mur de son ; Il domptait la matière,Chair de sa percussion,En sa propre effusion. février 2016
Dans la trame des vents

Dans la trame des vents

Photo : http://www.sophiechenko.com/spectales/contes-vagues-vent/ J’épie au fil des mots la couleur de mes rêves,Je cherche au nuancier où sont fugaces grèvesLa palette infinie de mon remord futile,Et j’y drosse l’écho de mon verbe fertile. Mon sillage effacé dans la mer sans repos,Bercé sous les azurs, emporte ses dépôts,Paroles arr
La dupe

La dupe

... En perce, dans nos mains avides, / Le sable coule entre nos doigts ... Peu à peu dupe de soi-même, On s’échafaude un avenir, On dit je veux, on dit je t’aime, On croit bâtir ou bien tenir. Mais vivre ruine l’infini, Chaque jour en soi retranché Nous emmène où le soir finit, Vain promenoir où se cacher. Éphémère sous l’horizon
On dîne, Ondine

On dîne, Ondine

... Pour amuser la muse, / Cornes et cornemuse, / Elle ruse, l’Ondine ... Le doux papa d'OndineQuand on lui dit qu'on dîne,Ne se radine pas ! Comme il est un poèteIl dit que dans sa têtePousse un théorème. Pour cet être, l’esthèteQui demeure une arpète,Certes, c’est un problème ! " Allez, tu viens, papa ! "Elle est fine, l’Ondine,E
Cantor

Cantor

... Et je m’abreuve en lui, cataracte d’amour / Où je renais, humain devant le point du jour ... Souvent je viens à Bach un peu comme un noyé Et sa puissante main retient, au bord du vide Où je voudrais m’enfuir comme le dévoyé, Hors l’âme dévastée où bat mon cœur livide. Et, dans l’ostinato des fugues et chaconnes, Ou dans la
Cantor

Cantor

... Et je m’abreuve en lui, cataracte d’amour / Où je renais, humain devant le point du jour ... Souvent je viens à Bach un peu comme un noyé Et sa puissante main retient, au bord du vide Où je voudrais m’enfuir comme le dévoyé, Hors l’âme dévastée où bat mon cœur livide. Et, dans l’ostinato des fugues et chaconnes, Ou dans la
Chevet de l’absence

Chevet de l’absence

Auguste Renoir (1841-1919) Après le Déjeuner, détail C’était l’ami d’un soir… Une fois par semaine Il s’en venait, bonace, affronter les cancans. Nous parlions de la pluie, du beau temps, des boucans Rien qui soit vraiment digne, ici, que m’en souvienne. Et puis de nos tracas, de nos vies, des enfants ; De cent choses qui font l’
LE TALISMAN

LE TALISMAN

LE TALISMAN J'ai le pouvoir de vous procurer la sérénitéD'apaiser les tempêtes brisant l'harmonie de vos joursDe protéger la flore et la faune aquatiqueAfin qu'elles adoucissent les rigueurs de votre devenir J'ai le pouvoir d'accompagner le vol éphémère des papillonsEt les doux battements des plumes légères des oiseaux J'ai le pouvoir d'o
L’inconsolé

L’inconsolé

... Petit garçon rêveur je fuyais le réel, / Habité sans savoir par l’angoisse mortelle ... Quelque chose à jamais semblait perdu pour moi, Confusément gâché dans le jour sans promesse, Et je pleurais, enfant, silencieusement Dans ma chambre, le soir, et sans consolation. J’avais compris déjà le prix de l’illusion Et, sans que rien
Combien de temps encore par Evelyne Patricia Lokrou

Combien de temps encore par Evelyne Patricia Lokrou

Bonjour. Voici " Combien de temps encore ?" , texte écrit pour un appel de textes: Combien de temps encore ? Par Lokrou Evelyne Patricia Je vis dans le vent de mes rêves retrouvés ; Je regarde les silences de tes yeux, Ces caresses violentes comme les vagues Des tempêtes soudaines et déchaînées. Je nage dans les désirs fanés de tes yeux; C
Les tables de la loi

