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témoignage

La vie avec un cancer. Soins, traitements, chimiothérapie, accompagnants, travail, moral, espoir de guérison, effets secondaires

Gérée par Fred

18 blogs

187 posts

17/09/2015

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Articles récents de cette communauté

Folfiri ra bien qui rira le dernier

Folfiri ra bien qui rira le dernier

Et j'espère bien que ça sera moi ! Oui parce que ces derniers jours, je n'ai pas trop rigolé. La reprise de chimio a été plutôt dure. Je la redoutais et elle ne m'a pas déçu. Bon, ça aurait pu être pire hein, comme quand j'ai repris le folfox l'été 2014 par exemple. Mais quand même, j'ai été bien secoué. Mais reprenons depuis le dé
Calme

Calme

Il faut que je me ressaisisse. Ne pas céder à la panique. Accepter ce qui m'arrive. Faire avec. Du mieux que je peux, avec ce que j'ai. En ce moment, je pense souvent au prof de gym de mes enfants, parti l'année dernière en trois mois, d'un cancer du pancréas. Il est parti, serein, ayant tout préparé durant ses derniers mois de survie, ayant
Terrorisée

Terrorisée

RE-apparition des symptômes que je RE-connais. Je suis certaine que la maladie est de retour, quatre mois après la fin des derniers traitements. Je passe un IRM de contrôle dans une dizaine de jours...mais je ne me fais pas d'illusions. Trouille, angoisse, colère, désespoir, fatalisme....j'alterne les émotions sans aucune maîtrise sur elles.
LACHER PRISE

LACHER PRISE

Je me rends compte que depuis que j'ai décidé d'accepter mon intense fatigue, mon corps fatigué, accepter de ne pas pouvoir faire ce que je voudrais faire - faire de grandes balades, skier, nager, courir, randonner... accepter cette vie au minimum, au ralenti, je vais mieux. Depuis que je ne lutte plus, que je ne cherche plus à faire plus que j
PUDEUR

PUDEUR

Je me souviens. Durant les trois mois qu'ont duré les examens et les traitements, j'ai perdu toute pudeur. Moi, l'hyper prude, limite pudibonde, qui a du mal à me mettre en maillot de bain, j'ai ôté ma culotte sans hésitation, offrant mon devant et mon derrière aux médecins et aux soignants sans aucun problème.Acceptant les touchers rectaux
RELATIVITE

RELATIVITE

Je me souviens que bizarrement, quand j'ai cru que je n'avais plus que trois mois à vivre, j'ai eu l'impression que trois mois, c'était long, assez long pour faire ce qu'il me restait à faire. Je me suis dit que trois mois, c'était largement suffisant pour organiser mon départ, dire au-revoir à tout ceux que j'aimais, mettre la paperasserie e
GYM DOUCE

GYM DOUCE

Après l'épreuve des escaliers d'hier, j'ai décidé qu'il était temps que je me mette à la gym, douce, très douce. Vu mon état physique lamentable, je ne me vois pas aller dans une salle de gym, ou dans une assos....en ce moment, il est vrai que je fuis assez le genre humain. Je me vois encore moins aller aux cours gratuits proposés par la l
3e étage

3e étage

Hier, j'avais rendez-vous au lycée, pour l'orientation de mon fils, salle 315. Donc, au 3ème étage. Nous avons pris les escaliers, comme d'habitude. Je suis arrivée au premier étage avec difficulté. J'ai fait une légère halte avant d'attaquer le 2ème. Le corps lourd, épuisé, la respiration haletante, c'est très difficilement que je suis
GUERRIERE

GUERRIERE

Hier, ma fille m'a dit une phrase qui m'a fait chaud au coeur : "Toi, t'es une guerrière !"
BAFFE

BAFFE

Aujourd'hui, enterrement d'une jeune collègue, de 40 ans. Comme pour nous balancer en pleine gueule que le cancer tue, tous les jours. OUI. ON SAIT !
SELFIE

