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Les anciens d'allociné

Communauté pour les anciennes blogueuses et anciens blogueurs d'allociné qui sont passés sur cette plateforme .

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131 posts

09/04/2015

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Articles récents de cette communauté

Mars 2016… ou quand j’ai appris que j’étais raciste.

Mars 2016… ou quand j’ai appris que j’étais raciste.

Oui, vous avez bien lu : je suis raciste. Ce n’est pas moi qui l’invente. On me l’a dit. …Et pas n’importe qui, s’il vous plait. C’est Allociné. En toute honnêteté, je ne m’attendais pas à cette révélation en postant ma critique du film La Vache , fin mars 2016. Pourtant, le courrier que j’ai reçu fut sans appel : « Votre
Les Ardennes

Les Ardennes

Au début, on a l'impression d'avoir vu ce type d'histoire mille fois : deux frères, un braquage qui tourne mal, l'un qui s'en sort et l'autre pas. Que le frère qui échappe à la taule pique la copine de l'autre renforce le sentiment qu'on va assister à un énième ersatz de cinéma social, façon Dardenne (justement), mais en flamand, c'est à
Flight: L'honneur d'un homme

Flight: L'honneur d'un homme

J'ai l'impression que je suis dans une phase où je me fais toute la filmographie de Denzel Washigton mais d'un autre côté, ça doit bien être mon acteur préféré. Sur ce film de Robert Zemeckis, à qui l'on doit entre autre Forrest Gump, il est excellent. Un rôle bien dark bien trash, ce formidable Whip totalement barré qui boit un peu trop
Le meilleur de 2015 [2e partie]

Le meilleur de 2015 [2e partie]

Ces instants qui méritent qu'on perde deux heures pour eux... La déambulation en plein Broadway de Michael Keaton dans Birdman Pour être entièrement honnête, je ne saurais même pas dire ce qui m’a fait aimer cette scène. Personnellement, Birdman, j’ai certes bien aimé pour le travail formel, mais le discours trop artistocentré – cari
Spotlight: Le journalisme contre l'omerta

Spotlight: Le journalisme contre l'omerta

Spotlight est un film passionnant. Il s'agit d'une lente progression, implacable, vers un dénouement attendu, connu du spectateur, nullement surprenant mais pourtant libérateur. Il est également servi par un casting en or, Keaton, Rufalo, McAdams (qu'on a validée depuis des années). Ce long métrage raconte l'histoire d'une équipe d'enquête
La terre et l'ombre

La terre et l'ombre

Les tout premiers plans de La terre et l'ombre donnent le ton : le film va être une splendeur visuelle. Et effectivement, il l'est. Des noirs envoutants, des cadrages parfaits, des contrastes éblouissants, des travellings ensorcelants, des plans d'anthologie, une bande son captivante : le film est d'abord un enchantement des sens. On se souviendr
Le Meilleur de 2015 [1ère partie]

Le Meilleur de 2015 [1ère partie]

Ah 2015… Ses voitures volantes, ses rues futuristes, ses overboards, et surtout ses cinémas en 3D… Forcément tout le monde en à plus ou moins parlé de ce petit événement amusant : notre arrivée à l’époque fantasmée en 1989 par Retour vers le futur 2… Amusant, mais aussi révélateur… Même si, personnellement, je n’aurais pas
Star Wars - Le Réveil de la Force, un simple prélude

Star Wars - Le Réveil de la Force, un simple prélude

Pour ceux qui me connaissent, vous ne trouvez pas qu'il me ressemble ce type ? Tout ça pour ça serais-je tenté de dire. Mais il est vrai que JJ Abrams avait une mission difficile voire impossible (blague inside pour qui connait la filmographie de ce loustic). Il s’agissait d’un exercice périlleux, non pas de reprendre Star Wars dix années
Marguerite et Julien

Marguerite et Julien

Un accident industriel : voilà comment on peut qualifier le nouveau film de Valérie Donzelli, dont la filmographie se dégrade au fil des sorties. Marguerite et Julien relève du pire dans tous les domaines : pire film en compétition à Cannes, plus mauvaises idées vues récemment dans un film (des gendarmes en képi au Moyen Age), histoire d'a
Les suffragettes

