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Les anciens d'allociné
Communauté pour les anciennes blogueuses et anciens blogueurs d'allociné qui sont passés sur cette plateforme .
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09/04/2015
Articles récents de cette communauté
Elle s'appelait sarah est un excellent film adapté du roman éponyme de tatiana de rosnay. je connais un peu cette auteur, j'ai eu l'occasion d'échanger avec elle sur twitter et j'ai d'ailleurs lu un de ses romans, (a l'encre russe). ils sont toujours construits de la même manière j'ai l'impression, une intrigue contemporaine et une passé myst
La principale qualité du cinéma des soeurs coulin, c'est avant tout leur formidable mise en scène, à la fois originale et fluide. voir du pays nous fait découvrir le quotidien de soldat(e)s en sas de décompression chypriote, entre afghanistan et france. on suit d'abord leur arrivée irréelle dans un palace, on se délecte du contraste très
Un secret de claude miller est un sacré film. un drame psychologique sur fond de seconde guerre mondiale mais aussi, l'histoire d'un terrible secret de famille, connu de tous sauf du narrateur et qui pourtant est fondamental. le personnage de françois grimbert est nos yeux et notre voix et on découvre en même temps que lui l'effroyable passé d
La rafle est un film utile sur un événement de l'histoire de france qui a trop longtemps été méconnu. là réside son intérêt historique. son intérêt cinématographique réside dans ses personnages. on a des comédiens habités qui font que leurs petites histoires prennent le pas sur la grande. l'insouciance d'un enfant devant l'innommable
On ne peut qu'être stupéfait par l'incroyable virtuosité dont fait preuve le réalisateur na hong-jin dans son dernier opus. mais avant de développer il me faut signaler que le film n'est probablement pas destiné à un public très large : il faut pour pleinement l'apprécier ne pas être réfractaire au cinéma de genre, tendance exorcisme et
Dimanche 22 mai se clôturait le 69e festival de cannes avec tout son lot de récompenses, de commentaires sur les récompenses et de commentaires sur les commentaires de récompenses… je ne vais pas jeter la pierre : déjà l’an dernier j’avais participé à ce jeu en publiant un article sur l’édition précédente. a cette époque, je m
On trouve dans ma loute tout le cinéma de bruno dumont : le couple de policiers empruntés mais déterminés de p'tit quinquin, juliette binoche comme dans camille claudel, les paysages du nord superbement filmés dans hors satan, etc tout le cinéma, et un peu plus : il est assez rare de voir un réalisateur sublimer toute son oeuvre pour produir
Oui, vous avez bien lu : je suis raciste. ce n’est pas moi qui l’invente. on me l’a dit. …et pas n’importe qui, s’il vous plait. c’est allociné. en toute honnêteté, je ne m’attendais pas à cette révélation en postant ma critique du film la vache , fin mars 2016. pourtant, le courrier que j’ai reçu fut sans appel : « votre
Au début, on a l'impression d'avoir vu ce type d'histoire mille fois : deux frères, un braquage qui tourne mal, l'un qui s'en sort et l'autre pas. que le frère qui échappe à la taule pique la copine de l'autre renforce le sentiment qu'on va assister à un énième ersatz de cinéma social, façon dardenne (justement), mais en flamand, c'est à
J'ai l'impression que je suis dans une phase où je me fais toute la filmographie de denzel washigton mais d'un autre côté, ça doit bien être mon acteur préféré. sur ce film de robert zemeckis, à qui l'on doit entre autre forrest gump, il est excellent. un rôle bien dark bien trash, ce formidable whip totalement barré qui boit un peu trop
Ces instants qui méritent qu'on perde deux heures pour eux... la déambulation en plein broadway de michael keaton dans birdman pour être entièrement honnête, je ne saurais même pas dire ce qui m’a fait aimer cette scène. personnellement, birdman, j’ai certes bien aimé pour le travail formel, mais le discours trop artistocentré – cari
Spotlight est un film passionnant. il s'agit d'une lente progression, implacable, vers un dénouement attendu, connu du spectateur, nullement surprenant mais pourtant libérateur. il est également servi par un casting en or, keaton, rufalo, mcadams (qu'on a validée depuis des années). ce long métrage raconte l'histoire d'une équipe d'enquête
Les tout premiers plans de la terre et l'ombre donnent le ton : le film va être une splendeur visuelle. et effectivement, il l'est. des noirs envoutants, des cadrages parfaits, des contrastes éblouissants, des travellings ensorcelants, des plans d'anthologie, une bande son captivante : le film est d'abord un enchantement des sens. on se souviendr
Ah 2015… ses voitures volantes, ses rues futuristes, ses overboards, et surtout ses cinémas en 3d… forcément tout le monde en à plus ou moins parlé de ce petit événement amusant : notre arrivée à l’époque fantasmée en 1989 par retour vers le futur 2… amusant, mais aussi révélateur… même si, personnellement, je n’aurais pas
Pour ceux qui me connaissent, vous ne trouvez pas qu'il me ressemble ce type ?