SELFIE

Parfois, souvent même, je me demande si la maladie se voit sur mon visage. Est ce que mon visage porte les traces de ce cancer ? Mon corps, oui, c'est une évidence. Moi qui étais hyper sportive, j'ai perdu tous mes muscles. Amaigrie, limite flasque, je cache mon corps dans des vêtements trop amples, en me répétant chaque matin qu'il va falloi
TATOUEE

TATOUEE

Mon corps porte les stigmates de ma maladie. Quatre minuscules points noirs, presque invisibles, témoins de la radiothérapie. Quatre minuscules points noirs que seul un oeil aiguisé ou connaisseur reconnaîtra. Quatre minuscules points noirs, stigmates de cette expérience, de cette épreuve, de cette maladie. Quatre minuscules points noirs qui
OCEAN

OCEAN

Je me souviens que lorsque j'ai cru que mon heure était venue, qu'il me restait que quelques mois à vivre, j'ai eu envie d'aller voir l'océan. Cela m'a quelque peu surprise, moi qui adore la montagne... J'y suis allée, avec ma fille. C'était une belle journée ensoleillée. On a marché sur la plage et regardé les vagues, toujours recommencé
FIN DE PROTOCOLE

FIN DE PROTOCOLE

Je me souviens... De cet IRM, passé un vendredi à 18 h. Il avait fallu aller à Toulouse, parce que celui de ma ville était en panne. Toute la journée, j'ai angoissé en attendant ce RDV, tentant de trouver désespérement un moyen d'y échapper. Angoissée par les deux heures de route dans le VSL pour rejoindre l'hôpital. Quand on sort d'un m
STOP

STOP

Cette maladie m'aura obligé à m'ARRETER. C'est un fait. "Avant", mon agenda était rempli à bloc. Et j'aimais ces rdv qui s'enchainaient ; j'aimais courir après le temps. Cette hyperactivité était devenue ma marque de fabrique. J'étais la fille dynamique, à fond dans tout, menant de front une vie professionnelle riche et une vie de mère c
EGOISME

EGOISME

Je me moque complètement des attentats et de leurs victimes. Je me moque complètement de la situation politique désastreuse. Je me moque complètement des malheurs des autres et du monde. Seul m'importe mon cas, mon cancer, ma maladie et les jours et les mois et les années à venir. Seuls m'importe mes enfants. Vais je les accompagner sur leur
LETTRE

LETTRE

Je me dis qu'il faudrait que je prenne le temps d'écrire une lettre à chacun de mes deux enfants, au cas où je partirai, pour leur dire combien je les aime, combien j'ai confiance en eux, en leur avenir et combien je regrette de ne pas les accompagner plus longtemps sur le chemin de la vie. Certes, je leur dit régulièrement tout cela, "oraleme
JOURNAL INTIME

JOURNAL INTIME

Bon, ok, je suis sur les réseaux sociaux, Facebook, Tweeter, instagram....et pourtant je ne partage pas ce blog...que j'écris même anonymement... Alors à quoi sert ce blog si personne ne le lit ? En fait, je le prends un peu comme un journal intime....en me disant que peut être, quand tout cela sera terminé, en bien ou en mal, ma famille, mes
VERITE

VERITE

Je me souviens... de cette phrase prononcée, au tout début de cette aventure, dans le cabinet de l'oncologue : "Il faut me dire ce qu'il en est, la vérité. Je suis seule avec mes deux enfants. Il faut que je m'organise."
IMMORTELLE

IMMORTELLE

Les huit dernières années ont été l'une - sinon LA - plus belle période de ma vie. Après mon divorce, j'ai déménagé, changé de région, changé de boulot, pour commencer autre chose, une autre vie comme on dit. Pendant ces huit années à vivre seule, fusionnelle, avec mes jumeaux, j'ai vécu intensément le quotidien ; appréciant les in
ACCEPTATION

ACCEPTATION

Quand le corps est si las, si fatigué, si épuisé que tout mouvement, tout déplacement relève de l'impossible. Les actes les plus simples, les plus quotidiens ont des accents de compétitions olympiques : sortir du lit, prendre sa douche, préparer à manger.... Les déplacements les plus anodins relèvent d'un triathlon : aller chercher le cou
PENSEES HONTEUSES

PENSEES HONTEUSES

C'était il y a quelques jours, lors d'une journée noire,lorsque le corps se traîne,lourd et que la tête est vide tant la fatigue est intense. Je suis allée faire les courses, pour me "sortir", et dans les rayons du supermarché, au rayon fruits et légumes, je suis tombée sur une collègue, que je n'avais pas vu depuis longtemps, depuis le d
JE FAIS PEUR !

