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Décider Notre vie se construit en décisions Et celles-ci donc la façonnent Suivant les nombreuses directions Libres que l’on sélectionne Chaque choix fut important Et quelques fois même tragiques Où est celui qui passa devant ? La route de la longévité est si épique Nous naissons avec des acquis Certains profonds surnommés dons Puis gra
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Bonjour. Bon mois. Courage ! Amour ! Foi ! Espoir ! Merci.
► S'abonner à la chaîne : https://www.youtube.com/channel/UClYF... ► Sur iTunes : https://itunes.apple.com/fr/album/hos... ► Spotify : https://open.spotify.com/track/407SpK... ► Deezer : https://www.deezer.com/fr/album/81546602 *** Plus d'infos sur Amanda Malela / More info on Ama
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Ductile « 1-Qui peut s’étirer sans se rompre 2-Capacité d’une personne a d’accomplir avec réussite toute sorte de tâches ou fonctions » Je reconnais en toi tes talents Et qui sont donc bien nombreux Toujours fin et de plus étonnant Tu es la caricature d’un heureux Rares sont les équivalents , Moins ceux qui le prétendent A vouloir
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Une vidéo de ce poéme avec les fantastiques dessins en noir et blanc de Nathalie Fréour Cliquer sur ce lienhttps://youtu.be/3wumThugtPA "Naître avec l’hiver, Ne serait-ce pas faire un pacte Avec le plus fragile en nous, Un vœu de pauvreté Qui nous réconcilierait Avec le vent, Son silence ébloui ?" Jean Lavoué Extrait
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Bonjour. Voici mon texte "Le secret". Bonne lecture. Merci. Le secret Tu es, tu es l’Éden désiré; le vert recherché de l’après-midi d’été; l’image fictive dans le ciel bleu rêvé. Tu es, tu es un paysage généreux; un soleil radieux; un vent silencieux, dans les arbres aux longs cheveux balancés. Tu es, tu es une sage armure; un s
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Citation (extrait) de Sue Monk Kidd, tirée de son livre L'invention des ailes.
À l'Église africaine, Mr. Vesey répétait souvent : " Faites attention, vous pouvez être deux fois esclave, une fois dans votre corps et une fois dans votre esprit." J'ai essayé de lui expliquer ça ." Mon corps est peut-être esclave mais pas mon esprit. Pour vous
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Accourez vite à mon secours Vous les femmes que j’ai connues N’en aimer qu’une est un peu court Je veux vous revoir toutes nues Ah je me vautrais sur vos flancs Au temps de nos amours anciennes N’en aimer qu’une c’est gonflant Serait-ce la belle païenne A qui j’ai fait le doux serment Je veux rejoindre aussi les autres En ce septiè
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Aucun désir, aucun tourment – quelle paix ! et pourtant tu trembles En cette heure grise où ton cœur, ton esprit tout entier te semblent S’enfoncer dans les froides eaux d’un puits de silence profond Où meurt même le souvenir et où les rêves se défont… A la pendule du salon, une à une, les heures sonnent, Et tu te demandes si nul n
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"Cette année j’apprivoiserai la patience celle des arbres et des lumières convalescentes j’emprunterai un peu de l’insouciance des nuages j’apprendrai la légèreté des oiseaux de passage" (Extrait de Cueillette matinale) Martine Rouhart
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Je t'aime ! tiré du livre Adolescence de Lokrou Evelyne Patricia
Bonjour. Voici Je t'aime ! un texte tiré de mon livre Adolescence (poèmes): Je t'aime ! Tu me trouvais belle, J'étais très cruelle. Tu me disais : " je t'aime" Je répondais : " idem" Pourtant, si je restais blême. C'est bien parce que: " je t'aime !" Fin. https://www.edilivre.com/adolescence-evelyne-patricia-lokrou.html - Tous les livres en r
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Bonjour. Bienvenue sur la page Facebook de mes livres. Merci infiniment pour vos "j'aime, like" ; merci pour vos partages du lien ; merci de parler de la page et d'inviter les ami(e)s à l'aimer et à en parler. Merci pour vos messages et commentaires constructifs. Merci pour tout! MERCI. Merci DIEU! https://www.facebook.com/evelynepatricialokrouof
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Wheels As we turn up the pages, As we forget to realize the facts As the silent hobo been weak on the road Wheels keep on turning Reels still rise for dancing Heels shine on shutting As we look in the mirror As we lie to the promises As time runs fast in Bank's saving Wheels keep on turning Keels still stand for believing Feels keep on burning As w