tout ça pour ça serais-je tenté de dire. mais il est vrai que jj abrams avait une mission difficile voire impossible (blague inside pour qui connait la filmographie de ce loustic). il s’agissait d’un exercice périlleux, non pas de reprendre star wars dix années
Un accident industriel : voilà comment on peut qualifier le nouveau film de valérie donzelli, dont la filmographie se dégrade au fil des sorties. marguerite et julien relève du pire dans tous les domaines : pire film en compétition à cannes, plus mauvaises idées vues récemment dans un film (des gendarmes en képi au moyen age), histoire d'a
Dix ans de découvertes de séries à travers des tops 5... [1ère partie]
Dix ans déjà ! dix ans déjà que le divin jw m’a forcé la main pour regarder des séries ! « mais si ! regarde cette série là ! tu verras, tu ne pourras qu’être transporté ! - oui mais une série c’est long ! l’avantage d’un film c’est que, si ça ne te plait pas, tu n’en as que pour deux heures, alors qu’une série, il fau
Il arrive que le sujet d'un film soit plus intéressant que le film lui-même. c'est exactement le cas des suffragettes, dont l'intérêt principal est de nous éclairer sur ce mouvement féministe né dans les années 1910 en angleterre. non pas que la réalisatrice sarah gavron démérite : sa mise en scène, assez sage, ne manque pas d'éléganc
Le fils de saul, grand prix du dernier festival de cannes, est de cette étoffe dont on fait les palmes d'or. nul doute en effet que l'unanimité se serait aussitôt faite autour du film de laszlo nemes, s'il avait remporté la récompense suprême. rappelons brièvement le sujet du film. saul, sonderkommando (c'est à dire déporté chargé de con
Le premier film de umut dag (une seconde femme) était remarquable pour sa densité et sa maîtrise. le second est tout aussi convaincant au niveau de la mise en scène et de l'installation d'une ambiance, il l'est un peu moins au niveau du scénario. umut dag excelle en effet à présenter son personnage. l'acteur murathan muslu est très charisma
Le cinéma de michel franco est très pénible à regarder. c'était déjà le cas avec la jeune fille martyrisée de después de lucia, ça l'est ici avec le personnage de david, aide-soignant qui s'occupe des malades en fin de vie à leur domicile - et les aide parfois à mourir. difficile de ne pas penser à amour, de michael haneke, tant michel
Seul sur mars adopte le parti-pris d'un réalisme extrême, si tant est qu'on puisse parler de réalisme pour un voyage qui n'a jamais eu lieu, et n'aura pas lieu avant longtemps. sous cet angle, il faut reconnaître qu'il est parfaitement réussi : ridley scott évite les effets dramatiques inutiles, ainsi que les épanchements larmoyants. matt da
Chez maïwenn, le mauvais goût est érigé en style. quand le sujet s'y prête, que les acteurs sont collectivement à l'unisson du projet, et que l'humeur du spectateur est adaptée, la réussite peut être au rendez-vous (cf mon avis sur polisse). quand le sujet nécessite un traitement délicat et subtil, comme c'est le cas ici, on avoisine la
Samedi 17 octobre 2015. tard le soir. la france se prend une volée monumentale contre les blacks. avec l’ami rupo – contributeur occasionnel sur ce blog – nous noyons notre indifférence dans la saveur des produits houblonnés de notre belle et fière région. un autre sujet a depuis supplanté notre intérêt et notre avide ferveur de déba
Ni le ciel ni la terre est un premier film particulièrement gonflé, à la croisée de plusieurs genres très distincts : le film de guerre, le fantastique, la chronique réaliste, le suspense métaphysique nous sommes en afghanistan, et des soldats disparaissent mystérieusement d'un poste de contrôle. clément cogitore ne semble pas très inté
A l'occasion de la sortie de fatima , le réalisateur philippe faucon a accepté de se prêter au jeu des questions réponses. 1 - fatima est un film résolument optimiste. est-ce qu'on peut considérer que c'est pour vous une façon de présenter le côté face d'une pièce dont la désintégration serait le côté pile ? absolument. après la des