JE FAIS PEUR !

Non contente d'avoir un cancer, voilà que je dois me déplacer à présent avec des béquilles suite à une rupture du ménisque. Les festivités continuent ! Avec mes béquilles, c'est clair, je fais pitié. Cependant, deux attitudes se font jour face à ce signe extérieur de souffrance... - Il y a les personnes qui ne connaissent pas ma "grave
Cancer et précarité...

Cancer et précarité...

Le parcours santé est parfois mis à rude épreuve pour des raisons diverses lorsque l'on est atteint d'une maladie telle que le cancer. Pour ma part, me soigner "correctement", aura été souvent comme le parcours du combattant : autant au niveau de la maladie en soi et de son acceptation, que de tout ce qui va autour. Il faut avoir une vie saine
R.I.P. (Requiescat in pace)... Partie 1

R.I.P. (Requiescat in pace)... Partie 1

Quand j'ai annoncé "officiellement" fin avril 2015 à mon entourage que j'avais un cancer, j'ai eu droit à plusieurs réactions auxquelles je ne m'attendais pas forcément. Je me rappelle que la première personne à qui je l'ai dit c'est mon amie Céline, je sortais de consultation de pneumologie et je lui ai envoyé un texto : "Bon ben voilà m
Urgences, Episode 4, la fin

Urgences, Episode 4, la fin

(Résumé de l'épisode précédent : En plein cœur de la nuit, nous sommes conviés Vanessa et moi, à un petit safari dans une réserve très riche en créatures nocturnes et exotiques : l'hôpital. Nous avons commencé par observer une scène assez triste, celle d'un brancardier qui s'échoue en maternité, son sens de l'orientation sans doute
Urgences, Episode 4, la suite de la suite...

Urgences, Episode 4, la suite de la suite...

(Résumé de l'épisode précédent : Vanessa est enfin prise en charge par le personnel compétent des urgences. Avec un très grand professionnalisme, il s'enquiert tout de suite de ses antécédents médicaux. En effet, dans ce cas précis, il faut réussir à déterminer si oui ou non Vanessa a eu l'appendicite. Peut-être elle n'avait pas bien
Urgences, Episode 4, la suite...

Urgences, Episode 4, la suite...

"Vous avez déjà eu l'appendicite ?" (Résumé de l'épisode précédent : Vanessa a mal, elle est pliée en deux par une douleur en bas, à droite. Le médecin veut l'envoyer très vite aux urgences pour une suspicion d'appendicite... Oh mais ça va, on peut quand même prendre 5 min pour regarder un peu par la fenêtre non ? Les urgences sont pl
Urgences, Episode 4.

Urgences, Episode 4.

Alors, vous flippez un peu, hein ? Mince, qu'est-ce qui s'est passé ? J'ai raté un truc ou quoi ? Pourquoi il est retourné aux urgences ? Ne vous inquiétez pas braves gens, ce n'était pas pour moi. Enfin, si, inquiétez-vous quand même un peu car c'est Vanessa qui s'est retrouvée là-bas la semaine dernière ! Pour moi, tout va bien... enfin
EN COLERE

EN COLERE

Marre de ces blogs de cancéreux qui affichent leur forme et leurs grandes résolutions avec de grands sourires. Le cancer a changé leur vie ! Grâce à lui, ils se sont remis en question, ont compris le pourquoi de leur maladie. Grâce à lui, désormais, une nouvelle vie commence pour eux ! Grand bien leur fasse ! Quant à moi, le cancer est loi
PRIERE

