Guy Peellaert : biographie
Il s'appelait lui même "le faiseur d'images", peintre graphiste et photographe, Guy Peellaert, né le 6 avril 1934 à Bruxelles en Belgique, est mort le 17 novembre 2008 à Paris. Son œuvre colossale et variée a été exposée dans le monde entier, Londres, Tokyo, Paris, New York. Un talent incroyable, lui permettait d'utiliser toutes les techniques qu'il maîtrisait bien pour en faire des œuvres mixtes,
/wedata%2F0011453%2F2011-03%2Fpravda.jpg)
Ses premiers pas
En 1966, il publie son premier album, fortement influencé par sa rencontre avec les artistes du Push Pin Studio : Les Aventures de Jodelle, dont le personnage principal, une espionne peu vêtue, est le sosie de la chanteuse Sylvie Vartan. Ce photographe belge s'est donc dans un premier temps fait connaître par la réalisation de bandes dessinées. En 1966, il publie son premier album, fortement influencé par sa rencontre avec les artistes du Push Pin Studio : Les Aventures de Jodelle, dont le personnage principal, une espionne peu vêtue, est le sosie de la chanteuse Sylvie Vartan, puis une seconde l'une des plus connues Pravda la surviveuse, des dessins pop, érotiques et colorés l'ont immédiatement fait repérer par les plus grands. Il faut dire que son modèle pour Pravda était la chanteuse Françoise Hardy. Bien que formé à l'école des beaux-arts de Bruxelles, il s'installe en 1967 près de la Place de la Bastille, avec sa femme Elisabeth et son fils Orson.
La consécration
En 1969, il part travailler aux États-Unis où il crée des affiches de films pour des cinéastes talentueux comme Francis Ford Copola ou Wim Wenders, mais également des pochettes de disques pour les Rolling Stones ou David Bowie. Puis il publie Rock Dreams(1972), un livre dans lequel se trouvent 125 tableaux principalement inspirés de scènes bibliques et de personnages qu'il qualifiait de rats de villes, des gens forts et tragiques. Cet artiste passionné, qui aimait tant le dessin, les collages, les superpositions d'images, a été très vite attiré et passionné par le multimédia. Il utilisait toutes les nouvelles technologies pour créer des œuvres à l'esprit toujours psychédélique. Lui, qui avait été reconnu par HARA KIRI en 1967 pour ses oeuvres pop a complètement évolué pour aller vers un hyperréalisme qui n'hésitait pas à mettre en scène Lady Di nue. Lorsqu'il meurt à 74 ans d'un cancer des reins, ils avaient encore de nombreux projets à réaliser.