Curieux premier film de la réalisatrice italienne laura bispuri, vierge sous serment s'attaque à un sujet délicat et exotique : ce qu'il advient des garçons manqués en albanie. dit comme ça, évidemment, ça ne fait pas trop envie. d'autant plus que l'image est volontairement un peu baveuse, la lumière crépusculaire et le jeu des acteurs l
Il faut aller voir marguerite pour ses acteurs. d'abord, bien sûr, il y a catherine frot. c'est peu dire qu'elle est ici excellente : probablement le rôle d'une vie, en tout cas un rôle à césar. elle parvient à camper son personnage excentrique avec une sensibilité touchante qui laisse coi. le ridicule et l'excès menacent en permanence ce t
Pour son premier long métrage, louis garrel nous offre un film délicieux. impossible de ne pas succomber au charme extraordinaire de golshifteh farahani, et à celui, un poil plus convenu, de la paire d'adulescent garrel/macaigne. les deux acteurs jouent des rôles qui leur collent chacun à la peau : garrel est beau, trop sûr de lui, donneur de
A l'occasion de la sortie de much loved, l'actrice principale du film de nabil ayouch a accepté de se prêter au jeu des questions réponses. 1 - comment vivez-vous la situation que crée l'accueil du film au maroc ? je suis bien sûr très triste et très blessée. la moitié du pays me traine dans la boue, me traite d’actrice porno, veut me fa
En calant sa caméra au plus près de quatre prostituées marocaines, nabil ayouch n'a pas choisi la facilité : il savait probablement qu'il allait s'attirer les foudres de certains intégristes, sûrement pas que son film allait être interdit au maroc et qu'il allait être attaqué en justice par des associations... la société traditionnelle m
J'aurais vraiment aimé dire du bien de ce film : j'apprécie énormément le cinéma iranien, et la figure de makhmalbaf, patriarche cinéaste (sa femme et se deux filles font également des films), est éminemment sympathique. malheureusement, le président est une fable un peu lourdingue qui ne trouve jamais son point d'équilibre. le film comme
Le deuxième film de patrick wang est un film lo-fi : image super 16 un peu sale, deux semaines de tournage, cinq de montage. il ne faut donc évidemment pas chercher dans ce film ni spectaculaire, ni démonstration de force. tout le charme de the grief of others (encore un titre français à côté de la plaque) est d'atteindre un très haut degr
Dans ce film, il y a : des soldats mystérieusement endormis dont l'âme sert épisodiquement de carburant à des rois morts (?), un médium qui parle aux morts et touche un pénis en érection :)), une bénévole avec une jambe plus courte que l'autre (:(), deux dieux qui s'incarnent en jolies poupées vivantes (!), un gros américain et un organi
A chaque film de noah baumbach, je m'efforce de me présenter dans les meilleures dispositions d'esprit possibles, plein de bienveillance et d'ouverture d'esprit. a chaque fois pourtant je suis (un peu) déçu. avec while we're young, ça partait pourtant pas mal : un couple de quarantenaires qui se laisse séduire par un couple de jeunes, c'est pl
On ne peut qu'être abasourdi par l'ambition que manifeste radu jude dans ce film : filmer en noir et blanc une exotique chasse à l'homme dans la roumanie du dix-neuvième siècle, en centrant son intrigue sur un personnage principal a priori antipathique présenté comme cela, le film en effraiera plus d'un. c'est dommage, parce que aferim! (brav
Dans le dernier mission impossible, tom cruise fait à peu près la même chose que ce que fait daniel craig dans les derniers james bond. il s'accroche à des aéronefs, conduit toutes sortes d'engins motorisés, utilise des accessoires qui font bip-bip, tchlak, et bzoin-bzoin en clignotant de façon inquiétante ou encourageante suivant le contex
