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Fleurs de poètes

Poésies en tout genre, textes nostalgiques, mélancolie... Bienvenue à tous ! Communauté gérée par Paloma

Gérée par Paloma

Tags associés : poème, amour, coeur, mot, poésie, poète

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1383 posts

21/07/2015

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Articles récents de cette communauté

Brandons

Brandons

... Puisque mortels, enfin, attisons le brasier / Brandons, pour un instant, où brûle le poussier ... Il bruit en moi, le temps, sa livrée de lumière,Je suis cet oripeau sanglant qui s’exaspèreEt bat, de sa mesure, en la course des heuresCette étrange musique où passent nos demeures. Car toute mélodie s’inscrit au firmament,Chaque note
Fleuve

Fleuve

Le cours du Rhin, vue depuis le rocher de la Loreley Phonèmes, cris, graphes, signaux,Traces aux cieux toujours nouveaux,Mon âme cisèle au couteauCe verbe où sont mes oripeaux. Né d’un murmure et d’un écho,Jadis, aux temps immémoriaux,Ma langue est un fleuve de motsOù coulent mes petites eaux. Il prend aux pentes leurs ruisseaux,Torrent
Marges

Marges

... Et chaque espoir de moins fuit, en morne reflux / Dans l’océan des heures ... Que sommes nous de plus que ces calmes silencesEn la tendresse émue de nos tendres enfances ?Quoi de plus que ces mots, ces gestes, ces leçonsQui nourrissaient nos cœurs de douces attentions ? Là, dans l’heure engourdie où, d'un balbutiementEn notre âme dé
Petits chose

Petits chose

Antonio Mancini (1852-1930), « Le pauvre écolier », détail " C'est une vérité, je fus la mauvaise étoile de mes parents... " Alphonse Daudet, " Le petit chose " Dans la maison, à petit bruit,Seule une porte, parfois, grince :L’enfance même, ici, s’ennuieFille de gueux ou fils de prince. Enfants soyez polis, bien sages,Si vous rêvez, f
Celui qui reste

Celui qui reste

... Hélas ! Le point du jour a tôt fait de s’éteindre, / Et toutes ces clartés convergent vers le soir ... Encore un petit mot avant que je n’oublie...Je t’ai aimé, vois-tu, certes, nous étions deux.Cela nous a suffit dans la marée des joursEt, devant le gros temps nous fîmes le gros dos. Las, je suis effaré devant ma solitudeEt ce m
Calme levant

Calme levant

… Oyez l’issue stellaire en mon calme Levant, / La mélopée songeuse où mon graphe s’inspire… Là, dans le soir songeur de la rime savante,Comme en la brise sage au môle qui m’invente,Elle n’est pas enfuie, la douce perspective,Marée de mes humeurs où se berce ma rive. Dérobé à la nuit, comme fit ProméthéeDu feu qui, chaque jo
Renonciation

Renonciation

... Au chaos des jours creux, tel un aigle en son aire, / Priant ne sais quel dieu d’un sublime mystère ... Je ne peux plus écrire, rien ne se déclenche,Aucun mot à ma voix que peuple le silence,Mes mains inertes sont, ainsi qu’une aile blanche,Passagères du vide et mères de l’absence. Comme un gisant frissonne en l’hiver famélique,J
Modeste soupente

Modeste soupente

Pablo Picasso, (1881-1973), Le garçon à la pipe,détail Je vais ouvrir, céans, la porte de mon livre.Voici : le bienvenu m’y trouvera prolixe,Et dans mon humble forge, en délaissant scories,Peut être un humble fer issu de bonne trempe. J’ai laissé l’ambition et de gloire la trompe,D’autres l’ont embouchée d’âmes endolories,Empan
Historiette

Historiette

... Contemple ce subtil déboire ... Un poème c’est une histoire,Une historiette, conte ou fableMots d’esprits détournés : « bien joué » Dira tel qui l’aura déjoué.Cabriolant de table en tableUn poème chante au grimoire, Contemple ce subtil déboire :Il croît, gracile, irréfragableDes lèvres aux cœurs enjoués. mai 2006 Historiet
Promontoires