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Bonjour. Voici une jeune exilée, texte écrit pour un concours. Merci. Une jeune exilée Par Evelyne Patricia Lokrou Je suis une petite fille. Une petite fille comme les autres. Une toute petite fille, dans un pays d'une Culture autre. Je suis une fillette, dans une ville en guerre. Une adorable fillette, sur un point d'une Terre d'où se déchaî
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Je l’aime infiniment cruelle, inexorable, Et je la rêve ogresse ainsi que dans la fable ; Qu’elle me mette en cage au pain sec et à l’eau, Tâtant mon membre nu à travers les barreaux ; Puis, le jugeant un jour affriolamment gros, Qu’elle se le mitonne et qu’elle passe à table. Je la sais désirant d’être ma suzeraine Et que je soi
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Bonjour. * sur la boutique Edilivre (plusieurs livres en format papier et en format numérique. Les eBook (pdf) sont tous à 4,99€ (euro)). Merci. (TOUS les livres de LOKROU) : https://www.edilivre.com/?s=lokrou • TOUS les livres de LOKROU Evelyne Patricia : * Petite poussière (nouvelles): https://www.edilivre.com/petite-poussiere-evelyne-patr
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Ta langue est partout souveraine : Montre-moi un pli de mon corps N’adorant pas que cette chienne Vienne lui flairer les abords ! De pied en cap, d’aisselle en aine, Nulle étendue ou corridor Etroit qui ne lui appartienne. Ta langue entre partout par force : Avec une ténacité Qu’aucun tollé ne désamorce, Elle perce sans hésiter, S’ins
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Regarde-moi ma Cendrillon Regarde-moi ta robe brune Toute d’accrocs et de lacunes Toute de replis vermillon Regarde-moi ma Cendrillon Belle et négligente souillon Quel est ici ce trou qui bée Tel une crevasse sans fond Dans les satins souples qui font L’éclat de ta belle livrée Quel est ici ce trou qui bée De trop de besogne enfiévrée Mo
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Petite bouche, grandes lèvres… Aux commandes de mon engin, Je tourne autour de ton vagin Comme le chien flairant le lièvre. Petites lèvres, grande bouche… Je pénètre dans l’inconnu, Crépuscule de cuir grenu Où le bout de nos corps s’abouche. Verrons-nous scintiller la gloire humaine, au delà du tunnel ? Où est l’éden originel Do
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Ah ! retrouver l’ardeur première Du brasero… L’amour, on devrait le refaire, Depuis zéro ! Il suffirait que l’on revienne Au bon vieux temps Où s’ouvrait la petite graine De nos dix ans. Nous étions ensemble en vacances, Sous le couvert D’un arbre, et soudain seuls, je pense, Dans l’univers. C’était l’été de la rencontre, L
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Our pencils of colors In adventure Are more powerful That forfeiture Computers
Alors qu'écran s computeurs Et autres smartphones Nous font isolation Nos crayons de couleurs Grands rêveurs Faisant école buissonnière Sur les pages blanches de l'imaginaire Nous donnent Terre amis et constellations HDN Novembre 2018
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J’attends, Planté, accoudé au bar, Comme un pauvre alcoolique, J’attends, Je ne sais quel lubrique Garçon qui serait perdu ce soir. Je suis là, Figé comme un con depuis, Je ne sais pas pourquoi tu m’as fui. Je dévale les verres de rhum Comme tes douces courbes, Celles dans mes souvenirs, Comme le regard fourbe, De celui qui vient de m
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Elle a des phallucinations Quand je lui murmure à l’oreille Quelques mots sur les papillons Les fleurs des champs ou les abeilles Si je lui parle de leur dard Elle le prend pour une invite Me dit vilain petit paillard Alors que la vertu m’habite Elle entre en d’étranges fureurs Quand je veux caresser sa chatte Aussitôt l’animal prend peu
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Pics comme de fer dans le vert En carapaces farouches Scaphandrier sous les souches Plexiglas de chitine Flambants bijoux sur les mousses Vos élytres vernis sur les pousses Vos mâchoires jaspant mes os Rostres voraces, vermines Mandibules, sac de griffes Dragons hésitants en chiffe Molle, bouillonnement de vers, Grouillots rampant dans l’urgen
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Bonjour. * sur la boutique Edilivre, il y a plusieurs livres à la fois au format papier et au format numérique; les eBook (pdf) ) sont TOUS à 4,99€ (euro)). Merci. https://www.edilivre.com/?s=lokrou * Petite poussière (nouvelles): https://www.edilivre.com/petite-poussiere-evelyne-patricia-lokrou.html/ * Le Don (nouvelles): https://www.edilivr