Les suffragettes

Il arrive que le sujet d'un film soit plus intéressant que le film lui-même. C'est exactement le cas des Suffragettes, dont l'intérêt principal est de nous éclairer sur ce mouvement féministe né dans les années 1910 en Angleterre. Non pas que la réalisatrice Sarah Gavron démérite : sa mise en scène, assez sage, ne manque pas d'éléganc
Le fils de Saul

Le fils de Saul

Le fils de Saul, Grand Prix du dernier Festival de Cannes, est de cette étoffe dont on fait les Palmes d'Or. Nul doute en effet que l'unanimité se serait aussitôt faite autour du film de Laszlo Nemes, s'il avait remporté la récompense suprême. Rappelons brièvement le sujet du film. Saul, Sonderkommando (c'est à dire déporté chargé de con
Ertan ou la destinée

Ertan ou la destinée

Le premier film de Umut Dag (Une seconde femme) était remarquable pour sa densité et sa maîtrise. Le second est tout aussi convaincant au niveau de la mise en scène et de l'installation d'une ambiance, il l'est un peu moins au niveau du scénario. Umut Dag excelle en effet à présenter son personnage. L'acteur Murathan Muslu est très charisma
Chronic

Chronic

Le cinéma de Michel Franco est très pénible à regarder. C'était déjà le cas avec la jeune fille martyrisée de Después de Lucia, ça l'est ici avec le personnage de David, aide-soignant qui s'occupe des malades en fin de vie à leur domicile - et les aide parfois à mourir. Difficile de ne pas penser à Amour de Michael Haneke, tant Michel
Seul sur mars

Seul sur mars

Seul sur mars adopte le parti-pris d'un réalisme extrême, si tant est qu'on puisse parler de réalisme pour un voyage qui n'a jamais eu lieu, et n'aura pas lieu avant longtemps. Sous cet angle, il faut reconnaître qu'il est parfaitement réussi : Ridley Scott évite les effets dramatiques inutiles, ainsi que les épanchements larmoyants. Matt Da
Mon roi

Mon roi

Chez Maïwenn, le mauvais goût est érigé en style. Quand le sujet s'y prête, que les acteurs sont collectivement à l'unisson du projet, et que l'humeur du spectateur est adaptée, la réussite peut être au rendez-vous (cf mon avis sur Polisse). Quand le sujet nécessite un traitement délicat et subtil, comme c'est le cas ici, on avoisine la
Pourquoi Theodore Shapiro a été pour moi le fossoyeur du Nouveau Stagiaire (ou « petit moment de réflexion sur la place de la musique dans un film »)…

Pourquoi Theodore Shapiro a été pour moi le fossoyeur du Nouveau Stagiaire (ou « petit moment de réflexion sur la place de la musique dans un film »)…

Samedi 17 octobre 2015. Tard le soir. La France se prend une volée monumentale contre les Blacks. Avec l’ami Rupo – contributeur occasionnel sur ce blog – nous noyons notre indifférence dans la saveur des produits houblonnés de notre belle et fière région. Un autre sujet a depuis supplanté notre intérêt et notre avide ferveur de déba
Ni le ciel ni la terre

Ni le ciel ni la terre

Ni le ciel ni la terre est un premier film particulièrement gonflé, à la croisée de plusieurs genres très distincts : le film de guerre, le fantastique, la chronique réaliste, le suspense métaphysique Nous sommes en Afghanistan, et des soldats disparaissent mystérieusement d'un poste de contrôle. Clément Cogitore ne semble pas très inté
5 questions à Philippe Faucon

5 questions à Philippe Faucon

A l'occasion de la sortie de Fatima , le réalisateur Philippe Faucon a accepté de se prêter au jeu des questions réponses. 1 - Fatima est un film résolument optimiste. Est-ce qu'on peut considérer que c'est pour vous une façon de présenter le côté face d'une pièce dont La désintégration serait le côté pile ? Absolument. Après LA DES
Vierge sous serment

