Pas encore inscrit ? Creez un Overblog!

Créer mon blog
Communautés
Guerre 1914-1918

Tout ce qui concerne la Grande Guerre, les poilus, les tranchées : articles, photographies, témoignages

Gérée par Reims 14-18

2 blogs

223 posts

29/04/2015

Rejoindre

Articles récents de cette communauté

Lundi 25 octobre 1915. Au loin à l’Est, canon rude dans l’après- midi

Lundi 25 octobre 1915. Au loin à l’Est, canon rude dans l’après- midi

Nuit tranquille, matinée silencieuse. Visite de M. Whitney-Warren et de Madame. Visite de M. Abelé et de M. l’Archiprêtre. Journée tranquille. Au loin à l’Est, canon rude dans l’après- midi. Temps brumeux, pas de vent ; la poste ne veut pas marcher. Cardinal Luçon dans son Journal de la Guerre 1914-1918, éd. par L’Académie National
Brumes Mortelles 19-27 octobre 1915

Brumes Mortelles 19-27 octobre 1915

Le 19 octobre 1915, 7h05. Un silence inquiétant règne entre le fort de la Pompelle et Prosnes. Les combattants français sont subitement atteints par une vague dérivante de chlore, la surprise est totale, causant une panique momentanée.Les vagues se succèdent et les soldats entendent avec effroi le départ de chacune d'elle par le sifflement
Dimanche 17 octobre 1915, bombes sur la ville, dont 3 au Grand Séminaire.

Dimanche 17 octobre 1915, bombes sur la ville, dont 3 au Grand Séminaire.

Nuit tranquille. Seulement quelques gros coups de ca­non. Brouillard épais, froid, 7 degrés. Malade. À 10 h. soir bombes sur la ville, dont 3 au Grand Séminaire. Cardinal Luçon dans son Journal de la Guerre 1914-1918, éd. par L’Académie Nationale de Reims – 1998 – TAR volume 173 Le Grand Séminaire de 1563 à 1932 Dimanche 17 Octobre
Jeudi 14 octobre 1915. Obus tombés n° 3 Esplanade Cérès

Jeudi 14 octobre 1915. Obus tombés n° 3 Esplanade Cérès

Passage, vers 15 heures, d'une escadrille de trente-cinq à qua­rante appareils, en plusieurs groupes, filant encore dans la direc­tion de Bazancourt et de retour un quart d'heure après. Par représailles, sans doute, les Allemands déclenchent aussi­tôt un violent bombardement sur Reims. Environ une centaine d'obus. Paul Hess dans Reims penda
Mercredi 13 octobre 1915. Nuit tranquille pour la ville. Journée tranquille.

Mercredi 13 octobre 1915. Nuit tranquille pour la ville. Journée tranquille.

Nuit tranquille pour la ville. Journée tranquille. Cardinal Luçon dans son Journal de la Guerre 1914-1918, éd. par L’Académie Nationale de Reims – 1998 – TAR volume 173 Mercredi 13 octobre L'ennemi bombarde des tranchées que nous lui avons prises au nord-est de Souchez. Pendant cette action, nous avons capturé 164 hommes et 3 officiers.
Les gueules cassées

Les gueules cassées

Dans le cadre du projet culturel du lycée Stephane-Essel, les travaux des élèves de la section d'enseignement professionnel ont été exposés au foyer du Lycée Godart-Roger La plasticienne Dominick Boisjeol (Les Zinzolines) après avoir visité l'exposition au musée des Beaux-Arts de Reims avec les élèves a décidé de travailler sur ce suj
Vendredi 8 octobre 1915, les explosions d'arrivées marquaient bien, à chaque coup et très for­tement, que le but touché se trouvait beaucoup plus près de nous, dans la direction nord-est

Vendredi 8 octobre 1915, les explosions d'arrivées marquaient bien, à chaque coup et très for­tement, que le but touché se trouvait beaucoup plus près de nous, dans la direction nord-est

Au cours de la nuit, entendu de temps en temps, de la place Amélie-Doublié, le ronflement produit par le passage de projectiles de gros calibre tirés par une de nos pièces certainement éloignée, car le bruit des départs était à peine perceptible ; par contre, les explosions d'arrivées marquaient bien, à chaque coup et très for­tement,
Jeudi 7 octobre 1915. Le roulement ininterrompu des coups de canon fait supposer que les opérations sont reprises à l'est de Reims.