Promontoires

... Dans le matin contrit on s’éveille sans gloire, / Pareil à ce vaisseau bouté aux promontoires ... Qui sait ce que je suis dans l’antre du sommeil,Quel chœur résonne en moi, quelle bouche vermeille Épelle son comptoir au creux de mon oreilleEt dans l’esprit dormant, trame un souvenir vieil ? Nos âmes sont peuplées d’écho de nos
Hélas, en cette nasse

Hélas, en cette nasse

... Hélas, en cette nasse où le temps nous dévore, / En l’ombre du remord je fourbis ma parole ... La rude solitude en sa prude parade,En sa rade me blesse et me laisse en carafe,Lourde grappe des soifs où l’humain se consumeQui hume la fragrance de sa déchéance. Et j’avance en ma nuit parmi les silhouettesMuettes dans la presse où l
Le silence danse...

Le silence danse...

Le silence danse C'est comme une transe Sur le fil de l'absence Qui me mène où je pense Je laisse le temps passer Perdue dans mes pensées Le bonheur se laisse chanter Dans ma vie désorientée Je cherche dans mes rêves Un endroit de trêve J'accroche un attrape-rêves Afin que ma vie s'élève...
Monédières

Monédières

Le puy des Monédières, monts du Limousin, Massif Central, France Aux cabrioles des cabrettes,Ma monnaie d’hier aux Monédières,Pays de landes, de bruyères,Mes remembrances restent nettes. Souvenirs y sont mon cheptel,Ainsi mon père, humble refrain,Disait de son oncle Hugonin« Il a connu Jean Ségurel ! » Lors mon âme était jouvencelleD
Nul n’est tenu

Nul n’est tenu

... Non avenu / Seul et ténu / Nul n’est tenu ... Dans l’avenueLà, venueL’aveu nuL'avait mue. En la ruelleOù la crue hèleNul écrou cèleLa cruelle. Et sur la placeOù on se placeEn ce palace, Non avenuSeul et ténuNul n’est tenu. décembre 2015
Madone à l’entrepôt

Madone à l’entrepôt

La Madone de Michel-Ange, dans un entrepôt de la Wehrmacht, à la fin de la guerre de 1939/1945 Vois, j’ai le temps d’écrire, allons muse, ma mie,Ne me fais point languir, il faut de mon proposEnluminer la mire…Saurais-je, dans l’instant,Madone, te séduire et seras-tu loquace ? Là, sur mon établi je te laisse une place,Et si je te supp
Où est le bonheur?

Où est le bonheur?

Un acrostiche sur : le bonheur il est là L e Bonheur où est-il ? E t l’amour où est-il ? B ourses gonflées d’argent O rgasmes consentants N aturisme effronté H onte à l’infidélité E t le pauvre cherche encore U n amour un trésor R ichesse n’a pas de limite I llusoire amour licite L e Bonheur où est-il ? E t l’amour où est-il ?
Escarbilles

Escarbilles

... Poèmes comme autant d’escarbilles saisies / Au brasier qui consume, ici-bas, nos vains leurres... L’air a fraîchit, bien sûr, octobre est dans nos lices,L’onglée s’en va venir, le gel est pour bientôt,Encore un long hiver pour clore notre écotSur l’année qui s'en va se perdre dans la brume. Allons, pauvre sourire où la tristes
Impossible séjour

Impossible séjour

La Dispute des philosophes, détail, attribué à Jean François, vers 1634 1 Partout, autour de moi, des moribonds de l’âme ;Ces décombres d’ego aux pas mélancoliquesFigés dans un paraître, encombrés d’artifices,Rumeurs sous le boucan d’une société vide. Car quelque chose fuit en la presse livide,Foules agglutinées en des avoirs f
Bègles

Bègles

John James Audubon (1785–1851), Héron Pourpre, Planche 256 des oiseaux d'Amerique Brève, une trêve rêveOù s’achève la grève,Hâve une rave esclaveCave une enclave sage ; Songe en sa longe un songeOù rompt l’héron je rongeLa doge ici déroge,Aux loges s’interroge ; Roux où je roue la gouge,Rouge en son bouge bouge,Vénère, ère en
Зеркало ( Le miroir)

