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Fleurs de poètes

Poésies en tout genre, textes nostalgiques, mélancolie... Bienvenue à tous ! Communauté gérée par Paloma

Gérée par Paloma

Tags associés : poème, amour, coeur, mot, poésie, poète

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21/07/2015

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Articles récents de cette communauté

Plainte des vivants

Plainte des vivants

Katsushika Hokusai, (1760-1849), Prunier en fleurs, (détail) Tout comme les feuilles d’un arbreVont du printemps jusqu’à l’automneLas, rien n’est gravé dans le marbreOù l’éphémère papillonne. Le tronc qui porte ce branchageOù naît un jour la multitude,Aux vents d’hiver, nu et sans âgeAgite sa silhouette prude. Bien sûr il est
Pluie d'encre.

Pluie d'encre.

S'il t'arrivait, dans le flot de tes pleursDe me voir monter dans le taxi de la Dame à la longue robe noireSi, sur le siège arrière j'étais respirant et plein de vieAvec pour seul bagage au détour de mon dernier soirMon corps couvert de tatouages en couleurs S'il arrivait que tu sois en retard à l'heure du rendez-vousEt qu'il devait rester un
Si mol, y erre

Si mol, y erre

... Les escarpins / Peints de Sapin ... L’ami sans tropeDu misanthropeOù va l’amarreDe l’avare ; Les escarpinsPeints de SapinSans retard truffentLe Tartuffe, Et les précieusesSi près, si gueuses,De Trissotin Troussent latin,Tout en déjouantLe fier Don Juan. décembre 2015
Noroîts

Noroîts

Aquarelle marine d' Isabelle Jambon Et, sans se récrier, tenter un nouveau jour,Chercher cette balise en le vert océan,Ce brisant redouté où guette l’échouage,Le corps dans la mâture et le cœur au mouillage. Ainsi que l’albatros errant aux altitudes,Bercer l’âme gauchie de tant de solitudes ;Ou, courant sur la mer comme le goéland,De
Chat

Chat

Sachez sûr ! Tout acheteur, sans tacheter,Doit avoir tâché son cachet. Et sans chatter se cacheter.Si sa tâche est de se cacher, Dans ce cas se fâcher dans son chais,Sans son chat, son sachet dans son thé. juillet 2006
Composition florale.

Composition florale.

Belle comme la fleur qui s'épanouit, Le coeur chantant les virevoltes d'un papillon, Annonçant un soleil qui luit de ses rayons Sous un arbre centenaire qui me sourit! Feuilles s'agitant au moindre souffle d'amour, Tes branches accompagnent ce mouvement Lent mais sûr de ses murmures attendrissants La fleur riant de sa passion des mots d'amour! T
Tel une frise

Tel une frise

... Le cœur mouvant, tel une frise / Où dans ma voix l’aube s’irise ... Ils se répondent les vieux arbresAu gré des frémissants coteaux,Dont la pente lente, émoussée,Répand son charme nostalgique. Vague, en l’écho mélancolique,À branche nue feuille rousse est,À tronc chenu, comme linteauxVeine chemine, ainsi qu’aux marbres. Blan
Géologie de la chair

Géologie de la chair

... Géologie intime en ma chair éplorée / Où git, par-devant l’aube, une âme déflorée ... J'ai refait cette nuit ce songe douloureuxQui trouble mon sommeil, reflet des jours heureux,Mais emplis d'amertume, et qui colle à ma boucheComme un fruit de malheur où mon être s'abouche. L'amour n'y est qu'errance et l'espoir, endeuillé,Habite e
Absence intérieure

Absence intérieure

… Les cimetières sont de vastes républiques / D’ossements vert de gris, moisis et pourrissant… Il n’y est plus de classe ni de privilège En la fraternité de nos restes mortels ; La grande niveleuse apporte cette obole Où nous ne serons plus qu’un tas de même sorte. Adieu, sitôt cané, le titre de noblesse, Et l’échine ployée de
Aberration

