La fluctuation des bourses : une réalité quasi quotidienne
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De Paris à Wall Street, on parle de rebond des bourses, puis, du jour au lendemain, d’une baisse provoquant des pertes matérielles et financières inestimables à travers le globe. Oui, les variations sont le principe qui alimente l’activité de la bourse. Néanmoins, les instabilités sont telles qu’un léger bouleversement sur un marché pourrait provoquer l’effondrement d’un autre.
Les causes de la fluctuation des bourses L’interdépendance des marchés mondiaux est la raison d’être des bourses. Le marché financier, ou bourse de valeurs (où se négocient les devises, obligations, actions, matières premières et produits dérivés), et les bourses de commerce (qui regroupent la vente et l’achat de divers lots de produits finis), matérialisent l’échange entre les acteurs de tous les marchés à travers le monde, le but étant de placer les offres et les demandes dans un même contexte. La bourse joue le rôle d’intermédiaire pour faciliter les échanges. Les principales causes de la fluctuation des bourses sont certainement l’incertitude qui règne parmi ces acteurs, incertitude provoquée par des causes diverses. Aussi, l’instabilité politique dans les pays producteurs de pétrole, au Moyent-Orient, a des répercussions sur le marché mondial. Les productions de pétrole brut chutent, les demandes ne sont plus satisfaites. Lorsqu’il y a plus de demandes que d’offres, les prix négociés en bourses flambent. Un équilibre est-il envisageable ? Au premier abord, il semble évident que pour que l’équilibre des bourses soit effectif, il faut que l’activité économique (et politique) au niveau des marchés nationaux soit stabilisée. A supposer que tous les pays soient politiquement stables, et économiquement prospères, les fluctuations de la bourse existeront toujours. Le pourquoi ? Il y en aura toujours un qui voudra gagner plus que l’autre : c’est ce que l’on dénomme la spéculation boursière. On achète des valeurs (financières ou matérielles) pour ensuite les revendre à bénéfice ou à perte, sachant que le bénéfice des uns fait la perte des autres. A priori, un équilibre parfait de la bourse n’est pas envisageable; les acteurs ne peuvent que limiter les pertes.