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Des mille peines qui te poignent Fais un ballot, fais un paquet, Et grimpe en haut de la montagne, Les mains pleines de fleurs mystiques ; Sous la lune à l’œil fatigué, Viens-t’en susurrer ta supplique : Seigneur, tout ce que je demande, C’est un peu de ton équité ; Lorsque ta voix va crépiter Au ciel lavande, Si jamais il subsiste en t
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Certains soirs aux lueurs des braises rougissantes, Maîtresse imite la levrette de son mieux, Tandis qu’au pied du lit, spectateur amoureux, Moi j’agite ma queue épaisse et frémissante. Maîtresse imite la levrette de son mieux Pour contenter ce Maître à la voix caressante, Et j’agite ma queue épaisse et frémissante, Et j’observe, as
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La comparaison (poème) un extrait de "Ce regard"(poésie) d'Evelyne Patricia Lokrou
Bonjour. Voici un poème de "Ce regard"(poésie) d'Evelyne Patricia Lokrou: La comparaison La comparaison d’un amour Avec un ancien et bref amour Est une perte de toujours. La comparaison d’un matin Avec un beau lendemain Est un triste jardin. La comparaison d’une femme Avec une dernière flamme Est une blessure de l’âme. La comparaison d
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J’ai vu se laisser choir depuis les cimes du matin La nymphe de la pluie dans son gris manteau de satin Elle ôtait de son cou ses plus éblouissantes perles Et les jetait dans l’eau trouble des torrents qui déferlent Les diamants sans nombre enjolivant ses longues mains Elle en faisait présent aux écorchures des chemins Tandis qu’elle cou
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Bonjour. Bienvenue sur la page Facebook de mes livres. Merci infiniment pour vos "j'aime, like" ; merci pour vos partages du lien ; merci de parler de la page et d'inviter les ami(e)s à l'aimer et à en parler. Merci pour vos messages et commentaires constructifs. Merci pour tout! MERCI. Merci DIEU! https://www.facebook.com/evelynepatricialokrouof
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Je veux grandir entre vos mains Ainsi que fait le petit pain Dont ce matin, sans nulle hâte Vous sûtes travailler la pâte Dans l’arôme chaud du levain Je veux grandir entre vos mains Rassembler mes courants vitaux Au creux de l’opiniâtre étau De vos cinq doigts sages de vierge Si prompts à caresser les cierges Sous vos frôlements digita
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Vallée, averse de lumière ! Dans le soleil aux blancs rayons, Un vent sucré de papillons Nous enlace où que nous allions, Et l’eau jaillit de sources claires Qui scintillent à qui mieux mieux, Et chaque rameau lance aux cieux Un chœur de pépiements joyeux. Seul le bois sanglote et soupire : Les hommes, pour gagner leur pain, Lui ont volé
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William Bouguereau, Les Remords d'Oreste, 1862 Je suis le néant d’après votre mort. Je suis le néant qui suit votre mort. *** Le monde avance masqué. Je suis en toi. Je suis la couleur que tu ne vois pas. Le parfum que tu ne sens plus. Je suis un peu les autres qui te rappellent toi. Je suis celui qui te sert dans ses bras et qui te fait joui
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Va jusqu’au bout ! Qu’aucun tabou Ne t’entrave ; Tes sens gloutons Haussent le ton D’un octave. Tu es en rut Et n’as qu’un but : Satisfaire Une catin Dont les instincts Prolifèrent. Nos temps futurs Seront impurs Et obscènes ; A l’avenir L’âpre désir Entre en scène.
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... Au pas qui foule ces allées / J’entonne ma chanson d’automne ...
Point il n’est besoin de mot clé Au verrou de mélancolie La bonde saute, imprévisible, Où le poème vient sarcler. Et j’y trace les apartés De ma stance parfois risible, Songe en la pierre enfin polie Au clos de mes sombres clartés. Au pas qui foule ces allées J’
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L’âme de la fleur fut ici naguère, Elle nous répond et nous ment encor ; Sa morte chanson s’agrippe à nos corps, Au fil de laquelle, ivres, ils voguèrent. Berçons le parfum des derniers accords Qu’emporte le soir en fleuves grégaires ; Mais d’or, de soleil, on n’en trouve guère En ce bleuissant envers du décor. Arôme ou refrain
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Ainsi voici ce que l’on dit Par ces mots plutôt sombres Et malgré ce qu’on a promis Très vite se retrouve l’ombre On a voulu bien sûr mentir Et se croire un peu protégé S’imaginer sans souffrir Qu’un réveil sucré sera doré Pourtant rien n’est établi Malgré toutes ces recherches Qui ne seront vraiment fini En eaux troubles et
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... La vague, en chaque instant, revient sur le brisant, / Face à cet infini nous restons des enfants ...