Aberration

... Et je fuirai comme l’on plane / Aux ailes d’imagination ... Ce ne sera qu’un point final,Après l’ultime inspiration,Et je fuirai comme l’on plane,Aux ailes d’imagination ; Comme un antique aéroplane,Ivre d’une constellationEt du rêve subliminalOù songe mon embarcation. Lors, vêtu de cette jouvence,D'une suprême imprécation,
Comme une voile morte

Comme une voile morte

... Comme ce frêle esquif affamé de l’écueil / Sent frémir sous ses flancs des tourmentes épaisses.... Je ne serai jamais rien de plus que ce dol,Cette espérance nue déshabillée d’un rêve,Offerte sous le ciel à qui voudrait la prendre,Et qui meurt, exhibée, en l’ample solitude. Allons, s’il ne me reste ici que l’hébétude,Je v
All my loving...

All my loving...

Pour quelqu'un de très spécial à mon coeur... Paul McCartney "Back in the U.S" Concert film Close your eyes and I'll kiss you Ferme les yeux et je vais t'embrasser To morrow I'll miss you Demain tu me manqueras Remember I'll always be true N'oublie pas que je te serai toujours fidèle And then while I'm away Et puis quand je serai loin I'll writ
Bréviaire

Bréviaire

John Maler Collier (1850-1934), La mort de Cléopatre, détail Quelque chose de nous qu’on reconnaît en l’autreEt cette altérité qui nous parle de nous,La chair qui nous appelle et dès lors s’exaspèreAffamée des tiédeurs, des moiteurs et des cris ; Ce langage sans mot qui jamais ne s’écrit,Volatil en l’instant où l’on se désal
Litle Fuglen

Litle Fuglen

... Parce qu’un oiseau chante, / A l’orée crue d’un jour nouveau ... Un petit oiseau chante,A l’orée crue d’un jour nouveauComme un espoir de renouveau ; Dessus la margelle d’un puitsAinsi qu’aux portes d’infini,Un petit oiseau chante. Enluminant d’un souffle clairLes sons d’une langue inconnue,Comme un songe mélancoliqueIssu
Prochain arrêt, « printemps ».

Prochain arrêt, « printemps ».

Surtout ne pas oublier de prendre un air affranchi, Comme en niveaux de gris, rouge et vert des roses À peine distincts, chemise blanche pour pantalon cendré, Et bien sûr, pour les garçons, la nuque et les oreilles dégagées. Ce sera un air comme il faut, au point d’en être coiffé, Rasé, comme un premier communiant d’avant 68. Surtout n
Etranges contrées

Etranges contrées

... Déesses, muses, parques mes ombres factices, Mes chimères forgées de ma tourbe solaire ... Ce qui résonne en moi dont je fais cette gerbe,Ce silence intérieur qui soudain devient verbe,Echo, balbutiement, que sais-je en vérité,Où peut-être un éclat, sombre, d’éternité ; Ce qui fait ce propos dont je lace ma rimeEn-maillées, quelq
Sentes harmoniques

Sentes harmoniques

... L’enfance nous sidère et, comme un songe, fuit ... C’est comme s’ils dansaient, les petits « escolans »Ce BWV qu’ils chantent, vocalise,En leur bouche ingénue et peuplée d’un sourireÀ l’orée d’un jour neuf en l’acmé de la nuit. L’enfance nous sidère et, comme un songe, fuitQui laisse en nous la trace où l’âme vien
Sentes harmoniques

Sentes harmoniques

... L’enfance nous sidère et, comme un songe, fuit ... C’est comme s’ils dansaient, les petits « escolans »Ce BWV qu’ils chantent, vocalise,En leur bouche ingénue et peuplée d’un sourireÀ l’orée d’un jour neuf en l’acmé de la nuit. L’enfance nous sidère et, comme un songe, fuitQui laisse en nous la trace où l’âme vien
Yorik

Yorik

Frans Hals (vers 1580-1666) Jeune homme tenant un crâne, détail J’ai été ce néant habité d’imposture,Ce rêve de grandeur aux postures ineptes,Et ce désir ardent, proclamé sous la nue,Pour vaincre de l’ennui les consoles vulgaires. Puis je me suis mêlé aux espèces grégaires,Cachant mon désespoir après la nuit venue,Le paraître
Le cri du silence...

Le cri du silence...