Зеркало ( Le miroir)

Andreï Tarkovsky (1932-1986) et son fils Arseni, né en 1962 D’après l’œuvre d’Andrei Tarkovski 1. L’enfance est un sanctuaire où l’on se réfugieLorsque, lassé du monde, en sa presse et son bruitOn recherche une rive où poser son regard ;Une trace subtile, aux sentes du hasard. On s’interroge en vain sur le sens de la vie,Sur ces
Caron n’y consent

Caron n’y consent

Héraclès apportant Cerbère à Eurysthée, Hydrie à figures noires, vers 450 avant JC Toucher, au calembour, le parfait de l’absurde,Mécanique de sons que le sens contrefait,Pareil à l’horloger du néant, satisfaitDe savoir en son art le temps lui échapper. N’en retenir ici que ce qu’on peut saper,Lissant sa rime au gré d’une humbl
Hommage...

Hommage...

Onze ans déjà que tu es parti là-bas, papa... En ce jour je pense à toi et à maman qui t'as rejoins il y a quatre ans. Votre souvenir fleurit toujours mon coeur et je rends hommage à votre amour en publiant deux des poèmes que tu écrivais à maman quand vous vous êtes connus. J'aimerais tant un petit signe de vous deux...
Survivance

Survivance

Giacomo Girolamo Casanova (1725-1798), extrait du manuscrit de "l’Histoire de ma vie" Morte ma destinée. C’est au bord du cheminQue périra, demain, mon âme, parcheminQue j’ai tant griffonnée de l’inepte ratureDe ce verbiage abscond, pour tromper ma nature. Et mortes mes saisons, même mon espérance,Endeuillée à jamais depuis l’aube
Terre cuite

Terre cuite

Henri-Théophile Bouillon (1864-1934) Petit buste de Saint Jean Baptiste enfant, détail Ne pas laisser mourir l’enfant qu’on porte, soie ;En la retraite intime ultime et seule voieQui s’entrouvre en nos cœurs, murmure sur la seille,Ruisselante dans l’heure où s’inscrit notre veille. En l’émotion native où tout n’est que prièreRe
Présent tâteur

Présent tâteur

... Il n’y en a que pour lui, / En son frac il reluit ... C’est très ex-actement treizeHeuresDit le présentateurEn son présent d’acteur. Parlons,De ce pas, lon-guement,Gaiement,Des gréementsEt des onguents. Ses invitésL’un vite etL’autre évité Se taisent.Il n’en est aise,Sur sa chaise, Le présentateurÀ présent tâteur. Mais qu
L'historien

L'historien

Mont Beuvray en Morvan, Bibracte site de l'ancienne capitale du peuple Éduens, (photo LD) Jeune homme passionné, quoiqu'un rien famélique,Il donnait à l'histoire une amour, mêmes flammes,Qu'une idole maîtresse, en jalouse marâtre,N'eût oser exiger de son cœur inconstant. De la Gaule Romaine il allait, débattant,Par quelque obscur vestige
Où tout monte et reluit

Où tout monte et reluit

Camille Corot, (1796-1875), Paysage de la campagne romaine, détail Il est en mon ruisseau un chœur simple et ténu,Un courant le parcourt, en son amble menu,Loin de sa source vive en un ciel inconnu ;Passe parmi les ombres son chant ingénu. Il est, de place en place, un moulin où un pont,Sur ses rives, parfois, le piège ou l’hameçon,Et sur
Petits enfants du XXe siècle.

Petits enfants du XXe siècle.

En cherchant à illustrer par des textes, mon article sur les voitures anciennes du Musée automobile de REIMS, j’ai feuilleté un petit roman de Christiane ROCHEFORT paru en 1961 : « Les petits enfants du siècle ». J’avais aimé son ton désinvolte et grave, ses situations comiques et amères. Je l’ai donc relu avec intérêt. A celles et
Horizons perdus

Horizons perdus

... Puis gésir un peu plus en la nocturne instance ... Le jour ronfle et se plaint et perdure et se meutVague, comme mon cœur qui ne sait ce qu’il veut,Si ce n’est que poursuivre en cette aube aux aboisDans l’espérance vaine, un peu plus, chaque fois. Oh, dégrisé, amer, parcourir ce destinQui nous mène, accablé, où l’idéal s’éte
Interro