Jeudi 7 octobre 1915. Le roulement ininterrompu des coups de canon fait supposer que les opérations sont reprises à l'est de Reims.

Le roulement ininterrompu des coups de canon fait supposer que les opérations sont reprises à l'est de Reims. Paul Hess dans Reims pendant la guerre de 1914-1918, éd. Anthropos Jeudi 7 - Nuit très bruyante au canon à l’est. Ce doit être la préparation ci-dessus indiquée. Très violente de 9 h. à 10 h.. Item dans la matinée, et continu.
Mercredi 6 octobre 1915. Ce doit être une préparation de l’attaque de la 2e ligne des tranchées alle­mandes entre Auberive et Ville-sur-Tourbe

Mercredi 6 octobre 1915. Ce doit être une préparation de l’attaque de la 2e ligne des tranchées alle­mandes entre Auberive et Ville-sur-Tourbe

Nuit tranquille. Forte canonnade française à 2 h. A 2 h. 1/2 quelques bombes allemandes. Canonnade violente, lourde, continue, à l’Est. Ce doit être une préparation de l’attaque de la 2e ligne des tranchées alle mandes entre Auberive et Ville-sur-Tourbe (1). Elle dure toute la journée et toute la nuit. Cardinal Luçon dans son Journal de
Mardi 5 octobre 1915, la bataille de Champagne qui avait fait concevoir l’espoir d’une percée propre à Vouziers, avait finalement échoué

Mardi 5 octobre 1915, la bataille de Champagne qui avait fait concevoir l’espoir d’une percée propre à Vouziers, avait finalement échoué

Nuit et journée tranquilles, sauf quelques coups de canons. Visite du Comte d’Arpazon, qui dîna avec nous (midi). Il raconte que le Général de Castelnau s’attristait en disant : le Ciel est contre nous ; parce que la bataille de Champagne qui avait fait concevoir l’espoir d’une percée propre à Vouziers, avait finalement échoué : l
1 octobre 1915 - Visite d'un Intendant général cherchant de l'or

1 octobre 1915 - Visite d'un Intendant général cherchant de l'or

Vendredi 1er - Nuit tranquille. Journée tranquille Via Crucis. Visite d’un Intendant général cherchant de l’or (1), en me priant d’inviter les prêtres à en parler en chaire. Aéroplane vers 4 h, les batteries allemandes le tirent par erreur. Cardinal Luçon dans son Journal de la Guerre 1914-1918, éd. par L’Académie Nationale de Reim
Jeudi 30 septembre 1915. Journées calmes

Jeudi 30 septembre 1915. Journées calmes

Journées calmes Paul Hess dans Reims pendant la guerre de 1914-1918, éd. Anthropos Jeudi 30 - Nuit tranquille pour la ville, peu de coups de gros canons. Journée tranquille. À 5 h. et 6 h, aéroplanes français dans l’air. Visite à l’École Saint-Jean-Baptiste-de-la-Salle, Arts et Métiers. Cardinal Luçon dans son Journal de la Guerre 191
Mercredi 29 septembre 1915. Forte canonnade l'après-midi.

Mercredi 29 septembre 1915. Forte canonnade l'après-midi.