Vierge sous serment

Curieux premier film de la réalisatrice italienne Laura Bispuri, Vierge sous serment s'attaque à un sujet délicat et exotique : ce qu'il advient des garçons manqués en Albanie. Dit comme ça, évidemment, ça ne fait pas trop envie. D'autant plus que l'image est volontairement un peu baveuse, la lumière crépusculaire et le jeu des acteurs l
Marguerite

Marguerite

Il faut aller voir Marguerite pour ses acteurs. D'abord, bien sûr, il y a Catherine Frot. C'est peu dire qu'elle est ici excellente : probablement le rôle d'une vie, en tout cas un rôle à César. Elle parvient à camper son personnage excentrique avec une sensibilité touchante qui laisse coi. Le ridicule et l'excès menacent en permanence ce t
Les deux amis

Les deux amis

Pour son premier long métrage, Louis Garrel nous offre un film délicieux. Impossible de ne pas succomber au charme extraordinaire de Golshifteh Farahani, et à celui, un poil plus convenu, de la paire d'adulescent Garrel/Macaigne. Les deux acteurs jouent des rôles qui leur collent chacun à la peau : Garrel est beau, trop sûr de lui, donneur de
5 questions à Loubna Abidar

5 questions à Loubna Abidar

A l'occasion de la sortie de Much loved, l'actrice principale du film de Nabil Ayouch a accepté de se prêter au jeu des questions réponses. 1 - Comment vivez-vous la situation que crée l'accueil du film au Maroc ? Je suis bien sûr très triste et très blessée. La moitié du pays me traine dans la boue, me traite d’actrice porno, veut me fa
Much loved

Much loved

En calant sa caméra au plus près de quatre prostituées marocaines, Nabil Ayouch n'a pas choisi la facilité : il savait probablement qu'il allait s'attirer les foudres de certains intégristes, sûrement pas que son film allait être interdit au Maroc et qu'il allait être attaqué en justice par des associations... La société traditionnelle m
Le président

Le président

J'aurais vraiment aimé dire du bien de ce film : j'apprécie énormément le cinéma iranien, et la figure de Makhmalbaf, patriarche cinéaste (sa femme et se deux filles font également des films), est éminemment sympathique. Malheureusement, Le président est une fable un peu lourdingue qui ne trouve jamais son point d'équilibre. Le film comme
Les secrets des autres

Les secrets des autres

Le deuxième film de Patrick Wang est un film lo-fi : image super 16 un peu sale, deux semaines de tournage, cinq de montage. Il ne faut donc évidemment pas chercher dans ce film ni spectaculaire, ni démonstration de force. Tout le charme de The grief of others (encore un titre français à côté de la plaque) est d'atteindre un très haut degr
Cemetery of splendor

Cemetery of splendor

Dans ce film, il y a : des soldats mystérieusement endormis dont l'âme sert épisodiquement de carburant à des rois morts (?), un médium qui parle aux morts et touche un pénis en érection :)), une bénévole avec une jambe plus courte que l'autre (:(), deux dieux qui s'incarnent en jolies poupées vivantes (!), un gros américain et un organi
While we're young

While we're young

A chaque film de Noah Baumbach, je m'efforce de me présenter dans les meilleures dispositions d'esprit possibles, plein de bienveillance et d'ouverture d'esprit. A chaque fois pourtant je suis (un peu) déçu. Avec While we're young, ça partait pourtant pas mal : un couple de quarantenaires qui se laisse séduire par un couple de jeunes, c'est pl
Aferim!

Aferim!