Je n'ose penser Où tout ça me mène Le soleil m'a-t-il oubliée Pour que le ciel soit si blême Je ne veux plus de bruit Plus de cris, plus d'ennui A l'ombre de nos silences Je repose mon âme Et dans le gris de ton absence Je suis sans arme Je ne veux que tes yeux Du bleu et des jours heureux...
Rite d’imposture

Rite d’imposture

"...Prier piteusement, sans générosité, Attendre, sous la peau, ce qui, demain, va rompre... Se lever, se laver, se vêtir et partir,Au rythme obtus et lent d’un rite quotidien ;Inscrire dans sa chair, comme dans sa pensée,La migrante battue qui nous pousse au dehors. Rejoindre, aux multitudes sans cesse attabléesUn chant toujours nouveau d
Bougre d’âne !

Bougre d’âne !

« Et celui là ? » « Sais pas… », « Deux Colles !» « Il est tard… », Disait Léotard ;« Otez ce thé ! », Disait Lyautey ;« Ma clé, mon seau ! » : C’est Clémenceau. En somme, il reste des grands hommes,Lorsque l’histoire perd la mémoireAux leçons de nos enfançons Quelque bribes et racontars ;L’œil sévère du maître d
Honni, l’homme au nid

Honni, l’homme au nid

" ... Mais si n’y mit là le messie / La messe arrime à Nîmes aussi ... " À l’aune du môme, honni,L’homme s’immisce : homonymie !L’hégémonie des gémeaux nieLa gemme nommée Noémie. Si la géhenne alors y gêneRage, l’aurige morigèneOccis, le gène à l’oxygène :Qui génère à l’orée l’Eugène ? À Anvers errerait ainsi
Où se meut notre chair

Où se meut notre chair

" ... Sans cesse la venelle est comme ensemencée Du doute où nous allons ... " Le passé n’est jamais tout à fait terminé.Certes, tout se conjugue au seul temps du présent,Dans ce déroulement de l’instant où nous sommes,En sa marée, toujours, en nous recommencée. Sans cesse la venelle est comme ensemencéeDu doute où nous allons, comp
Feux de paille

Feux de paille

... Dispersés aux fumées comme les feux de paille ... Demain n’existe pas, hier est un lot de rêves,Dates, déjà, brouillées, confuses nos mémoires,Elles gâchent l’instant, qui sitôt nous rabaisse,Pour nous perdre en la brume ou la vague oublieuse. Givre fugacement, sur la vie, pauvre gueuse,Le temps passe, il s’efface, meurt, qui nou
Poésie "Parfum Méditerranéen" par Rémi dit Pilatom

Poésie "Parfum Méditerranéen" par Rémi dit Pilatom

Port de pêche André Derain Parfum Méditerranéen Lumière de l'Esterel Aux essences de jasmin Ocre sont les rochers De mes douces pensées J'erre en flânant sur le port Inondé de ton parfum Aux essences citronnées Seul je le suis pourtant Avec ton ombre galante Qui me parle tout bas A l'oreille : des mots Des couleurs aussi Le bleu pastel Le
Passion selon Saint Jean

Passion selon Saint Jean

Autographe de la Passion selon St Jean de Johann Sebastian Bach, choeur d'ouverture De la nuée, des flots, d'une générationEn l’humaine marée, il enfle la rumeur ;La lumière exaspère au calvaire « Unser Herr »Et Bach en sa Saint Jean embrasse un drame immense. L’évangile sacré déroule son essenceAu pas d’un maître ardent, annotant
Fade tenue de soirée

Fade tenue de soirée

Voici le moment de refermer, dans l’ordre, Mes volets, mes paupières, ma journée, Voilà le dernier instant où pouvoir mordre Dans les mises en bouches et fruits du jour C’est là que l’on pose un napperon sur la taie Pour s’endormir dans le bonheur du ventre Bombé de duvet, des heures remplies ad hoc. C’est là que les regrets ponden
En cette ignoble soute

En cette ignoble soute

Johann Moritz Rugendas (1802-1858) « Nègres à fond de cale ». Lithographie, détail,1835 Je ne suis pas, vois-tu, chercheur de vérité :Je fauche mon andain. Nulle céléritéEn ceci que j’appelle au sens où est ma voix.Ainsi le mat de hune espère les pavois. Je n’ai rien décidé du cap ou de la sente,À chaque pas j’invente ou bien m
Douloureuse marée

