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11/08/2015
Articles récents de cette communauté
Andy warhol, né andrew warhola en 1928 à pittsburgh et mort en 1987 à new york, constitue l'une des figures les plus emblématiques et révolutionnaires de l'art contemporain. son œuvre marque une rupture fondamentale avec les conceptions traditionnelles de l'art occidental, particulièrement à travers sa remise en question radicale de la noti
D.r. un lieu m es promenades quotidiennes me mènent souvent à cet endroit près de chez moi, que chaque fois je contemple longuement. il me semble qu’il passe en moi, et que je le suis moi aussi. la dualité disparaît au bénéfice d’une absorption, d’une fusion. elle caractérisait mes moments de contemplation quand j’étais enfant, san
D.r. vision tu me verras de dos, mais ma face ne pourra pas être vue. exode 33/23 j’ ai toujours été un enfant timide, et cette timidité m’a poursuivi pendant toute ma vie d’adulte. encore maintenant je ne peux voir un beau visage, par exemple, sans avoir envie de détourner les yeux. pourquoi ? tout simplement parce que la beauté ne me
D.r. voir v oir vraiment s’oppose au voir qui reconnaît les objets. l’adulte reconstruit le monde à partir de sa vision, il remplace ce qu’il voit par ce qu’il sait. l’enfant, au contraire, ne fait pas (pas encore) ces reconstructions, il voit choses et êtres comme pour la première fois. il tend la main pour attraper la lune. surmonte
D.r. antanaclases c e sont des figures qui consistent à faire miroiter le langage, par exemple à reprendre un même mot et en lui affectant à chaque occurrence un sens différent. ainsi dans « la vie n’est pas la vie », le mot « vie » peut avoir deux valeurs distinctes. le premier peut signifier la vie ordinaire, et le second la vie idéal
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D.r. marque ta place... l’œuvre accomplie, retire-toi. c’est la loi du ciel. lao-tseu d ans cette photo que j’ai prise de l’étang de l’arnel à maguelone dans l’hérault, ce qui m’a retenu est le contraste entre le pieu en bas à gauche et le reste du paysage, incommensurable par son étendue. j’y vois maintenant un sens symboliqu
D.r. le monde vit de son absence l es portières se propagent en reflets sur les vitres et en traits d’ombre sur le sol. le monde se démultiplie, et il est difficile d’y démêler apparence et réalité. l’enfant s’y joue, et l’adulte y peut rêver philosophie. où est le vrai, où est l’illusion ? quant à moi, je trouve que ma photo,
D.r. rien ne se montre... words, words, words... hamlet p lus j’avance en âge, plus je me méfie des beaux parleurs. ils s’étourdissent d’un langage non contrôlé, et cette émission verbale automatique me fait penser à un soldat qui tirerait en toutes directions sans viser en aucune façon. le vrai usage du langage doit être extrêmemen
D.r. reflets l’ enfance tient rarement ce qu’elle promet. la plupart du temps, l’adulte la trahit. dans la société il s’insère, et sincère dès lors, il ne l’est plus. il porte un masque, il joue un personnage d’emprunt, il parade sur le grand théâtre. il n’est plus lui-même. à de certains moments pourtant, il se rend compte d
D.r. la chaleur de l’été l es étés de mon enfance m’ont marqué à jamais. la chaleur en était accablante dans mon village languedocien. la journée, nous vivions dans une quasi-obscurité, qui était incompréhensible aux touristes venus du nord. mais ils ne connaissaient pas cette torpeur stupéfiante, meurtrière de toute réaction, qui
D.r. sur le chemin sombre... sur le chemin sombre qui semble ne rien promettre sinon le désespoir de l’habitude parfois en inattendue apparition miracle d’un instant surgit le ciel : image de la vie... i l est vain d’attendre les choses : elles ne se plient pas à nos désirs. le mieux au contraire dans la vie est de ne rien attendre, mais d