Les tables de la loi

Gustave Doré, (1832-1883), La Bible, Esdras montre la loi de Moïse, détail La raison n’est jamais que celle du plus fort,Depuis l’aube des temps, prendre est l’unique loi ;Du loup et de l’agneau, d’Ésope à La Fontaine,Même crocs, mêmes dents pour l’homme carnassier. Silex, glaive, épée, bombarde, cuirassier,Ogive nucléaire et
Déductions

Déductions

L’union fait la vigueur,L’oignon, lui, donne l’heur,Et l’pognon bonne humeur. Le rognon fait l’bouillon.Le moignon, l’air couillonEt toi gnon l’horion. Le mignon c’est tout commeLe trognon c’est la pommeSignons donc cet axiome. avril 2010
Océan songeur

Océan songeur

... Je fais de mon chagrin et l’embrun et l’écume / D’un océan songeur fait d’heurs et de rumeurs ... Chaque jour je dérobe au quotidien cuisantLes gouttes de rosée d’un nectar bienfaisantDont j’arrose, rêveur, en mon vert potager,Chaque plant qui, dès lors s’y veut bien propager. En mon verger de mots, les arbres sont un porche
Confusion

Confusion

Wilfred Jenkins (1857-1936), Port sous la brume, détail Je me suis réveillé d’une mauvaise nuit, Maussade et tout peuplé de ma désillusion, Comme ce passager dans la brume du port. Accastillé, pourtant pareil à l’oiseau mort, Empli d’une trop vague ou trop vaine effusion, Désorientés, mes pas, dans l’espace où je fuis. Hélas, en
Les ruines de Pella

Les ruines de Pella

Sur tes ruines, Pella, j'aurais voulu dire Que tes mosaïques brillent de leur moire, Que tes scènes dentelées jouxtent le savoir, Que la chasse te préoccupe sans le redire! La chasse aux lions ou aux cerfs t'a loué Aux archéologues de tout horizon lointain Tes histoire sensualité, éternité et refrain Tes renoms t'ont apporté louange et be
Endocrinologie

Endocrinologie

... Plus qu’un duo de nonnes ... L’iléonDe Léon ; L’intestinDe Baptistin ; Le péritoineD’Antoine ; Le PancréasD’Andréas ; Et le duodénum,Plus qu’un duo de nonnes, S’endoctrinent au logisDe l’endocrinologie. août 2015
رماد اشتدت به الريح

رماد اشتدت به الريح

رسالة من قلبي الخائف .... الموت .... لاأحد يخاف سكرة الموت هي الشيء الوحيد الذي لم يجربه أحد ثم نجا وعاد ليسرد لنا ماآلمه ... لهذا نمرح في الدنيا كثيرا ونحسب أن عقدنا وإياها لايزال طويلا ... ولكنها تأت
Au charlatan d’airain

Au charlatan d’airain

... Tu existas naguère au souffle qui est mien, / Toi, la proche inconnue séparée de mon sein... Quelque chose me trouble, en moi tremble soudain,Est-ce mon cœur qui doute en cet amour ancien ?Il était ma redoute aux ciels ultramarins,Oriflamme songeur battu d’azur serein. Mais, dans le soir montant, la parole survient,D’un chœur informul
Antériorité

Antériorité

... En cette épure douloureuse / Invoquée par le firmament ... En moi se mouvait la musique, Elle était la chose première Mais j’ignorais alors son nom, Présence intime à toute errance. Avant de naître en cette enfance, Avant que d’être ce prénom, Forme en la nuit, fors la lumière Elle dansait, ange mystique. En mon doute empli de rai
en mon humble réduit

en mon humble réduit

... Pour l’heure ai l’esprit gai ... / Je savoure d’un trait, / Ce bonheur incongru dont je me sens guérit ... Il me vient ce matin l’onde à l’humeur légère, Attablé au clavier de la machine à dire Mes doigts volent sereins, heureux dans la pénombre, Et content ce refrain où mots sont valse lente. Voici pour une fois que je ne me
Cannibales