PRIERE

Je donnerais tout, jusqu'à ma vie, pour gagner quelques années, quelques mois, quelques semaines pour accompagner un peu plus mes deux ados sur le chemin de leur vie d'adulte.. Je donnerais tout pour les voir grandir, pour répondre à leurs interrogations, calmer leurs angoisses, les guider dans leurs choix. Je donnerais tout pour leur faire enc
COGITO

COGITO

Bien sûr, il y a les grands auteurs et leurs grands textes. Ceux qu'on a lu et relu avec délectation, dans des élans romantiques, dans ces moments où l'on veut encore plus donner du sens à sa vie....en essayant de côtoyer la mort. On se délecte alors des emphases, des grands sentiments ; on frémit presque parce que l'on côtoie les affres d
"PETITE MAMIE"

"PETITE MAMIE"

J'ai mal partout. Mon corps me fait mal. Mes muscles me font mal. Mes os me font mal. Chaque geste est douloureux. Chaque pas me rappelle que mon corps est meurtri. Mon corps est lourd, me tiraille de toute part. Est ce le fait de ne plus avoir du tout d'activité physique, moi qui était "avant" hyper sportive ? Est ce l'action des traitements qui
EXPERIENCE

EXPERIENCE

Un cancer comme une expérience à vivre. Une plongée dans un monde parallèle, hors du temps, hors de la vie. Un monde avec ses codes, ses règles, ses machine, ses outils, son vocabulaire, sa population, ses moeurs... Avant, il y a eu la tuberculose et ses sanas. Aujourd'hui, il y a le cancer et ses oncopoles, sa chimio, ses radiothérapies et s
FATALISME

FATALISME

Mon père a déclaré un cancer à 48 ans, mon âge aujourd'hui. Il est mort trois ans plus tard. Cette introduction se suffit à elle même. Elle ne nécessite pas de développement tant elle sous entend des tas et des tas de choses. Bien évidemment, certains ne manqueront pas de sortir les propos basiques sur le "cancer symptôme", l'analyse psy
NON, JE NE POURRAI PAS...

NON, JE NE POURRAI PAS...

Non, je ne pourrai pas recommencer tout ca. Les traitements, l'épuisement, les nausées, les vomissements...le désespoir... Non, je ne pourrai pas reprendre cette spirale. D'autant plus que si la maladie revient, il n'y aura plus cet espoir qui m'a fait tenir. Cet espoir du novice, "de la première fois"...."Moi, c'est pas pareil ; moi, c'est pas
LACHETE

LACHETE

Une dame qui faisait la chimio avec moi, m'a laissé un message, pour demander de mes nouvelles, pour faire une virée. Je ne réponds pas. Pas envie de recotoyer ce monde de la maladie. Pas envie de parler de la maladie. Désir, besoin de couper avec tout ca. Pourtant, elle était sympa, énergique...trop énergique, de ces personnes qui font tout
JUSTE UN SOUVENIR...

JUSTE UN SOUVENIR...

Je me souviens de ces pensées... Se rendre compte que si je pars, la vie continuera sans moi. La famille, les amis poursuivront leur route, réaliseront leur projet, en pensant parfois à moi. Ils évoqueront ma personne lors de conversations...."Et la pauvre..." Je serai juste devenu un souvenir...
Il suffira d'un signe... un soir

Il suffira d'un signe... un soir

D'aussi loin que je me souvienne, tout à commencé au mois d'août 2014. Du moins, j’ai eu les premiers signes distinctifs, que quelque chose n’allait pas normalement, à cette époque. Un soir, en me couchant, je me suis allongée du côté gauche, j’ai éteins la lumière et me suis mise à écouter « les bruits de la nuit ». Depuis gami
Cancero 3000 : Manuel utilisateur

Cancero 3000 : Manuel utilisateur

INTRODUCTION Bienvenue dans le manuel d'utilisation du Cancero 3000© On vient de vous offrir un Cancero 3000© . Pas de panique, ce manuel est fait pour vous. Vous allez tout savoir sur ce fabuleux appareil qui ne va cesser de vous surprendre. Laissez-vous guider et bientôt, le Cancero 3000© n'aura plus de secret pour vous ! PRÉCAUTIONS D'EMPLO
adénocarcinome...

adénocarcinome...