On ne peut qu'être abasourdi par l'ambition que manifeste Radu Jude dans ce film : filmer en noir et blanc une exotique chasse à l'homme dans la Roumanie du dix-neuvième siècle, en centrant son intrigue sur un personnage principal a priori antipathique. Présenté comme cela, le film en effraiera plus d'un. C'est dommage, parce que Aferim! (Bra
Mission : impossible - Rogue nation

Mission : impossible - Rogue nation

Dans le dernier Mission impossible, Tom Cruise fait à peu près la même chose que ce que fait Daniel Craig dans les derniers James Bond. Il s'accroche à des aéronefs, conduit toutes sortes d'engins motorisés, utilise des accessoires qui font bip-bip, tchlak, et bzoin-bzoin en clignotant de façon inquiétante ou encourageante suivant le contex
Love

Love

J'aurai donc longuement hésité : Gaspar Noé est-il un génie incompris (de moi), ou un charlatan doué pour l'esbrouffe cinématographique ? La réponse me fut accordée dans la nuit du 20 au 21 mai, vers 0h40, alors que devant mes yeux passablement fatigués débuta le navet narcissique que constitue Love. Comme je n'ai pas aimé du tout le fil
Enemy

Enemy

Avec Prisoners, j’avais trouvé le temps long. Le jeu d’acteur était cependant remarquable et m’avait permis d’aller jusqu’au bout. Enemy... 1h30 et la sensation de passer 3h devant l’écran. C’est digne de Villeneuve : rythme lent, aussi bien dans les gestes que dans les dialogues. L’histoire, quant à elle, si elle est tordue et
Love, entre Satie et porno

Love, entre Satie et porno

Love est une matérialisation de l'amour dans ses formes les plus extrêmes et les plus sombres mais dans ce film, bien qu'empruntant plusieurs chemins de l'amour, la représentation n'en est pas forcément fidèle et authentique. Il y a parfois un peu de confusion, des longueurs et un héros antipathique mais des moments toutefois magiques. L'amou
Rambo, un héros intelligent

Rambo, un héros intelligent

Rambo (First Blood) est un sacré bon film ! Il a énormément de qualités, que ce soit la photographie, la musique, le scénario. Un de ces films qui devient immédiatement mythique pour le spectateur dès qu'il le voit. Et sa ressortie estivale de cette année ne gâche rien, c'est un véritable plaisir de le voir sur grand écran. Ainsi loin de
Cet article est dédié à tous ceux qui accordent (encore) du crédit aux critiques professionnels de la presse cinéma…

Cet article est dédié à tous ceux qui accordent (encore) du crédit aux critiques professionnels de la presse cinéma…

« Encoooore ? » Oui, cher lecteur, avec le temps, j’ai appris à lire dans vos pensées. Il faut dire qu’après un article moquant les travers des critiques du Cercle en 10 leçons ; puis juste après deux autres qui sont venus vilipender les élites culturelles de notre société d’une part, et le système de sélection et de récompense d
Amy

Amy

Un documentaire édifiant et très complet qui mêle : des archives très personnelles (vidéos de smartphones, films amateurs), des interviews, des photos, des messages téléphoniques, des écrits. Visuellement le film est entraînant : bon montage, incrustations précises et complètes. D'un point de vue informatif on apprend beaucoup de choses
L'éveil d'Edoardo

L'éveil d'Edoardo

L'éveil d'Edoardo est un gentil petit film italien du jeune cinéaste Duccio Chiarini, vite sorti en juin, et rapidement retiré des rares salles qui le projetaient. C'est dommage, parce qu'il est la preuve même que pour un budget très modeste (150 000 euros) il est possible de réaliser un film sensible et intéressant. Le sujet n'est pas d'une
Une seconde mère

Une seconde mère

Relatif succès au box-office (dans la catégorie des films d'auteurs du Sud très peu vus), Une seconde mère est un film âpre et relativement amer. Une femme de ménage (prétendument) intégrée dans sa famille d'employeurs doit accueillir sa fille temporairement. Cette dernière est moderne et n'accepte pas vraiment les relations maître / dom
Tale of tales

Tale of tales

Les pisse-froid un peu snobs écriront sûrement beaucoup de mal à propos du dernier film de Matteo Garrone : trop clinquant, trop international, trop beau... Le spectateur lambda a par contre toutes les chances de se laisser émerveiller par ces trois histoires tout à fait étonnantes tirées du Pentamerone de Giambattista Basile, auteur italien
Vice Versa