Cannibales

... Et cette faim de soi, en notre âme farouche / Qui lance vers la nue un désir aux abois ... La chair tendre d’un arbre écoulée dans ma bouche En croquantes issues ; pommes sures, noisettes, Brisures, craquements, cerneaux, noix et noyaux : Offrandes de la vie que parcourt la semence. Et ce flot continu aux veines du silence, Mélange d’i
O sapientia

O sapientia

... Ainsi j’aime au logis, / Où l’estime, en lot git, / Mon étymologie... L’ancien « sapience »A donné patience,Mais pas science. ÉtrangeFrange. Quand le linguiste éthiqueTique en sa linguistiqueLe codexA l’index Sans plus d’appendiciteSon appendice cite. Ainsi j’aime au logis,Où l’estime, en lot git,Mon étymologie. Le lexiqu
O sapientia

O sapientia

... Ainsi j’aime au logis, / Où l’estime, en lot git, / Mon étymologie... L’ancien « sapience »A donné patience,Mais pas science. ÉtrangeFrange. Quand le linguiste éthiqueTique en sa linguistiqueLe codexA l’index Sans plus d’appendiciteSon appendice cite. Ainsi j’aime au logis,Où l’estime, en lot git,Mon étymologie. Le lexiqu
Sans hâte et sans désir

Sans hâte et sans désir

Edward Munsch, (1863-1944), Auto portrait devant un ciel bleu, 1908, détail Tu voudrais espérer quand tout montre l’automneQu’au lieu de la déroute sombre et tourbillonneL’œuvre de tes reins ? Lorsque l’hiver approche,Au brutal apparat des souches, de la roche, En ce désert blessé ? Ton masque de douleur,Fardé de noirs dépôts, dép
Glose d’espérance

Glose d’espérance

... Le corps en berne, cœur en perce, l’âme folle / J’immole mon poème aux travées du non-dire ... En vérité cela est bien triste à mourir,Tel l’« Usque ad mortem », d’une antique prière :Quand ce n'était qu’un mot, désincarné et vague.Frileusement réduits au manque qu’il génère, Dans la calme torpeur du mal où il prosp
Chiffe

Chiffe

" ... Tel chiffe dérisoire Dans le néant notoire ... " Dès qu’on parle on s’invente. Et ces mots que l’on tente Pour habiller nos jours Du même vain discours ; Mensonge, vil satrape, Illusion qui s’épate À force de miroir Où il n’est rien à voir ; Ressassé, répété Où nous avons été Hier, jadis, celui-là L’inconnu qui par
AGHIA TRIADA

AGHIA TRIADA

Au détour de tes pierres dressées vers le ciel Je me promenais sereine au cœur des monastères Toutes les faces de tes charmes invoquaient le ciel Malgré les bus de touristes parcourant leur terre. Sur un des rochers surgit l’incroyable Aghia Triada Qui se tait avec les crépuscules aux chants orthodoxes, Qui se complait avec les cigales aux
En l’ombre qui m’invite

En l’ombre qui m’invite

George Bellows (1882-1925), Paddy Flannigan, détail Si je songe à l’enfant trahi,En moi s’épanche un lourd chagrin,En mon sein, où murit ce grain,Comme un souvenir me salit. Je n’ai nulle réminiscenceD’avoir été cet abusé,Pourtant je sais cette nauséeQui poisse la rive d’enfance. La parole est la seule issueAu cauchemar qui nous
Fleurs immatérielles

Fleurs immatérielles

... Abreuvant d’idéal les fleurs immatérielles / Que j’esquisse aux frontons des rimes d’obsidienne ... Chanter, chanter toujours, malgré le mal en soi, Avancer, calme et droit, une note après l’autre, Là où la mort nous mène, au baiser de Charon, Sur l’esquif, en viatique, un chant pour ce larron. Ainsi le chantre abstrait de sa p
Frontispice propice

Frontispice propice

... Ici, étant le frontispice / Que je glisse / Propice, / Avec malice ... Le poète à ses heuresEt celui du dimancheParfois se prennent par la manche. Ils s'en vont voir, voire, Celui du temps perduEt tant et plus,Pour boire un verre de plus. Est-ce, ma nièce, un crime Mais si,MessiesDedans leurs cimes, Ces fripons en font une rime ? Et revienn
À toutes nos enfances