D.r. mélancolie e lle m’a toujours accompagné. je ne parle pas de moments seulement ponctuels, mais d’un état permanent, un arrière-plan de tout ce que j’ai senti, un mode d’être, une persistante humeur ( mood , en anglais). est-ce là le fond de mon caractère ? le résultat des déceptions que j’ai éprouvées très tôt dans mon e
D.r. sicut erat in principio... avez-vous donc dévoilé le commencement, pour que vous vous préoccupiez de la fin ? car là où est le commencement, là sera la fin. évangile selon thomas « c omme c’était au commencement, maintenant et toujours, dans les siècles des siècles. » cette parole du gloria des catholiques pourrait être mon mant
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D.r. solitude j’ ai été un enfant solitaire, toujours en retrait des autres. je n’ai jamais été attiré par les jeux violents, qu’on dit pourtant caractériser les garçons. en général, violence et agressivité me faisaient très peur. aussi maintenant, à l’âge adulte, je trouve dérisoire la forfanterie habituelle qui caractérise
Exhibition at the grimaldi forum until august 31rst, 2025, hall diaghilev, 10 avenue princess grace, 98000 monaco, daily open (10am - 8pm), and until 10pm each thursdays, phone : +377.99.20.20, ticket full price : 14€ the exhibition "monaco and the naopléon (s), crossed destinies" helps discovering for the first time the strong relationships tha
D.r. ombre sur sable n i la première ni le second n’ont de consistance ou de stabilité. l’ombre varie selon le moment de la journée, et la forme du sable est constamment modifiée, par le vent par exemple, quand ce n’est pas sous les pas du marcheur ou par le jeu des enfants. les deux sont des symboles de fragilité. mais cette fragilité,
Un ancien article (6 janvier 2022) normalement elle devrait susciter le rejet. mais l’être humain est si imprévisible qu’on la voit portée aux nues en ces périodes de noël. je veux parler de la mode des pulls moches qu’on affiche soi-même ou offre aux autres à cette époque, et qui fait fureur depuis quelques années. c’est au point
D.r. royauté du silence j e viens d’exprimer ma méfiance à l’égard des affirmations définitives et triomphales sur le sens de la vie. les livres qui s’y sont essayés, j’en ai fréquenté quelques uns, mais je n’en ai rien retiré qui me fût décidément utile. j’en viens à me dire que le sens du cheminement est le cheminement lu
D.r. brefs éclairs l e voyageur ( viator ) emporte avec lui comme provision de route ou viatique le souvenir de certains instants magiques qui balisent ensuite sa route, comme ces petits cailloux que sema pour se retrouver, sur le sol de la forêt où il avait été abandonné, tel enfant du conte célèbre. ici aussi il s’agit bien de se retrou
Un ancien article (6 mai 2021) dans les jardineries du royaume-uni, il y a actuellement une pénurie des nains de jardin. elle est due à une forte demande des citoyens, qui n’ont pu sortir de chez eux à cause des confinements sanitaires successifs et se sont consacrés à leur jardin, ainsi qu’à des retards d’approvisionnement, dont celui
D.r. chemins c hacun chemine dans sa vie, l’homme est un voyageur : homo viator . mais il y a avantage à voir aussi ces chemins comme des cheminements au fond de soi. laissons les globe trotters où ils sont. que peut-on découvrir d’important, sinon en soi-même ? les livres sont innombrables, qui pour nous rassurer dressent des cartes avec d
Petite fleur nommée belle du jour au cœur lumineux. peinture acrylique sur toile 12x12 cm disponible à la vente 📍rantigny
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D.r. désordre a charnés à poursuivre leur proie, les goélands montrent le vrai visage de la nature. elle ignore toute bonté, elle n’est qu’un combat pour la nourriture et la survie. sa beauté n’est qu’un leurre, qui masque sa réalité, l’autophagie qui la définit, le meurtre permanent dont elle est le théâtre. on nous dit que ci
Le musée de l'art naïf et des arts singuliers à laval, en mayenne, france.