Il y aura bientôt un an maintenant, on m'annonçait que j'étais atteinte d'un cancer du poumon. J'ai 42 ans, je suis maman d'une petite fille âgée de 6 ans et ai perdu ma Maman il y a presque 4 ans d'un cancer du sein. Je ne m'en suis toujours pas vraiment remise et à cette annonce, la seule idée que j'ai eu en tête, aura été de me blottir
GROSSE FATIGUE

GROSSE FATIGUE

Fatiguée, exténuée.... Y a t il un autre mot, plus fort pour exprimer cette intense fatigue ? Cette incapacité totale à faire quoi que ce soit dans la vie quotidienne : marcher, parler, lire, se laver, manger, écouter, converser, regarder la télé, écouter de la musique, répondre au téléphone, écrire, faire la cuisine, sortir les poubel
FAUT PAS LÂCHER !

FAUT PAS LÂCHER !

Je me souviens des séances de radiothérapie... L'attente dans la petite salle. Trop fatiguée pour pouvoir lire les magazines people qui traînent. "Bonjour Madame." Le personnel est gentil, attentionné, empli d'empathie. "Comment ca va aujourd'hui ? Mieux qu'hier ? La fatigue ? ..." Elles sont les rares personnes à qui je dis la "vérité" sur
PETITS MATINS

PETITS MATINS

Je me souviens... Des levers matinaux pour me rendre aux séances de radiothérapie. Lever à 6 h 30 - VSL à 7 h - séance à 7 h 15, 7 h 30. Redouter la route, les virages, les embouteillages à cause des nausées qui ne me quittent pas. Se demander si je vais y arriver, si je vais réussir à tenir debout, à ne pas vomir. M obliger à discuter
MARRE...

MARRE...

Marre de ces témoignages dans les médias, de ces cancéreux en pleine forme, dynamiques, hyperactifs, beaux.... Marre de ces phrases : - "Faut garder le moral. C'est le plus important." - "Faut manger, pour prendre des forces" -"Je connais un super toubib, tu devrais y aller. C'est pas la médecine traditionnelle, c'est pas remboursé, mais bon..
CARTE DE VISITE

CARTE DE VISITE

Sur la carte de visite du VSL, avec services et coordonnées : Recto : Ambulance Verso : Pompes Funèbres
LE LUNDI, C'EST CHIMIO

LE LUNDI, C'EST CHIMIO

Je me souviens... Des lundis du mois d'octobre... 8 h - chambre 18 - Prendre les médocs deux heures avant pour ne pas vomir. Mise en place de l'aiguille dans le bras. Regarder le produit s'écouler goûte après goûte. Se déplacer avec le pied à perf....avec cette impression bizarre de vivre des scènes de films qu'on a regardé "avant", en spe
CELEBRITES

CELEBRITES

Ces derniers temps, il ne fait pas bon être cancéreux. Avec toutes ces célébrités qui meurent "après avoir lutté courageusement contre la maladie"... Et nous, pauvres malades anonymes, on en prend plein la gueule... Parce que même si cela va mieux, même si je suis en rémission, convalescente, la vérité est là : le cancer est une maladi
Vigny 2.0

Vigny 2.0

Bonsoir à tous ! J'espère que vous avez passé de bonnes fêtes, et que cette nouvelle année sera pour vous et tous vos proches une très bonne année ! Allez, je reprends le blog. Je respire bien profondément... Je déglutis... Je serre les dents... Et je me jette à l'eau... La nuit Sommeille, Un bruit S’éveille… Je le connais Ce bruit,
QUESTION DE VOCABULAIRE

QUESTION DE VOCABULAIRE

"Avant", je ne connaissais pas ce mot. Je crois même que je ne l'avais jamais entendu. Ou je n'y avais jamais fait attention. La première fois, c'était dans le cabinet du médecin. " Bonjour, je suis oncologue". Et je pense qu'à cet instant, j'ai entendu "urologue". J'ai vraiment compris le sens du mot, quand je l'ai vu inscrit en lettres capit
COMPASSION

COMPASSION

Je me souviens.... De l'attitude de l'urologue qui m'a fait l'examen confirmant que le rectum n'était pas atteint. Sa gentillesse, son empathie, son regard empli de compassion. Sa petite tape sur mon bras en partant, avec un sourire doux, en guise d'encouragement... Lui seul savait ce que j'allais endurer durant les semaines à venir. Je me souvie
" L IRM CA GROSSIT TOUJOURS..."