Douloureuse marée

... l’âme du chant / Sur un antique tourne disque ... Le vieux professeur de musique,En écoutant la symphonie,Le concerto, l’âme du chantSur un antique tourne disque, Avait des larmes dans les yeux.Les autres gamins se moquaient,Sous cape, dans le dos du prof.J’étais le seul à écouter, Enfin je crois. Son émotionEn moi trouvait son pro
La petite fille au cartable

La petite fille au cartable

... Auprès du passage à niveau, / Je vis un ange s’envoler, / Avec un air triste et serein ... Elle habitait près de chez moiLa petite fille au cartable.Quand nous passions la voie ferréeMes yeux se perdaient dans les siens, - Cela arrive aux collégiens. J'aimais tant sa natte serrée, Son petit sourire adorableOuvrant le ciel à mon émoi.
La petite fille au cartable

La petite fille au cartable

... Auprès du passage à niveau, / Je vis un ange s’envoler, / Avec un air triste et serein ... Elle habitait près de chez moiLa petite fille au cartable.Quand nous passions la voie ferréeMes yeux se perdaient dans les siens, - Cela arrive aux collégiens.J'aimais tant sa natte serrée,Son petit sourire adorableOuvrant le ciel à mon émoi. Un
Pour que les étoiles soient roses...

Pour que les étoiles soient roses...

Il faudrait que je me pose Pour que les étoiles soient roses J'ai perdu mon chemin Mais il me reste ta main Ma tête explose En pensées moroses Toute cette colère Que la vie génère Ca fait un mal de chien Que de temps pour rien A se battre comme à la guerre Pour ne pas tomber à terre...
Mer d’encre

Mer d’encre

... Tu avances, incertain, aux lagons de tes bords ... Pygmalion, jette l’encre aux marches d’univers,En ce jardin d’hiver exhalé de ton sein,Vigne vierge à l’assaut des façades du jourOù mon amour s’immole à ton humeur volage. Là, sur la page blanche trace ton sillage,Sculpte, mortel rêveur, ton laborieux séjour ;Ton sang, sombre
Patines du temps

Patines du temps

Nils Elias Kristofer von Dardel (1888-1943) Danse avec la mort, détail Comme une fulgurance, un éclat dans le sombre, Et cet élancement entre l’os et la chaire É loquence fourbue, cabrée, devant le seuil Où se meurt la révolte en un sanglot de rage. Muette imprécation, sans honte ni courage Le plus lâche y reflue, outre en l'ombre du deu
Tout   se  devine  de  Bernard Perroy

Tout se devine de Bernard Perroy

Tout se devine à tâtons et nous parlons, nous vivons, nous inscrivons des choses sans doute déjà imprimées dans nos coeurs… Alors la fièvre ou la peur, l’espérance aussi malgré les pleurs ou les c oups de colère, se transforment en collections de signes que l’on applique sur du bois, une peau, une page, un mur bleu, pour nous défair
Damoclès

Damoclès

... Et non pas d’estoc, mais de taille ... La vie est le fil d’une épée,Elle frappe, saille sans failleEt non pas d’estoc, mais de taille,Coupable d’un crime notoire, Nous savons la fin de l’histoire.Battue des vents par la mitraille,Chair offerte au champ de bataille,En la solitaire équipée, Comme au revers de l’écritoire.Fut-ce
Emjambées grecques!

Emjambées grecques!