Situé dans la partie de l'ancienne prison du château, ce musée peu connu rec èle de véritables trèsors en tout genre, papier mâché, plâtre, boîte en carton de mouchoirs jetables etc. avec plusieurs milliers d'oeuvres en stock non exposées, c'est un des plus beaux musées d'art na
D.r. vers le ciel q uand j’étais enfant, et en solitude, j’animais tout ce que je voyais, au point de me sentir constamment entouré de présences vivantes, avec lesquelles j’entrais en dialogue. je suppose que c’est le propre de tous les enfants. ce n’est que plus tard que j’ai appris que là résidait aussi la poésie, et qu’il y a
D.r. l’essence des choses d u plus loin que je me rappelle, j’ai toujours senti l’insuffisance de tout ce que je voyais par rapport à un désir d’ordre, une exigence de substance et de densité que je sentais au fond de moi. bien sûr je ne pouvais alors le formuler ainsi, mais bien réel était mon refus du monde tel qu’il se présentai
D.r. la danse du temps s ’ il est plus tard que tu ne penses tu ne pourras en savoir rien vis chaque pas de ton chemin le temps continuera sa danse si demain a de l’importance tu le demanderais en vain saisis ce qui touche ta main l’instant seul où ton cœur s’élance et si pour vivre tu balances hésitant du soir au matin bien piètre ser
D.r. le temps qui reste o n va et on vient, et on pense qu’on pourra le faire toujours. le temps n’est pas mesuré. on est immortel. insouciant. certains signes, pourtant, pourraient nous alerter sur la brièveté de notre séjour ici-bas. ainsi la vision de ce bâton d’encens qui en se consumant défait petit à petit sa présence. la fumée
D.r. paix c’ est il me semble un des plus beaux mots qui soient. ce n’est pas pour rien que dans le monde sémitique elle est à la base de toute salutation : shalom , salam . pris au sens profond et non formel, sans salamalecs , le mot désigne ce qu’ultimement on peut espérer dans toute vie. je sais bien que d’autres aspirent à autre ch
D.r. flammes e lles s’élèvent en vagues serpentines, changent constamment d’aspect, alimentent la rêverie du spectateur. il peut y voir d’infinis spectacles, chacun parlant à sa mémoire, en vertu du phénomène de paréidolie , qui fait reconnaître en n’importe quelle forme quelque chose de déjà vu. les formes peuvent fonctionner al
D.r. sur un banc l’ homme descend du songe. j’ai toujours pensé que l’imagination est chez lui une qualité majeure. elle permet d’échapper au simple être-là des choses, pour rêver au rôle qu’elles pourraient jouer dans d’autres situations que la présente, et aux différentes histoires auxquels elles peuvent correspondre. l’enf
D.r. fêtes vixi et quem dederat cursum fortuna peregi... virgile i l y a une sorte de mélancolie à contempler les signes habituels des fêtes, comme ce que montre cette photo. certains s’attendrissent sur leur passé, d’autres déplorent son contraste avec le présent. d’autres enfin insèrent ces souvenirs dans une méditation plus vaste.
D.r. éternel retour ii à l’automne tombent les feuilles, sur un somptueux lit de couleurs. mais dès la fin de l’hiver qui suit des bourgeons se dessinent sur les branches encore nues des arbres, et annoncent la verte explosion qui va venir, le renouveau de la végétation. ce sont là des cycles qui se répètent indéfiniment, et si on peut
D.r. éternel retour i j e me souviens des étés de mon enfance, avec leur despotisme accablant, leurs canicules débilitant âmes et corps, et condamnant à la paralysie. et aussi de cette implacable lumière zénithale qu’ils nous prodiguent, dont il est nécessaire de se protéger par volets et portières. ma photo en donne peut-être quelque
D.r. la salutation des phragmites q uand je passe à leur côté, à peu près tous les jours, ils me saluent avec déférence et avec plus ou moins de véhémence selon l’intensité du vent. je les remercie intérieurement de cette complicité. et ma marche du jour, ou ma sortie à vélo, se souvient de cette bénédiction. ils sont chers à mon
Les répétitions, les symétries, les variantes plaisent au destin.
à quoi serviraient les expériences sans la perspective de les répéter ? la vie, au fond, est un nombre infini de variations sur un même thème.
suite du compte-rendu, en textes et en images, du stage peinture du 13 au 18 avril 2025 jour 1 - jour 2 - jour 3 - jours 4 et 5 - me
D.r. impermanence i l y a beaucoup d’orgueil, aussi et d’irréflexion, à penser que l’on est soi-même un être unique et immuable. car on change toujours, non seulement d’année en année, mais de jour en jour, et même d’heure en heure. en fait si nous voyons changer les autres, nous ne voyons pas nous-mêmes que nous changeons. et not
D.r. vent s ur la dune le vent emporte le sable, courbe les oyats. rien ne semble lui résister. il souffle où il veut. on ne le voit pas, mais on entend sa voix. est-ce un appel ? un avertissement ? n’est-ce pas plutôt un écho à ma propre respiration ? et si, lui prêtant attention, je laissais le souffle souffler en moi ? peut-être alors r
D.r. larmes célestes q ue faut-il comprendre par ce titre ? est-ce le ciel qui pleure, ou nous-mêmes qui pleurons face à lui, et ainsi participons de lui ? les deux peut-être... si on est un tant soit peu animiste, pourquoi ne pas s’ima giner que le ciel pleure de voir les errements des habitants de la terre ? non contents de s’étriper les
D.r. juste avant la nuit p lus on avance en âge, plus les choses se simplifient. au début de la vie elles nous occupent par milliers. l’esprit s’encombre de perspectives qui ou bien n’arriveront jamais, ou bien si elles arrivent montreront leur vanité. on vit comme un acteur qui joue son rôle, porte son masque. ce n’est pas nous qui viv
D.r. le glorieux visage du jardin i l passe en nous, et il déteint sur notre figure. en fait, comme janus, nous avons deux visages. à côté du soucieux visage de maison (elle est devinable ici en haut de la photo), nous avons un glorieux visage de jardin. nos soucis, c’est notre maison qui les incarne. on s’y préoccupe du lendemain, on réf
D.r. rien de nouveau sous le soleil c omme vagues sur le sable, s’étendant sans fin, innombrables sont les générations humaines. et depuis toujours tout a été dit, et tout a été fait, en mal ou en bien, sans véritablement qu’un progrès quelconque soit visible dans cette éternelle succession. ainsi aujourd’hui, la terre, notre maison
L’infini n’est autre / que le va-et-vient / entre ce qui s’offre / et ce qui se cherche. va-et-vient sans fin / entre arbre et oiseau, / entre source et nuage.