Forte canonnade l'après-midi. Le communiqué du soir dit qu'en Champagne, les pertes en­nemies, en tués, blessés et prisonniers, dépassent l'effectif de trois corps d'armée, que le nombre total des prisonniers dépasse main­tenant 23 000 et que soixante-dix-neuf canons allemands ont été ramenés à l'arrière. Paul Hess dans Reims pendant
Mardi 28 septembre 1915. Une énorme colonne de prisonniers boches a traversé Châlons dans la matinée d'hier. La tête de la colonne se trouvait déjà à la gare alors que l'arrière-garde défilait encore sur la place de l'hôtel de ville

Mardi 28 septembre 1915. Une énorme colonne de prisonniers boches a traversé Châlons dans la matinée d'hier. La tête de la colonne se trouvait déjà à la gare alors que l'arrière-garde défilait encore sur la place de l'hôtel de ville

Bombardement, dans la matinée, sur le faubourg Cérès. L'avance de nos troupes est soulignée sur le communiqué, qui parle aujourd'hui de plus de soixante-dix pièces de campagne et pièces lourdes, prises en Champagne. À ce propos, Le Courrier, dans un court article, disait ceci : La bataille de Champagne. Une énorme colonne de prisonniers bo
Lundi 27 septembre 1915. Confirmation des bonnes nouvelles données hier par le com­muniqué, qui indique aujourd'hui 20000 prisonniers et vingt-quatre canons pris

Lundi 27 septembre 1915. Confirmation des bonnes nouvelles données hier par le com­muniqué, qui indique aujourd'hui 20000 prisonniers et vingt-quatre canons pris

27 septembre 1915 Quelques obus sur le faubourg Cérès. Départs des grosses pièces. Confirmation des bonnes nouvelles données hier par le com­muniqué, qui indique aujourd'hui 20000 prisonniers et vingt-quatre canons pris. Dans Le Courrier, nous remarquons cette insertion : En cas de bombardement - Arrêté. Art. 1 — Par ordre de l'autorité
Dimanche 26 septembre 1915. Sur le soir, nous apprenons l'avance résultant de l'offen­sive prise en Champagne, d'Auberive à Ville-sur-Tourbe ; on dit qu'il aurait été fait 12 000 prisonniers allemands

Dimanche 26 septembre 1915. Sur le soir, nous apprenons l'avance résultant de l'offen­sive prise en Champagne, d'Auberive à Ville-sur-Tourbe ; on dit qu'il aurait été fait 12 000 prisonniers allemands

Le communiqué en date du 25 septembre - 7 h, signale, entre autres choses, ceci : Sur le front de l'Aisne, en Champagne, très violent bom­bardement réciproque. Nous avons entendu cela en effet, vendredi 24 ; c'était positi­vement effrayant. Sur le soir, nous apprenons l'avance résultant de l'offen­sive prise en Champagne, d'Auberive à Vill
Samedi 25 septembre 1915. Le Front allemand est enfoncé sur 25 kilomètres de Front, et de 1 à 4 kilomètres de profondeur.

Samedi 25 septembre 1915. Le Front allemand est enfoncé sur 25 kilomètres de Front, et de 1 à 4 kilomètres de profondeur.

Bombardement serré qui commence dans la matinée, à 9 h 1/4. Dans le courant de l'après-midi, quelques minutes après 15 heures, nous causions, à la "comptabilité", où se trouvaient avec MM. Cullier, Vivogne, Joly, Guérin et Hess, du bureau, MM. Landat, chef du 2e bureau du secrétariat et Lamotte fils, de la recette muni­cipale. Ces dernie
Minaucourt - Le Pont du Marson  -  Cimetière Militaire

Minaucourt - Le Pont du Marson - Cimetière Militaire

Située sur la commune de Minaucourt-le-Mesnil-lès-Hurlus (sur la D 566 en direction de Massiges), la nécropole nationale du Pont du Marson regroupe les dépouilles de soldats morts pour la France lors des différentes offensives qui se déroulèrent de 1914 à 1918 dans ce secteur âprement disputé. Elle est aménagée par étapes successives d
Mercredi 22 septembre 1915,  le prêtre, les enfants de chœur, le chantre, le cocher et l'assistance, à moitié rassurés, sont-ils occupés surtout à regarder en l'air et à surveiller l'oiseau de mauvais augure circulant là

