David d'Angers : biographie
Auteur de la statue du Grand Condé et du fronton du Panthéon de Paris, Pierre-Jean David, alias David d'Angers, est reconnu pour ses œuvres talentueuses. De nombreux ouvrages, tels des monuments, de statues, des médaillons ont fait sa réputation. Son non a été attribué à un lycée à Angers et pour mieux le connaître, visitez la galerie David-d'Angers dans l'abbaye Toussaint.
Un début difficile
David d'Angers, né le 12 mars 1789, est le fils d'un soldat reconverti en sculpteur-ornemaniste. Marchand et Jean-Jacques Delusse lui ont inculqué les premières notions du dessin dès son jeune âge dans sa ville natale. Et cela, malgré le fait d'avoir vécu dans la précarité. Son père s'est opposé férocement à son départ pour Paris dans le but d'accomplir sa vocation. Mais si grande était son ambition, une tentative de suicide mise à échec, avait été payée et la ville d'Angers avait décidé de lui attribuer une pension annuelle de 500 francs. Ainsi, il a pu suivre des formations en matière de beaux-arts à Paris et obtenir le second prix de sculpture en 1810. David côtoyait également de nombreux artistes comme le peintre David et le sculpteur Roland.
La vie comme source d'inspiration
Grâce à la réalisation du bas-relief Mort d'Épaminondas, il a remporté le grand prix de Rome en 1811. C'est en Italie que David a pu forger son style personnel, il s'est beaucoup inspiré des oeuvres du sculpteur Canova, de ceux de Raphaël et de Michel-Ange. Il fut nommé chevalier de la Légion d'honneur en 1826 à l'issue de l'exécution de la statue du Grand Condé, actuellement à Versailles. Membre de l'Institut de France, il a été nommé professeur à l'École de Peinture et de Sculpture en 1826. En 1848, ce statuaire de renom et fervent républicain a été élu représentant du peuple à l'Assemblée constituante par le département de Maine-et-Loire. David d'Angers a réalisé des commandes d'États, des médaillons et des statues des célébrités contemporaines dont Victor Hugo, Rouget de l'Isle, Chateaubriand, Lamartine, etc. Eugène Faure, Hippolyte Maindron étaient parmi ses élèves. Il mourut le 5 janvier 1856 et fut enterré dans la 39ème division du cimetière du Père-Lachaise à Paris.