Tant d’eaux autour de toutes tes terres, tant d’îles sur tes mers ! Pays aux vocations maritimes, au périple des navigateurs, tu ne devrais pas être tant dispersée mais tu n’a pas eu le choix, Dieu t’a fait ainsi ! Cependant ta mentalité, ta culture, ton peuple fusionnent cette belle patrie en lambeaux qui ne demanderait qu’à s’un
Yeux-bleus

Yeux-bleus

... Pourvu que j’ensorcelle / La belle au regard bleu ! ... Là, je t’implore, il pleut...Ne me soit point cruelle,M'écoute, écoute un peu :Écoute moi, la belle ; Donne, si tu le veux,Ton cœur, qui n'est rebelle,Non plus que tes doux yeux,Dansant ma ritournelle. Lors je dirai c’est elleQui me rend heureux,Le temps d'une étincelle... Cell
Ivre de son mystère

Ivre de son mystère

... Jonchées sous la ramée d'un rêve minuscule ... Une découpe brune sous un ciel d’acier,Pareille à l'échancrure où il vient s’appuyer ;Si proche et si lointain, à couvrir nos humeurs,Qui nous dérobe, ainsi, au regard des splendeurs. Jetée, dans l’infini, aux accroches du vide,L’écheveau éternel et mouvant se dévide ;Et nous l
Claude

Claude

... Obstiné à servir les dieux de la musique... In memoriam Claude Giudicelli (1935-2003) Te souviens-tu de lui, l’impénitent bavard, Distingué organiste et des plus compassé, Qui faisait remonter la lignée de ses maîtres À l’illustre Reicha, ami de Beethoven ? De ces hommes de bien elle est tarie, la veine, Et vois tu je le crains, de
Question de nom

Question de nom

... Mais que tient Sébastien ? Que fit Auguste au juste, Et que sera Sarah ? Sinon, que dit Simon Du jar au jas de Jeanne ? Arthur est sans rature, Entrez ! Lui dit André, Puis si la Priscilla Se hâte appelle Nath. Carla de ce car là, Où cause Théodose, Adore Théodore Où file Théophile. Où mène Philomène Au gang où est Wolfgang, Qu’a
L'audace

L'audace

Ce soir j’aimerais faire preuve d’audace Et vous révéler une autre de mes faces Je veux me dévoiler avec classe même s’il s’agit ici de choses salaces Vous savez les gens de ma race Ne se mélangent pas à la masse Mais, grattons un peu la surface Cette fois, ça passe ou ça casse Le souvenir est encore vivace Je revois ces bras qui m'
Mon cancer et moi

Mon cancer et moi

... Et si je dure un peu, c’est pour lui dire adieu ... À qui me demande « Comment ça va ? » que dire… « Ben, mon cancer et moi, ça va, ça va, ça va ; On fait ce que l’on peut, on fait de notre mieux… » Car mon cancer et moi on passe sous les cieux, Pour l’instant on est deux − ça ne durera pas, L’un de nous va périr, l’u
Mon cancer et moi

Mon cancer et moi

... Et si je dure un peu, c’est pour lui dire adieu ... À qui me demande « Comment ça va ? » que dire… « Ben, mon cancer et moi, ça va, ça va, ça va ; On fait ce que l’on peut, on fait de notre mieux… » Car mon cancer et moi on passe sous les cieux, Pour l’instant on est deux − ça ne durera pas, L’un de nous va périr, l’u
Poésie "Espoir de Printemps" par Rémi dit Pilatom

Poésie "Espoir de Printemps" par Rémi dit Pilatom

Espoir de Printemps Tu pleures sans compter le temps Tes larmes troublent tes jolis yeux Brumeuse angoisse, compagne Infidèle de tes jours gris, tristes Pénombre de tes peurs bleues De tes nuits d'encre privées de Lune D'un hiver sans pitié, cinglant Fouettant, et balayant tes espoirs Prête à traverser le pont de tes désirs Tu rêves d'une v
Chandelouze pour tous

Chandelouze pour tous

Le 2 .02. 74, une « homme devenu fou » a tué de neuf coups de lame Louise Hélène France, épouse de Julos Beaucarne. Alors qu’en réponse la haine et la vengeance grondaient, Julos a répondu par une lettre ouverte que vous pouvez lire ici sur son blogue (http://julosland.skynetblogs.be/archive/2009/02/01/chandeleur-75-il-y-a-34-ans.html Dé
Recours

Recours

... Oh, comme je voudrais à la source des jours / Remonter vers l’eau fraîche où baignaient mes séjours ... Retrouverais-je un jour ce lieu que j’ai quitté Qui m’est, comme l’aurore, un lieu d’éternité Et la douce lumière éclairant mon chemin Où mon âme se trempe, encore, au soir qui vient ? Ou bien est-ce le songe égaré de l
Recours