Mercredi 22 septembre 1915, le prêtre, les enfants de chœur, le chantre, le cocher et l'assistance, à moitié rassurés, sont-ils occupés surtout à regarder en l'air et à surveiller l'oiseau de mauvais augure circulant là

À 8 heures, enterrement de notre oncle Simon à l'église Saint- Remi. J'ai naturellement à représenter la famille, tous ses autres membres étant hors de Reims. Quelques dames amies accompagnent ma sœur et de vieux pensionnaires de la maison de retraite sont présents à la levée du corps, qui se fait dans d'assez tristes conditions, car, à
Vendredi 17 septembre 1915,  les rues sont désertes, les magasins fermés. Il y a lieu de supposer que bien des gens sont terrorisés à l'avance, dans l'attente du "grand coup" dont on parle sans cesse.

Vendredi 17 septembre 1915, les rues sont désertes, les magasins fermés. Il y a lieu de supposer que bien des gens sont terrorisés à l'avance, dans l'attente du "grand coup" dont on parle sans cesse.

Fait un tour en ville, de 13 h à 14 h et rencontré en tout et pour tout deux personnes ; les rues sont désertes, les magasins fermés. Il y a lieu de supposer que bien des gens sont terrorisés à l'avance, dans l'attente du "grand coup" dont on parle sans cesse. Certains Rémois s'émeuvent et tous s'étonnent que des travaux de défense de la
Jeudi 16 septembre 1915, il est à noter que certains indices ou des mouve­ments qui ne nous sont pas passés inaperçus, font présumer une reprise d'activité dans nos environs.

Jeudi 16 septembre 1915, il est à noter que certains indices ou des mouve­ments qui ne nous sont pas passés inaperçus, font présumer une reprise d'activité dans nos environs.

Du 13 septembre soir, au 26 matin, nous avons entendu une violente canonnade ininterrompue, dans la direction de Berry-au- Bac. Depuis une huitaine de jours, il n'est question, à Reims, que d'un "grand coup" en préparation sur le front. Personne ne paraît savoir exactement de quoi il s'agira — mais on entend, à ce sujet, beaucoup de discussio
Mardi 14 septembre 1915. Pauvre Lou, quand est-ce que ce cauchemar sera fini ?

Mardi 14 septembre 1915. Pauvre Lou, quand est-ce que ce cauchemar sera fini ?

Nuit absolument tranquille. Rien entendu. Journée tranquille ; visite de M. l’abbé Abelé (?). Il paraît que la nuit du 13 au 14, il y a eu au loin de violents combats d’artillerie. Cardinal Luçon dans son Journal de la Guerre 1914-1918, éd. par L’Académie Nationale de Reims – 1998 – TAR volume 173 Mardi 14 Septembre 1915. On nous a
Lundi 13 septembre 1915. A 9 h. 50, bombes sèches

Lundi 13 septembre 1915. A 9 h. 50, bombes sèches

Nuit tranquille, canonnade comme les nuits précédentes. Bombes sifflantes vers minuit. A 9 h. 50, bombes sèches(1). Visite de M. l’abbé Abelé (?). Cardinal Luçon dans son Journal de la Guerre 1914-1918, éd. par L’Académie Nationale de Reims – 1998 – TAR volume 173 (1) Sans doute faut-il entendre par "bombes sèches" des obus à tir
Dans les yeux des poilus

Dans les yeux des poilus

Un livre de Patrick-Charles Renaud Verdun, dans la nuit du 25 au 26 février 1916 : « Tout chef qui, dans les circonstances actuelles, donnera un ordre de retraite, sera traduit devant un conseil de guerre ». Tel est l’ordre du général Pétain qui vient de se voir confier le commandement des forces défendant Verdun. Dans la salle du conseil
Vendredi 10 septembre 1915. Nous entendons siffler un seul obus à 9 h 3/4 ; peu de temps après, nous apprenons qu'il est tombé près du pont de l'avenue de Laon, à l'entrée de la rue Lesage