Vice Versa

La nouvelle production Pixar est un honnête divertissement. Il faut reconnaître au film l'originalité épatante de son pitch : personnifier cinq émotions primaires dans le cerveau d'une pré-ado et développer un scénario qui se déroule dans la psychologie de l'enfant. Pete Docter exploite son idée et développe tranquillement tous les chemi
Les mille et une nuits - L'inquiet

Les mille et une nuits - L'inquiet

A ceux qui se demanderaient comment être snob aujourd'hui, on conseillera de dire du bien de Miguel Gomes (en ayant vu, ou pas, ses films, peu importe). Par exemple : "l'élan créatif de Miguel Gomes (pour plus d'effet, prononcer Miguel Gom'ch) s'éloigne du naturalisme social bien-pensant pour aboutir à un film-monde d'une infinie poésie" ou "
Valley of love

Valley of love

Impossible de regarder Depardieu sans voir l'histrion bouffonique pro-Poutine, anarchiste de droite et bonbonne vivante. Toujours est-il, quoiqu'on pense du bonhomme, que le personnage qu'il joue dans le film de Guillaume Nicloux est diablement émouvant : patient, rationnel et bienveillant. Isabelle Huppert est elle planante, subtile et craquelée
L'ombre des femmes

L'ombre des femmes

Comment peut-on être amoureux d'un trou du cul inexpressif comme celui qu'incarne (le mot est fort) Stanislas Mehrar ? Là git véritablement la clé du dernier film de Philippe Garrel. Parce que, admet-on le, si l'hypothèse de séduction du bellâtre blond ne fonctionne pas, le film tombe par terre. Personnellement, je serais à la place de Clot
Hatfields & McCoys

Hatfields & McCoys

Entre les deux Kevin qui sont Costner et Reynolds, il y avait de l’eau dans le gaz à ce qu’on disait. Mais ils ont su revenir au top avec ce téléfilm fleuve qui n’a rien à envier aux grosses productions sur grand écran. 5h (peut-être un peu moins), ça peut paraitre long et pourtant on en redemande. Limite si le temps ne passe pas plus
The November Man

The November Man

Pas brillant, pas complètement inintéressant non plus. Au moins ça bouge, ça passe le temps sans vraiment se foutre de la gueule du spectateur. Sinon, pas grand-chose à se mettre sous la dent ou en tout cas rien de nouveau au pays des espions. Une pseudo relation ambiguë entre un apprenti et son mentor tout aussi ambigu, des gentils gentils e
Mustang

Mustang

Quel plaisir ! Un film de femme, avec des filles, et qui plaira à tous. Enfin un film drôle, triste et puissant, qui parle sans tabou de patriarcat à la noix, et de liberté émancipatrice. J'ai adoré, en dépit de certains bémols (et zut, je n'ai même pas envie de les citer), ce film admirable qui marque aussi bien la rétine que le cervelet
Trois souvenirs de ma jeunesse

Trois souvenirs de ma jeunesse

Il y a de plus en plus un air de Truffaut dans le cinéma de Desplechin. Je ne parle pas seulement de ce qui a été si souvent signalé : l'identification entre Desplechin / son personnage récurrent Paul Dedalus / son alter ego Mathieu Amalric, qui ressemble par bien des aspects au trio Truffaut / Antoine Doinel / Jean Pierre Léaud. Je veux plut
La loi du marché

La loi du marché

On n'a jamais montré la vie (dans sa réalité administrative) comme cela. Si le débat se focalise sur les scènes dans le supermarché ou à Pôle Emploi, je préfère insister dans cet article sur tout ce que le film montre d'autre : une vraie vie qui n'est JAMAIS évoquée au cinéma. De ce point de vue, le film de Stéphane Brizé est d'une r
Mad Max : Fury road