Il est en nous, offerte, une raison funèbre,Penser à autre chose, en cette finitude,Qu’au seuil dernier n’est-il un vain déguisement,Masque pour travestir notre livrée d’automne ? Ainsi nous en allons, quand le printemps foisonne,Fle
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Ton cul tes seins ta peau ta bouche ! Sol gros de toutes les moissons Terrain de jeux, herbe à frissons Pays des bêtes peu farouches Tes océans de chair : séisme ! Quand je redouble mes assauts Et brûle et lance mes vaisseaux Vers tes détroits, tes caps, tes isthmes Ta moiteur tes cheveux tes cuisses ! Et tes soupirs toujours plus courts Tes
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Je crains de l'avoir déjà publié ailleurs, cet haïku, mais bon, rien que pour le plaisir, je bisse un coup...
Mais où l'haïku coud ?
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C’est une prison, c’est l’éther d’un chant ;Quand flâne au soleil la terre superbe,Mon esprit se blesse aux cloisons du verbe,Et bave une écume en se desséchant. Près ou loin – le même monde attachantSes bois couchés de violon en gerbes,Avec, au surplomb de nos cœurs acerbes,Ce grand rêve à pic trouant le couchant. Et cette dent
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Il me revient l’écho d’un jour lointain,– j’étais encor jouvenceau de village ! –Et d’un amour resté sans lendemain,Un bref amour, animal et sauvage,Un amour fol et frais comme un matin. * Un jour, adonc, m’en venant par les champs,Bien innocent, je rêvais d’une filleA taille fine et d’esprit peu méchantEt caressante et fleur
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Bien oui, le cancer cagne du terrain, mine mes forces, balaye ma mémoire et suspend, hélas, notre rendez-vous quotidien. La maladie est impitoyable. Depuis trois mois, environ je lutte et je m'épuise dans ce combat, dans l'espoir d'une rémission qui me rende un peu de temps, encore. Ainsi je lutte tant que cela me sera possible, et tâcherai de
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Oiseau poète, ou frêle flûte, à moins que tu ne sois fontaine,Tout ce que promet le soleil, tu l’as reçu depuis longtemps,Toi que la ville a rejeté mais cherche par-delà les plaines.Je le vois bien, tu es aurore… et crépuscule : je l’entends ! De quelle étoile parle-t-on, et quelle peur ou quelle haineBruissent ainsi d’un bruit de
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Après-midi ensoleillé et magique, Je me sens d'humeur bucolique, Dans mon cœur, ça palpite et ça s'agite, Pour ne pas être en retard, je dois faire vite! Je prends toujours le bus numéro trois, Qui m'emmène en bas de chez toi, Tu m'accueilles en bas résille, Avec moi, t'es toujours gentille. J'aime bien ces moments interdits, C'est l'ivres
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Plus invisible le visage oublié au fond d’un miroirComme, tendu dessous l’étang, le drap d’une aurore puissanteOu comme ton image en moi avec ses écailles glissantesDétacher du verbe un pollen pour ne jamais s’en émouvoir Le dos s’en retournant aux flûtes, le pied souple dans la tangenteJe vois les paons se pavaner sous une averse d
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... Je l’ai retrouvé hier en rangeant un grenier, / Dans le dédain du monde, obscurément renié ...
Je le croyais d’argent et de cristal, naguère,Enfant, le compotier superbe de ma mèreQui trônait au salon : « défense d’y toucher !Ou alors seulement, tu sais, avec les yeux ! » Il semblait un totem à quelques dieux,Et tel un Prométh
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... Tu dors désormais sous la pierre, / Grand-mère, et ton manque m’étreint ...
Ce n’était qu’un courrier de plus,Les mêmes mots, repris cent fois :« Chère famille, tout va bien,Le temps est bon, peu de soucis. Ici rien de vraiment précis,La pluie s’en va, le soleil vient,Je sens ma jambe, quelquefois,Grand-père ne se lève plus...
