Abdoulaye Wade : biographie

Monsieur Abdoulaye Wade, marié à une Française, Viviane Vert, est président de la République du Sénégal depuis les années 2000. Sur Internet, en consultant le site officiel de la présidence sénégalaise, on trouve sa biographie très complète. Son action est multiple, il a accompli beaucoup de choses positives pour l'Afrique, cependant, son cheminement politique ainsi que ses actions ont été parfois sévèrement critiqués.

Son parcours

Né le 29 mai 1926 à Kébémer, Abdoulaye Wade a toutefois été déclaré à Saint-Louis pour qu'il puisse bénéficier de la nationalité française. Diplômé de l'école normale William Ponty, puis étudiant en mathématiques au lycée Condorcet à Paris, il fréquenta ensuite l'université de Besançon, où il obtint plusieurs certificats. Il est aussi titulaire d'un doctorat en droit et sciences économiques de l'université de Grenoble. Il a exercé en France le métier d'avocat avant de partir pour le Sénégal pour continuer de plaider au barreau de Dakar. En 1973, il entre en politique, au parti socialiste. Un an plus tard, il crée le parti démocratique sénégalais et en 1978 il est élu à l'Assemblée nationale. En 2007, donc après son premier septennat, les nouvelles élections présidentielles lui permettent une réélection avec presque 52% des voix.

Points Positifs

Abdoulaye Wade fut un excellent médiateur au Tchad, en Guinée, et en Mauritanie où il a même aidé à résoudre la crise politique. Précurseur de la paix, il œuvre pour la reconnaissance des droits de l'homme, prône le dialogue entre les peuples et les religions. Il a favorisé le développement économie de l'Afrique, la culture et le social, un exemple lors du tremblement de terre en Haïti quand il a accueilli les Haïtiens en détresse sur son territoire. Sensible à l'environnement, il a proposé son aide à 115 nations pour lutter contre le réchauffement climatique. Favorable aux nouvelles technologies, il veut équiper l'Afrique du numérique.

Points Négatifs

L'opposition du peuple sénégalais se fait entendre, et dénonce les libertés individuelles de plus en plus bafouées, comme l'arrestation de journalistes, ou l'interdiction des manifestations. Le monument de la Renaissance africaine, qui a été construit en hommage aux esclaves partis en Amérique, a coûté 18 millions d'euros, dans un pays où règne la précarité. À 84 ans, il a l'utopie de tenter de se représenter à l'élection de 2012. Il a créé en 7 ans plus de généraux que son prédécesseur en 40 ans. Certains le soupçonnent de corruption.