Vendredi 10 septembre 1915. Nous entendons siffler un seul obus à 9 h 3/4 ; peu de temps après, nous apprenons qu'il est tombé près du pont de l'avenue de Laon, à l'entrée de la rue Lesage

Nous entendons siffler un seul obus à 9 h 3/4 ; peu de temps après, nous apprenons qu'il est tombé près du pont de l'avenue de Laon, à l'entrée de la rue Lesage. Un boucher, M. Welfringer, qui s'engageait sur le pont en voiture attelée, un petit marchand de journaux se tenant d'habitude dans ces parages et un passant ont été tués, ainsi q
Mercredi 8 septembre 1915. Depuis quelque temps, j'éprouvais des inquiétudes, au sujet des registres de l'administration du mont-de-piété, toujours plus ou moins bien installés, en deuxième cave, sous les ruines de l'établis­sement

Mercredi 8 septembre 1915. Depuis quelque temps, j'éprouvais des inquiétudes, au sujet des registres de l'administration du mont-de-piété, toujours plus ou moins bien installés, en deuxième cave, sous les ruines de l'établis­sement

Depuis quelque temps, j'éprouvais des inquiétudes, au sujet des registres de l'administration du mont-de-piété, toujours plus ou moins bien installés, en deuxième cave, sous les ruines de l'établis­sement. Quand M. le Dr Langlet m'a demandé, le 13 juin dernier, s'il me serait possible d'établir une situation, je savais tout au moins que j
Mardi 7 septembre 1915. Visite de l'Aumônier de Ludes

Mardi 7 septembre 1915. Visite de l'Aumônier de Ludes

Nuit tranquille. Visite de l’Aumônier militaire de Ludes. Il est de Bourges. Journée tranquille. Aéroplanes dans la matinée et l’après-midi. Cardinal Luçon dans son Journal de la Guerre 1914-1918, éd. par L’Académie Nationale de Reims – 1998 – TAR volume 173
Le Poilu en Sentinelle et son Chien Guetteur à Sainte-Ménehould

Le Poilu en Sentinelle et son Chien Guetteur à Sainte-Ménehould

Le monument aux Morts de Sainte-Ménehould (prononcez Sainte-MENOU), édifié place de l'Hôtel de Ville conformément aux souhaits de la municipalité, fut inauguré le 23 juillet 1922. La statue en bronze, oeuvre du sculpteur Michel de Tarnowski a été coulée dans les fonderies Réveillon, d'après la maquette qu'il présenta au concours organi
Dimanche 5 septembre 1915

Dimanche 5 septembre 1915

Pendant le trajet que j'ai fait, au début de l'après-midi, pour me rendre à la maison de retraite par les boulevards de la Paix, Gerbert et Victor-Hugo, les explosions d'arrivées ne cessent pas de se faire entendre sur la gauche ; les obus tombent vraiment dru et j'ai lieu d'être étonné d'un spectacle donnant une impression frap­pante de ca
Samedi 4 septembre 1915. À 4 heures, exactement, commence une démonstration de notre artillerie. C'est un réveil vraiment effrayant, car tout de suite, l'infernal charivari est devenu formidable

Samedi 4 septembre 1915. À 4 heures, exactement, commence une démonstration de notre artillerie. C'est un réveil vraiment effrayant, car tout de suite, l'infernal charivari est devenu formidable

À 4 heures, exactement, commence une démonstration de notre artillerie. C'est un réveil vraiment effrayant, car tout de suite, l'infernal charivari est devenu formidable, comme le 26 août. Le vacarme dure une demi-heure, pendant laquelle quelques siffle ments et explosions d'arrivées se font entendre. — Il y a aujourd'hui un an, les Allemand
Vendredi 3 septembre 1915, toute indiscrétion d'ordre militaire, commise sous quelque forme que ce soit, notamment par cor­respondance privée, est rigoureusement interdite et tombe sous le coup de la loi pénale.

Vendredi 3 septembre 1915, toute indiscrétion d'ordre militaire, commise sous quelque forme que ce soit, notamment par cor­respondance privée, est rigoureusement interdite et tombe sous le coup de la loi pénale.

