La panique boursière : quelques explications
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La panique boursière, qui est apparue le 8 août 2011, n'est pas sans raison. Des phénomènes économiques expliquent cela. Cependant, pour tous ceux qui voudraient comprendre les raisons d'une telle chute des marchés, voici quelques éléments de réponse.
Pas un jour ne se passe sans que nous entendions dans les médias les nouveaux aléas des places boursières mondiales. Voyons quelques éléments d'explications. Face à un futur incertain, les investisseurs préfèrent l'instant présent En effet, cela n'a, sans doute pas, échappé à aucun d'entre vous, les places financières sont touchées par la panique. Les investisseurs vendent leurs actifs, sans même avoir conscience des pertes qu'ils accumulent. La préférence pour la liquidité est telle que plus personne ne semble avoir confiance dans les marchés financiers, qui ont pourtant fait la richesse de nos sociétés. Cette préférence pour la liquidité montre, avant tout, le goût pour le moment présent. L'avenir semble tellement incertain que les investisseurs veulent vendre leurs actifs à tout prix, l'expression n'aura jamais eu autant de sens que maintenant, même si cette vente désespérée fait perdre de l'argent. Cependant, il faut accepter de nuancer un peu ces propos Si on accepte de réfléchir un peu, cet emballement semble injustifié. En effet, au niveau des entreprises, les résultats publiés, il y a quelques jours de cela, sont très bons, et même parfois excellents. Le secteur bancaire enregistre des pertes à cause de la dette grecque, mais malgré cela, les profits sont encore excellents. Alors, pourquoi un tel emballement ? Tout simplement parce que les perspectives d'avenir, au niveau macro-économique, semblent être trop obscures et cette macro-économie prend le pas sur la micro-économie. De plus, il est vrai que la dégradation de la note des États-Unis est un très mauvais présage, d'autant plus que leur croissance ne devrait pas connaître un bond spectaculaire. Ce scénario bien connu est exactement le même pour nos pays européens. La solution Tant que les politiques n'accepteront pas de mettre en place des mesures courageuses pour réduire les déficits, les marchés boursiers resteront extrêmement volatiles et attentifs à la moindre décision, de part et d'autre de l'Atlantique. Pour la France, il faut sans doute s'attendre à une réduction drastique de nos politiques sociales. De plus, l'endettement ne sera, sans doute jamais, autant présent dans le débat de la présidentielle.