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Kiné-ostéopathe : le guide complet des formations, études, fonctions et débouchés

Le métier de kiné-ostéopathe recouvre deux termes le plus souvent incompatibles. L’ostéopathe a souvent suivi dans ses premières années de formation une formation de kinésithérapeute avant de se tourner vers le métier d’ostéopathe, d’où cette appellation abusive. Dans tous les cas, le professionnel sera amené à voir des patients toute la journée et à soulager, grâce à ses mains, leurs maux qui peuvent extrêmement varier.

Le métier d'ostéopathe

L’ostéopathie est en plein essor depuis quelques années. Les Français se tournent de plus en plus vers des médecines plus traditionnelles, manuelles, respectueuses du corps. Ces thérapies sont regroupées sous l’appellation médecines douces, parallèles ou alternatives. L’ostéopathe est une thérapie manuelle qui possède la particularité de travailler sur l’ensemble du corps en se basant sur l’anatomie, mais également sur un mécanisme subtil : le MRP. Les mouvements sont perçus par l’ostéopathe qui a appris à développer un toucher particulier (ressentis par les mains qui "pensent, sentent, savent et voient") et grâce à eux, il aborde les pathologies sous un angle différent. Il travaille avec la santé plutôt que contre la maladie. Le professionnel libéral travaille seul, en cabinet et peut traiter toutes les tranches d’âge, des nourrissons aux vieillards, ce qui rend le métier très varié et riche.

Les études et formations

Le kiné-ostéopathe est le plus souvent un kinésithérapeute qui a suivi une formation classique. C’est-à-dire qu’il a suivi à la faculté de médecine une Première Année Commune aux Études de Santé (PACES) et a suivi, en parallèle, l’année préparatoire aux études de kiné. Après la formation diplômante, le jeune kiné s’est tourné vers une formation pour devenir ostéopathe. Cette formation est dispensée par des écoles d'ostéopathie privées. Soit le candidat est déjà un professionnel de santé et il suit une formation dite "en alternance" (des séminaires de quatre jours une fois par mois), soit il s’agit d’un bachelier (le plus souvent issu de la filière scientifique, mais les autres filières sont également acceptés) qui va être sélectionné sur dossier et qui va suivre un cursus "temps plein". Quelle que soit la voie empruntée, après cinq ans d’études, les deux formations ont acquis des compétences similaires et présentent un examen commun. Les études portent durant les premières années essentiellement sur l’apprentissage de l’anatomie humaine, de la physiologie et de la sémiologie. Des cours de radiologie sont également dispensés. Bien que la pratique soit déjà incluse dans les premières années de formation, elle s’intensifie au cours des deux dernières années et mène à des consultations dans les cliniques de l’école, supervisées par un professeur. Les kinés de formation, eux, possèdent déjà le bagage scientifique nécessaire et se consacrent donc à l’apprentissage exclusif de l’ostéopathie. Les écoles de formation sont chères et ne dispensent pas toutes les mêmes valeurs. Les plus sérieuses sont celles du groupe ISO (ou CETOHM) : Paris-Est (Lognes, 77), Lyon, Aix, l’ESO (Saint-Denis, 93), le COS (Saint-Ouen, Nantes, Bordeaux) ou Atman (Cannes).

Les compétences

Amené à rencontrer des patients toute la journée, l’ostéopathe doit à la fois être extrêmement rigoureux, mature et respectueux des autres. Il doit également être altruiste et soucieux du bien-être. Il doit aussi être capable de se concentrer et de travailler seul en restant à l’écoute des informations que ses mains lui fournissent. Il n’y a pas de recette miracle et le professionnel doit être capable, grâce à ses connaissances, de faire des recoupements pour trouver l’origine du problème et le prendre en charge dans sa globalité tout en étant à même de réorienter le patient vers des spécialistes si cela est nécessaire.

Les débouchés

Les kiné-ostéopathes doivent être soit kinésithérapeutes, soit ostéopathes. Ils travaillent en libéral même si le kiné peut être employé dans un hôpital ou une clinique ; ce qui n’est pas encore le cas de l’ostéopathe (qui reste marginal). Ce dernier peut suivre une formation équine complémentaire pour traiter les chevaux. Cette spécialité est particulièrement appréciée et demandée par les haras.

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