De quand date la légende des crânes de cristal ?
Retour sur une des légendes folkloriques les plus passionnantes et sujettes à controverse, celle des crânes de cristal maya et de leur découverte. Nous avons tous déjà entendu parler de la légende, selon laquelle la fin du monde concorderait avec celle du calendrier maya, le 21 décembre 2012.
La légende et la prophétie
Cette légende est intrinsèquement liée à celle des crânes de cristal. Et pour cause, on dit que la réunion de ces treize objets sauverait la Terre de la destruction céleste en lui révélant le but de son existence. Mais la mouvance "new age", qui est à l’origine de ces allégations, leur prête aussi toutes sortes de propriétés psychiques et magiques puissantes. Mais à quand remonte vraiment l’apparition de cette légende ?
L'origine d'une telle croyance
Les Mayas, eux-mêmes, avaient entouré leurs crânes d’un certain ésotérisme. Ils prétendaient détenir ces crânes des Itzas, les premiers hommes et habitants de la légendaire cité de l’Atlantide. La dissémination de ces reliques aurait été causée par la conquête espagnole, au XVIe siècle de notre ère. A l’époque, il n’existe officiellement aucune trace de cette légende. C’est la découverte d’un homme au XXe siècle qui va passionner les amateurs de sciences occultes. En 1924, l’explorateur britannique Frederick Mitchell-Hedges prétend avoir découvert au Belize, en compagnie de sa fille, un crâne de cristal recueilli dans les vestiges de la cité maya de Lubaantun. Les analyses de ce crâne effectuées par la compagnie Hewlett-Packard en Californie vont démontrer que l’objet est tout à fait exceptionnel. Dans un premier temps, ils affirment que le quartz qu’il contient est d’une pureté rarement égalée. Ils observent aussi des propriétés lumineuses étonnantes : la lumière placée sous le crâne ressort par les orbites, les narines et la bouche. On remarque aussi la perfection anatomique de la tête de cristal, sa forme et son poids sont ceux d’une femme adulte. Enfin, et ceci est plus surprenant, les experts prétendent que cet objet présente un paradoxe : il aurait fallu près de trois siècles à un maya pour atteindre un tel niveau de perfection. Très vite, d’autres crânes font leur apparition, on peut en observer certains au British Museum ou au musée parisien du Quai Branly, ils se sont avérés factices.
Conclusion
A l’approche du 21 décembre 2012, les crânes de cristal remplissent les salles de cinéma et font couler beaucoup d’encre, les prophéties en tous genres se multipliant. Il faudra donc patienter jusqu’à cette date pour surprendre les sceptiques ou discréditer éternellement les adeptes de la prophétie des mayas sur les 13 crânes.