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Prenez, buvez, mangez-en toutesCeci, mesdames, c’est mon corpsNé d’une femme sous la voûteDu ciel, entre la myrrhe et l’or Belles apôtres, ô filoutesJe vous tends la chair et le vinSoyez à tout jamais absoutesCompris le service divin Mes Eves, mes tendres louloutesN’en déplaise aux esprits chagrinsDe l’auréole à la birouteJ’ai l
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Quand des lits qui ont vu nos furtives étreintesSourd cette ombre inlassable à vouloir m’éprouver,Mon sang blêmit, le sang aigre des réprouvés,Et je crois presqu’entendre un chien pousser sa plainte. Sans doute ai-je changé ? Mon œil en demi-teintePeine à cacher le feu que je sens là couver.Notre chemin, mon pas – lui seul – l’a
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... Il est, dedans l’intime, une flamme brûlante / Où rougeoie le tison dont la muse s’inspire ...
Où l’urgence m’a pris d’écrire ce sonnet,À la hussarde j’ai, d’un papier de rencontreEmpoigné, la froissant, la trame de mon dire,Griffonnant à la hâte où l’écho me tourmente. Il est, dedans l’intime, une flamme brûlanteO
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Tu as beau faire ô tes yeux mouillentPour te soustraire il est trop tardC’est le moment du grand écartDans la gueule de la gargouilleTu as beau faire ô tes yeux mouillent Vois-tu déjà tu t’agenouillesTerminés les jeux innocentsL’amour aime le goût du sangSur toi converge la patrouilleTu as beau faire ô tes yeux mouillent Ton ventre ch
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... L’automne désormais inscrit en moi l’écho / De tant d’hivers passés que mon âme y frissonne ...
Mornes, désabusé, lentement je m’amuseÀ froisser sous mes pas l’automne en sa jonchée,Et le tapis d’or brun qui bruit sous mes semellesD’un antique refrain chante la ritournelle. Ainsi, jadis, confiant en l’aurore nouvelle,J
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Du fond de mon bateau je peux apercevoirCes murs où mes lambeaux de passé se cramponnentEt me font signe. Hivers, printemps, étés, automnes…Le diadème de pierre étend loin son pouvoir. Sur la place, là-bas, une noce résonne.Je ne franchirai pas la porte avant le soir,Quand le jour rangera ses éclats de miroirs,Quand le gris du pavé n’
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Je vois un truc qui se balanceQuand il passe à poil près de moiSon jésus bouffi d’indécenceS’agite et prend un air sournois Il me poursuit il est immenseJ’oublie et le jour et le moisMon souffle court dans le silenceJe me change en laie aux abois Lors se déchaîne la violenceDans les ravines du sous-boisJ’aime le mordant de la lance Pu
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à mon amour... Ils sont passé comme de l’eau,Comme du sable dans nos mainsCes trente années, t’en souvient-il ?Notre belle ardeur juvénile… Et me voici, navire à quai,Sans plus la force de souquer,Mes voiles aux vents, délacées,Battues, dans l’aube, effacées. Il n’est plus pour moi de grand large,La maladie seule, où j’émarge,
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C’est un violon futur qui pleure à l’intérieurCombien d’arbres fauchés priant en cathédraleEt lointaines lorgnant vers le lac les étoilesOù l’on voit le limon se troubler de frayeur Mais au tranchant des jours une dent s’intercaleComme au commencement une autre fois ailleursDilapide ton sang et chois oiseau railleurPour rallier sous
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Ce salaud-là me fait reprocheDe mes dessous affriolantsMais il suffit que je m’approchePour le trouver plus conciliant Il fait mine d’avoir à faireQuand j’erre en slip dans son bureauMais mes collines lactifèresLe font bander comme un taureau Le fourbe se désintéresseDe mes efforts d’aérobicMais dès que j’écarte les fessesIl sursa
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Le corps assoiffé de sommeilAu crépuscule je chevaucheUne lune pâle à main gaucheA main droite un pâle soleil Brave monture un peu bancrocheTon œil est tenu en éveilPar la mer en simple appareilBrossant sa crinière de roche Sur ce grand clavier de bazarDans l’ombre un sabot s’aventureEt frappe une note au hasard Suscitant l’émoi mini
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Ton connin m’est archiconnuJ’aime ses plis et ses méandresJ’aime le pétrir, le pourfendreEn brouter le bouton charnu Si le contact est maintenuTon connin va bientôt répandreUn jus au parfum de coriandrePoissant ton bocage chenu Je savoure ce contenuJusqu’à la plus petite goutteTon connin, serviable, en rajouteUn gorgeon ample et bienve
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... Je suis cet ouvrier obstiné de son geste, / Ce portefaix qui pousse un peu plus loin sa vie ...
Je m’en vais entreprendre un poème nouveau.Nouveau, est-ce le mot quand j’ai le cœur ancien ?Quand mon âme à l’encan trousse sa ritournelleEt mille fois convoque une rime éternelle ? Pourquoi donc cet écho, toujours, se renouvelleEntre m