suite du compte-rendu, en textes et en images, du stage peinture du 13 au 18 avril 2025 jour 1 - jour 2 - jour 3 - mardi 15 avril 2025 - jours 4 et 5 - jour 6 - peinture en six jours d
D.r. gloires l e bord de mer n’est pas attirant seulement l’été, et par temps clair. c’est ainsi bien sûr que le représentent les cartes postales, limitant énormément la curiosité. mais le promeneur trouvera profit à le parcourir hors saison, et sous les nuages. ici, levant les yeux, il a pu voir dans le ciel, en contrejour, le soleil
Exposition au musée d'archéologie de nice jusqu'au 26 septembre 2025, 160 avenue des arènes de cimiez, 06000 nice, ouverte tous les jours sauf le mardi de 10h à 18h, ticket : 5€. dans le cadre de la conférence de l'onu consacrée aux océans le musée d'archéologie de nice expose un état des fouilles sous - marines effectué le long du lit
D.r. sagesse l es nénuphars, ou nymphéas, vivent sur l’eau, et en tirent leur substance. on les voit flotter à la surface, et peut-être, à ne voir d’eux que feuilles et fleurs, oublierait-on ce qu’il y a en-dessous. ce serait dommage, car on y perdrait une grande leçon de sagesse. ce qu’il y a au-dessous peut bien être une eau troubl
« ôh mês â mis d u monde entier : i n fine si c’est par amour, humilité & modestie, si c’est par morale & discipline, que la vertu apparaît & c’est par amour, humilité & modestie, morale & discipline que la vertu apparaît, pourquoi n’est-elle pas plus répandue ― peut-être parce qu’il y faudrait plus de lumière, le terreau n
D.r. un monde perdu c es voûtes, le monde qu’elles signifiaient, furent pour moi longtemps habités. aujourd’hui ils sont pour moi vides de présence, et ne reste d’eux que la beauté formelle des arcs et des surfaces, d’un chromatisme savamment étudié selon les instants du jour et la complicité de l’installation électrique. je ne pl
Petite touche fleurie sur toile 🌺 📍rantigny, oise
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D.r. terre et eau c e sont deux parts de notre être, complémentaires, au point qu’on ne peut en choisir une à l’exclusion de l’autre sans rompre cet équilibre. dans la terre nous sommes enracinés, et notre lieu d’origine sera aussi celui de notre retour définitif. le premier homme selon la bible, est littéralement tiré du sol. c’e
D.r. terre et ciel c e sont nos deux demeures. et l’arbre les figure à merveille, solidement planté dans le sol dont il tire sa substance par ses racines, et d’autre part tendant irrépressiblement vers un ciel visible entre ses branches, comme autant de clairières défiant notre obscurité. aussi nous est-il extrêmement proche, et nous inv
D.r. en exil c oquillage et sable ont même origine : la mer, absente de la photo, mais présente en hors-champ pour qui songe à elle. je ne sais quelle mélancolie me touche à regarder cette image. peut-être y contribue ici la lumière oblique, celle d’une fin de journée, qui allonge les ombres bleues (complémentaires de l’orangé, comme
D.r. intimité o n ne peut toujours courir le vaste monde. ses spectacles se retrouvent toujours dans la mémoire, et on les revoit en contemplant un feu de cheminée. tristes ou heureux, et souvent les deux à la fois, on tisonne ses souvenirs. et sans doute même, dans tout ce qu’on voit de nouveau, ne fait-on qu’en semer pour plus tard. comm
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