Pris à la fac un kir avec un fakir, qui rafla ( qui ? ) un rat avec ce frac, ire ?
voilà bien longtemps, ma foi, que je n'ai plus servi ce journal... point de mets virtuels, en ce mois de mai, dans ma maie. mais oui, plus que jamais je ne m'y mets, ni la mi-mai, ni la fin mai. mais si j'ai l'air fin, plutôt que faim, est-ce ma fin ? point angkor
Lionel Droitecour
Lionel Droitecour
Sauf mention contraire, je suis l'auteur des textes publiés en ces pages.
Je vous en laisse la libre disposition, la poésie n'étant, à mes yeux, qu'un acte gratuit.
Lorsque, sous le ciel d'une autre moisson, vous délierez ces gerbes, peut-être aurez-vous une pensée pour le semeur...
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Les vieilles lettres
Je vous offre, chaque jour, un poème sorti de ma boîte de pandore
Lionel Droitecour
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Journal de bord
Un bulletin de santé régulier et l'état des lieux de mon duel avec le méchant crabe aux pinces noires
Lionel Droitecour
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Articles à découvrir
Un simple aller-retour d'un bout du couloir à l'autre, avec tanguage et roulis ...
l’ère est action et les réacs, à sion ! rien de tel que la promesse d’une bonne histoire de fesses pour voir chacun tendre l’oreille, voire l’oreiller… l’humaine nature n’est pas sans rature. l’œil égrillard aime à se griller sur les parties ch
... à se construire sur un manque, / on est une sorte de dette ...
elle a voyagé sur ma peau,la cicatrice d’autrefois,celle de ce coup de ciseauporté d’un geste maladroit. parmi les rides, désormais,presque invisible, trace éteinte,à l’effacée elle dormait,echo d’une ancienne complainte. on se raconte et on se ment,mémoire est miroi
... la vague, en chaque instant, revient sur le brisant, / face à cet infini nous restons des enfants ...
il est en nous, offerte, une raison funèbre,penser à autre chose, en cette finitude,qu’au seuil dernier n’est-il un vain déguisement,masque pour travestir notre livrée d’automne ? ainsi nous en allons, quand le printemps foisonne,fle
... ainsi sonne au ciné, / élimés, les mélismes ...
le gynécée turbineaux rimes magnanimes,dont la mine combinel’isthme au mime de nîmes. laminée sa machine abîmée se ranime en fine paraffine en l’âme où l’on s’arrime. fini pas raffinédes farines infimeson s’infirme, aviné,en la marée des firmes. on fit mirer l’inné se m
Lionel a mis le nez dehors ou : " hors d’elle, la mine n’est le lio ! "
si « en mai fait ce qu’il plait » il est bon de se rappeler qu’« en mars, le fond de l’air est parfois un peu garce ». certes, aux rives du lac léman comme ailleurs, le temps reste clément, maraud, mais il était un peu givré, le yaunaile pour affronter la temp
Un(e) interne surbooké, jamais la(e) même, qui vous annonce tout de go qu’elle(il) n’a au mieux que vingt minutes à vous consacrer. avec, dans la poche de sa blouse, un téléphone qui carillonne 2 ou trois fois pour lui parler d’un autre malade, histoire de vous bouffer quelques-uns de ces précieux instants. puis une infirmière passe en
En bute ou en butée, tel le débiteur de shylock, j’ai payé mon écot d’une bonne livre de chair...
vu de loin, j’ai encore l’air entier, plutôt qu’en tiers ( et resservez-moi un bon demi, svp !). pourtant, tel le pâle et infortuné antonio du « marchand de venise », de shakespeare, ( qui lui, cependant, en réchappa), me voici bel
Je m'étais promis de ne parler ici que de ma santé et de rien d'autre, si possible de manier l'humour à froid, dans ses nuances les plus noires, pour mettre de la distance entre ma peau d'oripeau et cette saloperie de maladie de merde qui me bouffe de l'intérieur. et ça dure ainsi depuis près de deux ans... mais voici que cette ordure gagne l
... tu te fais une norme d’une forme close, / rose de rhétorique au pavois d’une glose ...
je grimpe quatre à quatre au quatrain de mon art, l’écart en mon verset déversé au rencart ; elle sonne au sonnet l’hémistiche ringarde, je ne puis guère, ici, que rimer par mégarde. poète, anachorète et valétudinaire, tu pérores narquois