J'aurai donc longuement hésité : gaspar noé est-il un génie incompris (de moi), ou un charlatan doué pour l'esbrouffe cinématographique ? la réponse me fut accordée dans la nuit du 20 au 21 mai, vers 0h40, alors que devant mes yeux passablement fatigués débuta le navet narcissique que constitue love. comme je n'ai pas aimé du tout le fil
Avec prisoners, j’avais trouvé le temps long. le jeu d’acteur était cependant remarquable et m’avait permis d’aller jusqu’au bout. enemy... 1h30 et la sensation de passer 3h devant l’écran. c’est digne de villeneuve : rythme lent, aussi bien dans les gestes que dans les dialogues. l’histoire, quant à elle, si elle est tordue et
Love est une matérialisation de l'amour dans ses formes les plus extrêmes et les plus sombres mais dans ce film, bien qu'empruntant plusieurs chemins de l'amour, la représentation n'en est pas forcément fidèle et authentique. il y a parfois un peu de confusion, des longueurs et un héros antipathique mais des moments toutefois magiques. l'amou
Rambo (first blood) est un sacré bon film ! il a énormément de qualités, que ce soit la photographie, la musique, le scénario. un de ces films qui devient immédiatement mythique pour le spectateur dès qu'il le voit. et sa ressortie estivale de cette année ne gâche rien, c'est un véritable plaisir de le voir sur grand écran. ainsi loin de
« encoooore ? » oui, cher lecteur, avec le temps, j’ai appris à lire dans vos pensées. il faut dire qu’après un article moquant les travers des critiques du cercle en 10 leçons ; puis juste après deux autres qui sont venus vilipender les élites culturelles de notre société d’une part, et le système de sélection et de récompense d
Un documentaire édifiant et très complet qui mêle : des archives très personnelles (vidéos de smartphones, films amateurs), des interviews, des photos, des messages téléphoniques, des écrits. visuellement le film est entraînant : bon montage, incrustations précises et complètes. d'un point de vue informatif on apprend beaucoup de choses
L'éveil d'edoardo est un gentil petit film italien du jeune cinéaste duccio chiarini, vite sorti en juin, et rapidement retiré des rares salles qui le projetaient. c'est dommage, parce qu'il est la preuve même que pour un budget très modeste (150 000 euros) il est possible de réaliser un film sensible et intéressant. le sujet n'est pas d'une
Relatif succès au box-office (dans la catégorie des films d'auteurs du sud très peu vus), une seconde mère est un film âpre et relativement amer. une femme de ménage (prétendument) intégrée dans sa famille d'employeurs doit accueillir sa fille temporairement. cette dernière est moderne et n'accepte pas vraiment les relations maître / dom
Les pisse-froid un peu snobs écriront sûrement beaucoup de mal à propos du dernier film de matteo garrone : trop clinquant, trop international, trop beau... le spectateur lambda a par contre toutes les chances de se laisser émerveiller par ces trois histoires tout à fait étonnantes tirées du pentamerone de giambattista basile, auteur italien
La nouvelle production pixar est un honnête divertissement. il faut reconnaître au film l'originalité épatante de son pitch : personnifier cinq émotions primaires dans le cerveau d'une pré-ado et développer un scénario qui se déroule dans la psychologie de l'enfant. pete docter exploite son idée et développe tranquillement tous les chemi
A ceux qui se demanderaient comment être snob aujourd'hui, on conseillera de dire du bien de miguel gomes (en ayant vu, ou pas, ses films, peu importe) par exemple : "l'élan créatif de miguel gomes (pour plus d'effet, prononcer miguel gom'ch) s'éloigne du naturalisme social bien-pensant pour aboutir à un film-monde d'une infinie poésie" ou "l
Impossible de regarder depardieu sans voir l'histrion bouffonique pro-poutine, anarchiste de droite et bonbonne vivante. toujours est-il, quoiqu'on pense du bonhomme, que le personnage qu'il joue dans le film de guillaume nicloux est diablement émouvant : patient, rationnel et bienveillant. isabelle huppert est elle planante, subtile et craquelée