Interro

Quelle perte immense est pertinence ? À qui est que j’acquiesce ?Acquis longs aquilons ?Qui démâta cette armada ?Quels torts mata Torquemada ? Si Confucius conçut six fûts,Est-ce qu’on fut ce confus ?Caisses fêlons, qu’est ce félon ?Est-ce aux maquis que marquis naissent ? Quelle perte immense est pertinence ?Et quand commence, qu’en
Pause à Pau

Pause à Pau

Pau, un balcon sur les Pyrénées À Pau,L’appeauÀ potDe ce dépôt Fournit la peau,Lope aux É paules,Aux oripeaux. Serpe auxCeps hauts,Mais sans repos, S’opposentAux pausesLes pipeaux. octobre 2010 C'est la première question que l'on se pose en arrivant dans une ville, voire même si l'on est organisé, avant de s'y rendre. Que faire ? Voic
Gavroche

Gavroche

Victor Hugo (1802-1885), Gavroche rêveur Le monde ronfle, au loin, dans ses bruits de moteurs,On dirait une bête au repos, malfaisante,Elle attend notre vie pour la broyer tantôtDans sa griffe de fer ou d’acier dévorant. Comme une proie scintille au bec du cormoran,Avant d’être engloutie et digérée, bientôt,Nous sommes cette chair en la
Circonvolutions

Circonvolutions

... Et, nostalgiquement, nous tournons sur nous-même / Ivre d’un amour fait de circonvolutions ... Lueurs en les azurs encombrés de clartésLes êtres sont des astres où la chair, le sangFeux solaires suppléent , bruyante carnationL’énergie de ces puits, tels gouffres en l’éther. Et, dans ce peu d’espace propice, mystère,À lieu cett
Balancelles

Balancelles

... Leurs pieds légers s’y mêlent, / Leurs gambettes décollent : / Telles sont les oiselles... Les fillettes frivolesVolent aux balancellesOù leurs boucles s’envolentOboles dans le ciel. C’est là qu’après l’écoleRouges robes d’icellesEn folles farandolesFrôlent les tourterelles. Dans l’air, telles corolles,Du jeu qui les appel
Hagard et nu

Hagard et nu

Francisco Goya, (1748-1828), Disparate de carnaval, détail À chaque jour suffit sa peine,La mienne traîne, jour à jour,Aux labours de chaque géhenne,Aux antiennes du contrejour. Et dans la nuit qui me gouverne,En berne, où donc mon sombre fruit ?L’ennui enlise ma giberne,J’hiberne au songe où tout me nuit. Le temps est là, comme une lam
Formes et visions

Formes et visions

... J'erre, perdu aux frondaisons / Au cœur des simples déraisons... Je suis au pays de morphinePoint encore de la mort fine,Je plane entre veille et sommeil,Étrange au port de mon réveil. Je ne sais ce qui s'organise,En mon orée pas toujours grise.Formes et visions s'immiscentOù mes censures ne sévissent. Entouré de bruyante escorteMais se
Éther mité

Éther mité

... Éternité / Si terne, t'es / Éther mité ... Sévérité,C'est vérité,Verres à théSont verts athées. Sans mériterD'amers ite,L'adversitéL'avers citait. Mais j'acquittaisSans équitéMes vers quittés. ÉternitéSi terne, t'esÉther mité. octobre 2015
Au songe intime

Au songe intime

... Car je ne suis qu’un songe intime, / L’âpre réel ne m’y intime ... Je fais le monde à mon image,Et cueille en passant son hommage,Il est la robe de mon jour,Moi le seul lieu de son séjour. Ses habitants, à mes côtés,À peine sont et plus qu’ôtés,Fantasmes au sein de ma voix,Ombres, refrains de mes envois. Car je ne suis qu’un
Crapule

Crapule

Honoré Daumier(1808-1879), lithographie, "Professeurs et moutards 1846", détail La colère en mon cœur agite sa tempête ;À ma lèvre, un rictus, mordant la commissure,Plisse ma bouche amère et mon sourcil froncé,Portant à l’enfant blond, englué dans son crime, Comme aux cieux les nuées couvrant la haute cime,L’orage qui s’élance à
Huitain

