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Les poèmes viennent tous d’un même lieu, une déchirure dans le ciel, la poitrine, le creux des mains dans le retour du tragique humain dans des mots nus, venant par-delà les crêtes apparait ce que le monde ne put nommer, ce que le monde ne voulut nommer exposés, mus par une entière folie il nous faut oser l’indicible il nous faut fondre