Comment peut-on être amoureux d'un trou du cul inexpressif comme celui qu'incarne (le mot est fort) stanislas mehrar ? là git véritablement la clé du dernier film de philippe garrel. parce que, admet-on le, si l'hypothèse de séduction du bellâtre blond ne fonctionne pas, le film tombe par terre. personnellement, je serais à la place de clot
Entre les deux kevin qui sont costner et reynolds, il y avait de l’eau dans le gaz à ce qu’on disait. mais ils ont su revenir au top avec ce téléfilm fleuve qui n’a rien à envier aux grosses productions sur grand écran. 5h (peut-être un peu moins), ça peut paraitre long et pourtant on en redemande. limite si le temps ne passe pas plus
Pas brillant, pas complètement inintéressant non plus. au moins ça bouge, ça passe le temps sans vraiment se foutre de la gueule du spectateur. sinon, pas grand-chose à se mettre sous la dent ou en tout cas rien de nouveau au pays des espions. une pseudo relation ambiguë entre un apprenti et son mentor tout aussi ambigu, des gentils gentils e
Quel plaisir ! un film de femme, avec des filles, et qui plaira à tous. enfin un film drôle, triste et puissant, qui parle sans tabou de patriarcat à la noix, et de liberté émancipatrice. j'ai adoré, en dépit de certains bémols (et zut, je n'ai même pas envie de les citer), ce film admirable qui marque aussi bien la rétine que le cervelet
Il y a de plus en plus un air de truffaut dans le cinéma de desplechin. je ne parle pas seulement de ce qui a été si souvent signalé : l'identification entre desplechin / son personnage récurrent paul dedalus / son alter ego mathieu amalric, qui ressemble par bien des aspects au trio truffaut / antoine doinel / jean pierre léaud. je veux plut
On n'a jamais montré la vie (dans sa réalité administrative) comme cela. si le débat se focalise sur les scènes dans le supermarché ou à pôle emploi, je préfère insister dans cet article sur tout ce que le film montre d'autre : une vraie vie qui n'est jamais évoquée au cinéma. de ce point de vue, le film de stéphane brizé est d'une r
Mad max fury road, c'est un aller à toute berzingue dans des paysages grandioses, un scénario qui tient sur un ticket de métro, et un retour qui ressemble beaucoup à l'aller, mais dans l'autre sens. les qualités du film de georges miller sont évidentes et ont été signalées par tous les spectateurs : un sens du rythme époustouflant, une in
Cannes 2015 : arrêtons de croire qu’on récompense le cinéma sur la croisette…
Voilà maintenant une semaine que l’une des grand-messes du cinéma mondial vient de rendre son verdict et, à bien tendre l’oreille ici ou là, ou à bien tourner les pages de toute la presse hexagonale, il semble bien qu’un seul bilan s’impose : le cinéma français est celui qui est ressorti comme le grand vainqueur de ce festival de can
Lettre ouverte aux cahiers du cinéma : le lynchage intellectuel n'est pas digne de vous
Chers cahiers du cinéma dans votre numéro de mai 2015, l’article billets cannois marque l'apothéose d’une tendance qui gangrène depuis plusieurs mois votre prestigieux magazine : les cahiers ne sont plus un journal de critiques et d'opinions, mais un journal de préjugés. autrement dit, il n’est plus nécessaire pour vous de voir les fil
Il y a une grande qualité dans le film d'emmanuelle bercot, rare dans le cinéma français : la tête haute parvient à donner l'exacte mesure du temps passe. bien sûr le film possède bien d'autres atouts, à commencer par une mise en scène énergique et une interprétation hors pair du jeune acteur (sensationnel rod paradot) et des autres pers
Palme d'or : dheepan, de jacques audiard le film d'audiard est fabuleux dans sa première partie avant de verser dans sa toute fin dans ce que je trouve être une faute de goût. mais ce n'est pas une palme scandaleuse. grand prix du jury : le fils de saul, de laszlo nemes mérité, ce film extraordinaire aurait pu prétendre à la palme. prix du j
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