Sifflements et explosions à 15 h 1/2. - Le courrier de la Champagne, publie aujourd'hui ce qui suit : Avis Il est rappelé à la population civile que, dans l'intérêt de la défense nationale, toute indiscrétion d'ordre militaire, commise sous quelque forme que ce soit, notamment par cor respondance privée, est rigoureusement interdite et tomb
Mardi 1 septembre 1915, il n'a ressenti qu'une épouvantable frayeur ; de nombreux éclats du projectile l'ont sérieusement meurtri, lui aussi, aux deux jambes.

Mardi 1 septembre 1915, il n'a ressenti qu'une épouvantable frayeur ; de nombreux éclats du projectile l'ont sérieusement meurtri, lui aussi, aux deux jambes.

Du bureau, nous entendons siffler les obus, à 11 heures, et jusqu'à midi, le bombardement continue. Il reprend à 13 heures. A ce moment, la maison de retraite est atteinte par un obus qui éclate dans une chambre au 2e étage, dans laquelle se trouvaient réunis, après le déjeuner : MM. Leleux et Peudepièce ainsi que Mme Pothé et sœur Philo
Mercredi 31 août 1915. Visite de M. le curé de Villers-Marmery

Mercredi 31 août 1915. Visite de M. le curé de Villers-Marmery

Nuit tranquille, journée item. Visite de M. le curé de Villers-Marmery (M. Masson) qui desservait l’ambulance établie dans son village. Visite au Bon-Pasteur. Reçu envoi de vêtements de la part de M. Hannoteaux. Cardinal Luçon dans son Journal de la Guerre 1914-1918, éd. par L’Académie Nationale de Reims – 1998 – TAR volume 173 Mard
Lundi 30 août 1915. Nuit tranquille pluvieuse

Lundi 30 août 1915. Nuit tranquille pluvieuse

Nuit tranquille pluvieuse ; Questionnaire Baudrillart sur le mouvement (réveil) religieux : assistance à la messe ; pâques etc. Envoi de ce questionnaire à la Stamperia. Visite de M. Archambault. Cardinal Luçon dans son Journal de la Guerre 1914-1918, éd. par L’Académie Nationale de Reims – 1998 – TAR volume 173 Lundi 30 août Combats
Dimanche 29 août 1915. Conférence aux Prêtres-soldats (environ 25)

Dimanche 29 août 1915. Conférence aux Prêtres-soldats (environ 25)

Nuit et matinée tranquilles. Voyage à Binson. Visite ambulance. Conférence aux Prêtres-soldats (environ 25). Bombe à Reims vers 2 1/2 et à une autre reprise. Cardinal Luçon dans son Journal de la Guerre 1914-1918, éd. par L’Académie Nationale de Reims – 1998 – TAR volume 173 Dimanche 29 Août 1915. Il y a un an mon Charles, tu passai
Samedi 28 août 1915. Nuit tranquille ; matinée item.

Samedi 28 août 1915. Nuit tranquille ; matinée item.

Communiqué publié aujourd'hui, mentionne ainsi la canonnade du mercredi 25 : Paris, 27 août - 7 heures... L'ennemi a assez violemment bombardé la ville de Reims. Nous avons, de notre côté, exécuté un tir efficace sur les tranchées allemandes devant Cemay-les- Reims... Paul Hess dans Reims pendant la guerre de 1914-1918, éd. Anthropos Same
Vendredi 27 août 1915, M. Guernier, conseiller municipal, a été blessé par un éclat d'obus, alors qu'il circulait à bicyclette, place d'Erlon

Vendredi 27 août 1915, M. Guernier, conseiller municipal, a été blessé par un éclat d'obus, alors qu'il circulait à bicyclette, place d'Erlon