" L IRM CA GROSSIT TOUJOURS..."

Rendez-vous en urgence chez l'oncologue. Mon frère m'accompagne. J'ai besoin de lui pour supporter tout ce qui m'arrive. Je ne suis pas assez courageuse pour vivre ça toute seule. Mes jambes flagolent, tremblent. Mon frère : "Allez, il faut y aller." La salle d'attente est pleine. Pourtant, le médecin nous reçoit immédiatement. On passe devan
JE NE PASSERAI PAS NOËL...

JE NE PASSERAI PAS NOËL...

Je me souviens... De ce week-end passé avec mon frère et sa femme, à préparer mon départ. "Stade IV...je n'arriverai pas jusqu'à Noël....C'est fini..." Ni haine, ni colère, je suis étrangement sereine. On règle l'enterrement, les papiers, les enfants, les comptes bancaires... On verse quelques larmes, on rigole aussi, aussi bizarrement qu
STADE IV

STADE IV

C'est presque nonchalamment que je suis allée retirer mon premier IRM au secrétariat. C'est en marchant dans le couloir que j'ai lu le compte rendu. Au milieu des va-et-vient de l'hôpital. L'état second s'est amplifié. C'est dans des moments comme celui-ci que l'on se rend compte que l'on perd tout contrôle sur le corps et l'esprit. On ne ma
FLASH BACK

FLASH BACK

J'ai toujours été une grosse dormeuse. Même durant les trois mois qu'a duré mon traitement. Sans doute parce qu'avec les effets secondaires violents des séances de chimio, rayons et autre curiethérapie, mon cerveau était au point mort. L'extrème épuisement empêchant toute réflexion. Il fallait juste tenir le coup.. Un mois après la fin
REVEILLON

REVEILLON

Ce soir, je vais passer la soirée du réveillon, seule, chez moi. Avec mon chat. Ce n'est pas que je n'ai pas de famille ni d'amis. Non, bien au contraire. J'ai la chance d'être très entourée. J'ai dis à chacun d'entre eux que j'allais chez l'autre. Ainsi, ils ne sont pas inquiets à l'idée de me savoir seule. Mais je suis bien trop fatiguée
TOURBILLON

TOURBILLON

Prises de sang, scanner, IRM, TEPSCAN... Les rendez-vous, les examens s'enchainent. Tout s'accélère. On se laisse aller. On se laisse guider. On se laisse porter. On ne dit rien. On entend sans vraiment écouter. On acquiesse. Parfois même, on sourit. On découvre un nouvel univers, avec ses codes, son vocabulaire. On rencontre de belles personn
JAMAIS DIRE...

JAMAIS DIRE...

Oui, je l'avoue, j'ai toujours trouvé ca nul, de se déverser dans un blog, de raconter sa vie, ses malheurs, ses amours... Toute cette logorrhée, limite indécente, vulgaire... Et pourtant, c'est ce que je m'apprête à faire, là, maintenant. Et y a de quoi, croyez moi ! Du pathos, du vrai ! Tous les ingrédients sont là : le cancer, la maman
L'ANNONCE

L'ANNONCE

« Vous avez un cancer. » La phrase est courte, brutale, sobre. En l'espace de deux secondes, la vie bascule. On se croirait dans un film. Durant deux secondes, le temps s'arrête. Plus de temps. Plus d'espace. Plus rien. Le vide. Ou le trop plein. Je n'en sais trop rien. Je suis seule face au médecin. J'entends au loin ses paroles. « Vous savez