Mad Max : Fury road

Mad Max Fury road, c'est un aller à toute berzingue dans des paysages grandioses, un scénario qui tient sur un ticket de métro, et un retour qui ressemble beaucoup à l'aller, mais dans l'autre sens. Les qualités du film de Georges Miller sont évidentes et ont été signalées par tous les spectateurs : un sens du rythme époustouflant, une in
La tête haute

La tête haute

Il y a une grande qualité dans le film d'Emmanuelle Bercot, rare dans le cinéma français : La tête haute parvient à donner l'exacte mesure du temps passe. Bien sûr le film possède bien d'autres atouts, à commencer par une mise en scène énergique et une interprétation hors pair du jeune acteur (sensationnel Rod Paradot) et des autres pers
Palmarès Festival de Cannes 2015

Palmarès Festival de Cannes 2015

Palme d'or : Dheepan, de Jacques Audiard Le film d'Audiard est fabuleux dans sa première partie avant de verser dans sa toute fin dans ce que je trouve être une faute de goût. Mais ce n'est pas une Palme scandaleuse. Grand Prix du jury : Le fils de Saul, de Laszlo Nemes Mérité, ce film extraordinaire aurait pu prétendre à la Palme. Prix du j
Titli, une chronique indienne

Titli, une chronique indienne

Belle réussite que ce film présenté à Cannes l'année dernière, qui marque (avec quelques autres) l'entrée en force de l'Inde dans le paysage de la cinéphilie mondiale. Titli est d'abord une chronique sociale très impressionnante. La vie quotidienne indienne y est montrée avec une acuité cruelle : pauvreté, détresse morale, corruption g
Blind

Blind

Ce film m'a tellement énervé que je vais me faire un plaisir de spoiler abondamment. Ne lisez donc pas plus loin si vous voulez ne pas savoir. Dans les tout premiers plans du film, il y a cette image bizarre, parmi d'autres qui n'ont rien à voir : un concombre revêtu d'une capote. Le réalisateur Eskil Vogt nous donnera l'explication plus tard,
Un pigeon perché sur une branche philosophait sur l'existence

Un pigeon perché sur une branche philosophait sur l'existence

J'attendais beaucoup de ce film, précédé par la réputation avantageuse qu'entretenaient les admirateurs des deux premières oeuvres de Roy Andersson. Vous connaissez peut-être le principe : 39 plans fixes, présentant des personnages tous lamentables, tristes et figés. Au rayon des points positifs, il faut reconnaître que la capacité d'Ande
Pulp, a film about life, death and supermarkets

Pulp, a film about life, death and supermarkets

Pulp est un groupe de rock des années 90, mais vous n'avez pas besoin d'être fan pour apprécier cet excellent documentaire de Florian Habicht. D'abord parce que la star du film est avant tout la ville de Sheffield, cité industrieuse du nord de l'Angleterre, d'où est originaire le groupe. Le film montre superbement la ville à l'occasion du der
Le labyrinthe du silence

Le labyrinthe du silence

Qu'il est agréable parfois de voir un bon film académique ! Dans Le labyrinthe du silence, vous chercherez en vain une quelconque originalité du point de vue cinématographique. L'histoire qu'il raconte est par contre passionnante, les acteurs excellents, et le scénario formidablement écrit. Nous sommes en 1958 en Allemagne, et peu d'Allemands
Broadway therapy

Broadway therapy

Que Peter Bogdanovitch revienne à la réalisation après plus de 10 ans de silence pour réaliser un film à la Woody Allen a quelque chose d'irréel. Petite musique jazzy, ambiance new-yorkaise, dès les premières images on se croit dans le nouvel opus allenien. Owen Wilson semble d'ailleurs frappé de mimétisme : il a le phrasé, les intonatio
Kingsman : le James Bond 2.0

Kingsman : le James Bond 2.0

MATTHEW VAUGHN. Pour ceux qui ne le connaissaient pas encore, retenez bien ce nom. Si je me permets de faire figurer la tronche et le nom du réalisateur de ce Kingsman, ce n’est pas un hasard. Si Kingsman est Kingsman, c’est en grande partie du fait de ce monsieur là. Mais peut-être que, dès ces premières lignes, certains d’entre vous s