Sifflements à 16 h 1/2. Nous avons appris hier, à la mairie, que M. Guernier, conseiller municipal, a été blessé par un éclat d'obus, alors qu'il circulait à bicyclette, place d'Erlon. Paul Hess dans Reims pendant la guerre de 1914-1918, éd. Anthropos Vendredi 27 - Nuit tranquille. Visite de M. l’abbé Thomas appelé sous les drapeaux, de
Jeudi 26 août 1915. Nuit très bruyante : canonnades et bombes

Jeudi 26 août 1915. Nuit très bruyante : canonnades et bombes

... Nuit très bruyante : canonnades et bombes. Journée tran­quille. Cardinal Luçon dans son Journal de la Guerre 1914-1918, éd. par L’Académie Nationale de Reims – 1998 – TAR volume 173 Jeudi 26 août Sur l'ensemble du front, canonnades plus ou moins violentes, au nord d'Arras, entre Somme et Oise, en Champagne, en Argonne, au bois Le P
Mercredi 25 août 1915. Il y aurait de quoi affoler absolument quiconque ne serait pas accoutumé à entendre pareille cacophonies de coups de canon

Mercredi 25 août 1915. Il y aurait de quoi affoler absolument quiconque ne serait pas accoutumé à entendre pareille cacophonies de coups de canon

Dans le courant de l'après-midi, vers 17 heures, un aéroplane jette trois bombes sur Reims et quelques instants après, deux rafales d'obus s'abattent encore sur le centre de la ville. - A 18 h 1/2, une démonstration de notre artillerie, qui acquiert de suite la pleine intensité, avec le bruit dominant des gros calibre, commence. C'est un vacar
Le blog du 409ème Régiment d'Infanterie

Le blog du 409ème Régiment d'Infanterie

Beaucoup d'informations sur ce blog très complet : des témoignages de poilus, des textes sur Reims, la ferme Pierquin et bien d'autres choses Le 27 avril 1918, la Médaille militaire est concédée au Soldat Léopold VEILLON de la 5è Cie : Très bon et brave soldat. A été grièvement blessé le 15 mai 1917, à Brimont, à son poste de... Le me
Mardi 24 août 1915. Vœux de fête du clergé, interprétés par M. Compant

Mardi 24 août 1915. Vœux de fête du clergé, interprétés par M. Compant

Nuit tranquille ; matinée item. Visite du R. Père Philippe, Rédemptoriste ; lu la lettre du Cardinal Mercier. Vœux de fête du clergé, interprétés par M. Compant. Visite à la Visitation ; quelques bombes ; 3 aéros français évoluent au-dessus de la ville. Cardinal Luçon dans son Journal de la Guerre 1914-1918, éd. par L’Académie Nati
Lundi 23 août 1915, Le service municipal de ravitaillement de la population ci­vile, délivre aux commerçants des denrées diverses

Lundi 23 août 1915, Le service municipal de ravitaillement de la population ci­vile, délivre aux commerçants des denrées diverses

23-24 août 1915 Journées calmes. — Le service municipal de ravitaillement de la population ci­vile, délivre aux commerçants des denrées diverses, que la ville fournit actuellement aux prix suivants : Farine : 46 F le quintal Les prix antérieurs avaient été successivement : 41 F le quintal, jusqu'au 19 septembre 1914 42 F le quintal, à c
Samedi 21 août 1915. A 14 heures, le bombardement reprend comme les jours pré­cédents. Quelques sifflements isolés se perçoivent d'abord puis, rapidement, les obus arrivent aujourd'hui, par rafales de quatre.

Samedi 21 août 1915. A 14 heures, le bombardement reprend comme les jours pré­cédents. Quelques sifflements isolés se perçoivent d'abord puis, rapidement, les obus arrivent aujourd'hui, par rafales de quatre.

A 14 heures, le bombardement reprend comme les jours pré­cédents. Quelques sifflements isolés se perçoivent d'abord puis, rapidement, les obus arrivent aujourd'hui, par rafales de quatre. Le personnel de l'hôtel de ville, qui vient de rentrer dans les bureaux, en sort pour se diriger vers les sous-sols ou se répandre dans les couloirs. Ceux-