Huitain

François Villon, la ballade en viel langage françois, premier-huitain, manuscrit-de-Stockholm Hautain, je ferai mon huitainHuit fois, en vers octosyllabes,Arithmétique des syllabes,Deux fois quatre en double quatrain.Moi qui ne compte sans palabreSur les deux doigts de mes dix mains,Je me livre à vos examens :Nulle critique ou je me cabre ! jui
 Extraits   du  recueil   Un  visage  contre  le  monde d'Hélène Dorion

Extraits du recueil Un visage contre le monde d'Hélène Dorion

"Ce que je ne vous ai pas écrit interroge nos éternités passagères . Aimer ne se recommence pas. Devant moi ces quelques balises: la posture d'un arbre,les ondulations d'un brouillard, une route accrochée au temps , à une lettre; Matin de tremblement.Sous une pluie melée de glace,votre voix , trop lointaine pour que s'entendent les mots. Mai
Fausse monnaie

Fausse monnaie

... Et, de vains quolibets, clinquantes certitudes, Je bats fausse monnaie quand vous vous tenez cois ... J’ai beaucoup voyagé, il m’en revient parfois…C’était en d’autres vies, jadis, et latitudes ;J'ai connu tous les us autant que la coutume,Mon âme à satiété emplie d'un lourd remugle. J’en ai fait ma musique en embouchant mon b
Ecorché vif

Ecorché vif

Johannes de Ketham (vers 1415-1470), L'homme zodiaque, détail Dans ma galerie de portraits,Où sont ancêtres alignés,Dont je ne connais guère traits,Une place m’est assignée. Quelque jour y mettrai ma trogne,Quand camarde d’un coup de dés,Vieille émondeuse qui nous rogne,Aura pris mon cœur excédé. En ma cimaise, placardée,Ma toile se
BWV 1009

BWV 1009

Ophélie Gaillard, « révélation soliste instrumentale » aux Victoires de la musique classique La belle virtuose joue du violoncelle…Sur l’ébène un bras blanc esquisse une arabesque,Virevolte l’archet, poudrant de colophaneL’air emplit de musique où sourit le vieux Bach. Sous son doigté serré, parfois, la corde claque ;Légère y tr
Reste

Reste

Reste dans cet instant où tout se brise dans ton regard dans mon épaule la terre a repris sa place et nous survit . CMI Peinture Emil Nolde Crépuscule
Cause et kolkhoze

Cause et kolkhoze

... – « Allons au fond des choses ! / Me dit-il sous hypnose ... De mes rêves non roses,Ceux qu’on nomme névroses,Aussi de mes psychoses,De cela mon psy cause ; Il y cherche une cause,Ma parole proposeEt je bruis sans marquer de pause,Sans jamais qu’il s’oppose ; – « Allons au fond des choses !Me dit-il sous hypnose,Car bavarder l’o
Accusé-Réception Nu

Accusé-Réception Nu

Écrasé par le mausolée du maréchal De Saxe Sous les dorures et le marbre national Dans l’axe. La nervure du narthex me regarde : Je passe… Les visages canonisés se fardent Sous les néons Criards et sous les flashs d’argents où cocarde Ce panthéon. Un visage sourit et me relaxe : Il passe Il nous faut « reboiser l’âme humaine » D
Gorgone

Gorgone

... Le mal te veut réduire à ta propre personne ... Relève toi, l’ami, cesse enfin de gémir,Sous le marteau l’enclume au désespoir résonneEt tu es l’entre deux, promis à la matière. Recherche encore en toi ce qu’il est de lumière,Le mal te veut réduire à ta propre personne,Seul, tu ne peux que craindre, et douter, et frémir. À
Portique

Portique

... Portique de ma joie et de la nostalgie, / Désormais ... Sous le hangar disjoint qui couvre sa misèreIl sombre et meurt, ruiné, le portail de jadis,Moussu et vermoulu et mangé de vermine ;Livré, comme à l’injure, à la brume, aux froidures. Fermant la cour aux chiens, aux poules, à leurs chiures,Il s’ouvrait au bonheur que l’enfance
Et longtemps après les mots