À toutes nos enfances

... La trace en nous, blessée, de toutes nos enfances ... Au plus profond, toujours, de cette tourbe blondeCreuser, sans départir, en la presse du monde,Et chercher un recoin où parle le silencePour décrier l’écho de la molle abstinence. Et reprendre le cours, dans le discontinu,D’un dialogue, discours toujours interrompu,Avec soi-même ou
À l’ovule avalé

À l’ovule avalé

... Au Valais / Cavalé / Le valet / L’enleva ... Allez, vaL’aléaDes valléesSans allées. Au ValaisCavaléLe valetL’enleva. S’élevaLe voletOu volaLa volée. Ce veau-làD’Avila,DévoluL’a voulue. Et l’ovuleAvalé,L’a vu leRavaler. novembre 2013 ExpoRevue,Guide des Arts,Art,Artistes,Expositions,Arts Guide,Guia de los Artes,Kunstver
Et soudain la vie (carnet de voyage)

Et soudain la vie (carnet de voyage)

Le jour s'est levé sur une recherche de tranquillité. J'avais pour sensation d'avoir perdu mon inspiration. Ma flamme s'en était allé dans de lointaine contrées... Il me fallait te retrouver oh toi la muse qui guide mes pensées ! Où t'étais tu cachée ? C'est en quête de tes idées que je suis parti te retrouver. Mais le voyage allait êtr
À la p’tite semaine

À la p’tite semaine

Un calendrier, dans l’ancienne Egypte, il y a près de 5000 ans, dans le temple de Karnak, à Louxor S’amène, amène,Ma semaine… À l’un, dis-je à lundi ? À l' amarre à mardi, À la mer que redit mercrediSi je dis à jeudi, Que vendre, dit, vendredi ?Ah, ça, me dit samedi Il te reste dix manches : À dimanche ! novembre 2008
Au chant de l’équinoxe

Au chant de l’équinoxe

Antonio CANOVA (1757-1822) Psyché ranimée par le baiser de l’Amour, détail De même on peut pleurer de joie, On peut sourire de douleur, Mystérieuses en nos crânes, Peines, bonheurs, ont mêmes vannes. Et l’âme se trouble confuse, Bouleversée, longue, diffuse ; Notre psyché, telle un fouleur Piétine où l’inconscient nous ploie. Mort
Racontars

Racontars

... Nous, inouï, disent Inuits / Sommes ici, en somme, ainsi ... Je vais vous compter mon histoire,Un, deux, trois quatre ; un, deux, trois quatre ;Elle déborde du grimoire,D’une page fait son théâtre. C’est l’histoire de l’addiction,Cinq, six, sept, huit ; cinq, six, sept, huit ;À l’addition de la diction,Un dicton, dit-on, de jésu
Fleurs, fleurs, fleurs.

Fleurs, fleurs, fleurs.

Fleurs en papierCouleurs fanéesFleurs en soieCouleurs en émoi Fleurs en perlesCouleurs fidèlesFleurs séchéesCouleurs ravivées Fleurs peintesCouleurs feintesFleurs brillantesCouleurs chatoyantes Fleurs réellesCouleurs sensuellesFleurs en tissuCouleurs fichues Fleurs en cristal Couleurs boréales Fleurs en pierre Couleur mystère Protégé par
Vers les hauteurs

Vers les hauteurs

De la main du Maître de Leipzig, ces quelques mots : Choral Da Capo // Soli Deo Gloria Sourd au monde, souvent, j’ai mes conversations Que nul ne vient troubler avec un maître ancien ; La fugue sous ses doigts y peuple mon errance, J’écoute en cette voix où parle mon silence. Et son discours, porté aux ailes de mémoires É veille ma pens
Terre natale

Terre natale

Comme la caresse du vent entre les feuilles de bananier Comme le doux chant de barbican dans les branches de cocotier Comme la danse de l’océan sur le sable fin de Limbé Ainsi m’es-tu chère, terre natale chaude et douce sous mes pieds Plus précieuse que des opales Etoile sous laquelle je suis née A chaque fois mon coeur s’emballe lorsque
Cigale

