Tout savoir sur Bernard Purdie (biographie, histoire)
Bernard Purdie est connu pour être un grand batteur américain qui a révolutionné et grandement influencé le style musical funk. Très précoce, il s’initia lui-même aux techniques des percussions avant de vouloir se perfectionner en suivant des cours qui le conduiront tout droit jusqu’à New York et Broadway où son talent sera alors enfin reconnu.
Son parcours personnel
Son enfance Bernard Purdie voit le jour le 11 juin 1939 à Elkton, dans le Maryland (États-Unis). Ses débuts Très jeune, il s’intéresse aux percussions en s’équipant de simples boîtes et de bâtons de bois. Son engouement est tel que ses parents lui font prendre des cours auprès de Léonard Heywood, percussionniste auprès duquel il finira par jouer également.
Son parcours professionnel
Sa carrière
La carrière de Bernard Purdie débute en 1961 lorsqu’il décide de quitter Elkton pour tenter sa chance à New York.
Il y fera alors la connaissance de Buddy Lucas, saxophoniste déjà reconnu dans son milieu, qui le prendra sous son aile et le fera jouer à ses côtés.
Seulement 4 ans plus tard, en 1965, le voilà qui est contacté par l’agent Sammy Lowe en vue de jouer en collaboration avec le célèbre et talentueux James Brown.
Ce duo verra bien le jour notamment sur des titres tels que "Kansas City" et "Ain’t that a groove" qui lui permettront de renforcer sa popularité auprès du public.
En 1973, il fonde son propre label d’enregistrement intitulé "Records Rencontre" et sort par la suite pas moins de 5 albums.
Son succès et la reconnaissance de son talent lui permettront même de donner son nom à un modèle de tambour qu’il appellera le "Shuffle Purdie". Il réalisera d’ailleurs de belles chansons grâce à ce dernier telles que "Fool in the rain" pour Led Zeppelin, "Rosanna" pour Toto ou bien encore "Babylon Sisters" pour Steely Dan.
De 1968 à 2003, il n’aura eu de cesse de composer de vrais morceaux au style tantôt groove, jazz, soul, etc. et aura fait profiter son public d’œuvres devenues classiques telles que "Stand by me" (en 1971), "Shaft" (en 1974), "Jazz groove sessions Tokyo" (en 1993), "Get it while you can" (en 1999) et encore bien d’autres.