Et longtemps après les mots

Il y a des tas de mots, pour des tas d’usages. Certains écrivent des volumes sur des instincts de conservation, nourris aux hormones, cachés sous la nécessité, là où d’autres inondent des pages de poèmes d’amour. Certains rédigent tranquillement des rapports de dissections exposant les conséquences des impacts sociaux, économiques e
Son visage

Son visage

Laputa Les pilotes, les oiseaux et les nuages Ont eu l'impression d'avoir vu un mirage On dirait que c'était un bateau L'air doré mais sans drapeau Navigue sur l'océan du vent Car dans le ciel auparavant Il y'avait des villes et des villages Une pierre avec tant d'énergie Un souvenir sans nostalgie Tout un océan sans rivage La haut sur les ven
Éternellement Émerveillé

Éternellement Émerveillé

Waking Life Éternellement Émerveillé C'est comme ça que tu t'es réveillé Le silence observe la musique Le bruit fait du succès je sais Mais tout cela reste comique Je rigole même blessé à lutter contre le vent Alors qu'il y'a un abris Lutter contre le vent Je retire tout mes vêtements Et je me jette à la mer Même dans le froid et l'hiv
Porte close

Porte close

Les rayons et les ombres, aquarelle d'Albert Hartweg, détail Le libraire à fermé, sa boutique est déserte ;On n’a pas tiré le rideau : une affichetteInvite le chaland à passer son chemin.La vitrine est vidée mais, en regardant loin, Dans la pénombre ont voit volumes oubliés…Comme jonchée d’automne à l’air de supplierLe vent qui l
Immobile...

Immobile...

Immobile... Suis-je ou ne suis-je pas ? Ici, il fait froid Il fait chaud là-bas J'attends un signe Fuir le dédale de mes pensées Est-ce trop demander ? Je suis et je ne suis pas Ici, ou plutôt là-bas Moitié présente Moitié absente Silence dans ma tête ! C'est le cri de mon être Comprenez mon choix De n'être que moi Immobile...
Idoles

Idoles

... Dans le creuset du doute, infuser nos misères ... Crier vers la lumière en ameutant les dieuxDepuis l’aube des temps peuplant sa solitude,Et réclamer son compte à cette idole obtuse ;Dressée, comme une stèle, en nos îles de Pâques. Dans le songe fumeux des bréviaires opaquesInterroger la nue, pour en trouver la ruseEt de la créature
En l’oubli parvenu

En l’oubli parvenu

Calendrier Maya C’est pour tromper la mort que l’on compte les heures,Le temps n’est qu’un désir au champ de la conscience,Le retour de la faim, le retour de la nuit,Les lunes, les saisons, imposent un refrain. Par le calendrier on se fabrique un frein,Demain devient possible et l’avenir reluit,Par l’équation le doute enfin devient pr
Verbe vain

Verbe vain

... Et lentement, sans déshérence, / J’ai vu tomber la fin du jour ... Je n’ai jamais parlé d’amour,J’ai préféré le geste tendreEt par pudeur je me suis tu,Me suis-je jamais fait comprendre ? Tout me fut légère espérance,J’ai cru ce qu’on nomme vertuEt lentement, sans déshérence,J’ai vu tomber la fin du jour. Lors dans le
Verbe vain

Verbe vain

... Et lentement, sans déshérence, / J’ai vu tomber la fin du jour ... Je n’ai jamais parlé d’amour,J’ai préféré le geste tendreEt par pudeur je me suis tu,Me suis-je jamais fait comprendre ? Tout me fut légère espérance,J’ai cru ce qu’on nomme vertuEt lentement, sans déshérence,J’ai vu tomber la fin du jour. Lors dans le
Décillement

Décillement

... Prurit en cette peau que je navre en ma veille, / Et qui trouve en l’instant comme un décillement ... Seul en l’après-midi, devant l’ordinateur,Je cherche à ma pensée un ductile paraphe ;Ici passe un essor, où la muse peut être,Qu’en sais-je moi qui tord mes doigts sur le clavier ? Ma main, depuis longtemps ne froisse le papierLa