Cigale

... Il n’est point d’hémistiche, il n’est point de césure, / Dont ne sonne ton crâne en sa chauve tonsure ... Au carnet où s’incarne ma verve brumeuse,Un crayon de papier, la mine un rien songeuseGriffonne, à l’envolée d’une rime trompeuse. É trille, en triolets, poète, ta mesure,Il n’est point d’hémistiche, il n’est poin
Créature

Créature

... Et c’est un chœur en nous, ce lieu qu'on dit une âme ... Je me suis approché de ma béance intimeEt, penché sur ses bords, contemplé cet abîme ;J’ai scruté mon néant et j’ai aimé sa nuitOù mon âme, ulcérée, fut prête à se dissoudre. Qui donc a vu l’orée sans désirer s’absoudre,Au ciel matutinal, du mal en nous induit
Poésie " Renaissance " par Rémi dit Pilatom

Poésie " Renaissance " par Rémi dit Pilatom

Renaissance Il cueille des bleuets Écrit des messages d'enfant Se fond dans ses couleurs Pourpres et volatiles Recueille les larmes Le sel de ses amours cassés Un soir près du rivage Il a trouvé son message Dans la mangrove Sous un Mangala Dans ses amers troublants Elle perdait tête et pieds Éprise, dans les griffes Aigres douces de l'hydre S
Engeance courtisane

Engeance courtisane

Le microcosme relié au macroscosme, selon l’humaniste Robert Fludd, (1574-1637) Un voyage de plus aux trames quotidiennes, Trajet sans conséquence en ce morne séjour, Prison du temps, meule grégaire, vaste pressoir Où, de fruits sans passion, amers, nous nous changeons En l’huile maculée de multiples rouages. Elle n’est pour nos mains,
Raide Iliade.

Raide Iliade.

Mère, d’Homère / Se parsemèrent / Mythes, chimères, Aux phonèmesMêmesDe Polyphème, Ainsi, Sisyphe,Si chétif incisif,( Aussi si décisif ) Tant taleDe TantaleLa gale, Qu’aux reculsMajusculesD’Hercule, S’entrave auxCent travauxQu’être have vaut. De Prométhée,Qui promettaitMais trop n’était, Mettez mes dés,Disait MédéeMais s
Le loquet du laquais

Le loquet du laquais

... Au plat de ce loquet / Claque, hélant en sa cours / La plaque à ce laquais ... Fredonnant mes fredaines,Décale, calembourAu bourg où je m’écale,Là, mes calembredaines ; En calant ma bedaineAux talents de mes calsDes cas lents, alentour,Aux calanques mondaines ; Au plat de ce loquetClaque, hélant en sa coursLa plaque à ce laquais ; Mai
Rimes plates

Rimes plates

Gustave Doré (1832-1883), Don Quichotte,détail À la recherche d’une idée,En maugréant sur mes claviers,Je ronchonne, en frappant les clés,Mais rien ne vient en mes brisées. Mes mannes ridiculisées !En vain, mes dicos bien sarclés,En vain parcourus, mes halliers,Grattés, poils de ma joue ridée… De mon hiver environné,Mes pauvres vers
Comme la neige

Comme la neige

... Ainsi la vie nous offre-t-elle / L’éclat d’un songe en devenir ... Quelle trace aurai-je laissé,Dans l’âme neuve de l’enfantAssis un jour à mon côté,Humble parfum du court instant ? Quelle graine aurai-je semée,Quel germe en la terre ingénue,Pousse peut-être un jour levéeQui me cherchera dans la nue ? Je ne sais rien de ce mys
Ante mortem

Ante mortem

... Sémaphore je suis d’une vaine imposture, / La morphine est le lieu d'une humble déchéance ... Je vois l’ombre, parfois, au plein cœur de la nuit,N'est-ce que l’ombre, enfin, ou bien est-ce l’ennui,Par cette porte étroite où un monde surgitQui s'ouvre, cauchemar où nul verbe n'agit ? Je suis ce spectre hideux dédié à la lune,Qu