Recours

... Oh, comme je voudrais à la source des jours / Remonter vers l’eau fraîche où baignaient mes séjours ... Retrouverais-je un jour ce lieu que j’ai quitté Qui m’est, comme l’aurore, un lieu d’éternité Et la douce lumière éclairant mon chemin Où mon âme se trempe, encore, au soir qui vient ? Ou bien est-ce le songe égaré de l
Questions de neige

Questions de neige

(en écho à Patrick Dreux) Quand la pluie tombe sur la neige , et qu’alors le livreur de l’aube vient se garer, en or, les habitudes amènent cet imbécile soleil en pleins phares, en double file, déposant son matin sale, repeint de frais, s’appliquant au tableau pour tracer à la craie les pleins et les déliés de la boue grise… Si dans
Hors d’enfance

Hors d’enfance

Photo Alain Laboile, http://www.laboile.com Ce livre est un journal, mais non pas de ma vie. D’ailleurs qu’y aurait-il à dire en ce réduit, Cette obscure antichambre où la mort m’éconduit, Aux rives d’une orée, hors d’enfance ravie. J’étais comme une peine au pays du non-dit, Dès le premier instant quelque chose fut pris, Confus,
Clapotis

Clapotis

… « Il faut tenter de vivre… », nous dit un poète … Il faut hisser, morose, un pavois sur sa peineEt vogue la marine où bon semble le vent ;L’amertume et la mer vont ensemble au levant :La vague et l’aviron sont de même carène. À soi-même multiple, en la part inconnue,Dont le regard s’altère au reflet que nous sommes,Nous passo
Poésie " Au bord du chemin " par Rémi dit Pilatom

Poésie " Au bord du chemin " par Rémi dit Pilatom

Au bord du chemin Usées par les chemins, de routes sans issuesSes semelles d'avoir sûrement trop penséErrance d'un fatal oubli, coup de massue Blessent son coeur froissé, d'un parcours insensé Son soleil de minuit, n'a jamais d'aurore Ses étoiles sont rangées en chambre noire Son amie la lune, couleur d'héliodoreS'est envolée, abandonnant
Voleur   de lumiere

Voleur de lumiere

Que crois-tu avoir détruit?fossoyeur, voleur de lumière, La coque est certes briséele drapeau est à terreMais le rêve est intactle cœur perdurel'espace qui porte son nomest à jamais éternelenfoui dans les plis de l'histoire que crois-tu avoir détruit ?fossoyeur , voleur de lumière, cette idée a toujours eu des aileselle ne meure pas , el
Implorant la matière

Implorant la matière

Sigurd Swane (1879-1973), Portrait d'Andreas, détail Le petit enfant geint, capricieusement râle,Son cri emplit l’espace et creuse la pensée,Ornière en la fatigue où nos âmes se ploient,Vers la fin de journée, en houles délétères. Corps, vaguement troussés en de mornes patères,Les personnalités gisent et se déploientDans l’immobil
Poésie " Manon " par R & R à l'encre sympathique

Poésie " Manon " par R & R à l'encre sympathique

Manon Corde à tourner le vent Feu de Saint Jean Je suis frivole Pas de galette au moulin Mon jupon s'envole Sautent les moutons Moi je choisis et je jette J'embrasse les garçons Corne la muse J'fais voler mes jupons Vingt ans tout justes J'suis jeune et belle Tous les maris j'affole Et leurs femmes craignent Que je n'enlève mes jupons Mégères
L'Eglise de Bouvines.

L'Eglise de Bouvines.

Philippe Auguste fut ta gloire, Sans lui, qui serais-tu à présent? Pour ta bataille sur tes champs, Tu es devenu un nom en histoire. 1214 fut gravé à tout jamais, Dans ton coeur, dans ton âme, Sur ce lieu où on te clame Au pied de ton église sacré! Ses vingt-et-un vitraux travaillés Illustrent ces combats honorables Sous des reflets mystiq
le  rouge -gorge

le rouge -gorge

Fenetre sur cour rouge-gorge du matin Eblouissement. CMI Peinture Colley Whisson