Brice Lalonde : biographie
Monsieur Brice Lalonde qui occupe actuellement le poste d'ambassadeur en charge des négociations sur le réchauffement climatique, a un long parcours politique derrière lui. Sa biographie, détaillée en long et en large, est consultable sur Internet, c'est la raison pour laquelle nous allons brosser un portrait global du personnage.
Premiers pas
Brice Lalonde est un homme politique français, né le 10 février 1946 à Neuilly-sur-Seine, d'une famille très aisée. Son homme était un riche industriel exerçant dans le textile, et sa mère née à Boston, États-Unis, héritière de la famille Forbes très connue de l'autre côté de l'Atlantique. Brice, natif Lévy, se nomme Lalonde depuis 1950, année où son père, d'origine juive alsacienne a dû changer de nom. Brice Lalonde se distingue à la Sorbonne en 1968 en plein chamboulement contestataire français. Riche écologiste, il milite avec acharnement, devient le porte-parole du mouvement écolo-gauchiste des années 70, ce qui le conduit à une ouverture politique, base de toute sa brillante carrière.
Sa carrière
Brice Lalonde, après avoir organisé une expédition en voilier pour protester contre les essais nucléaires de Mururoa en 1973, fonde le premier journal écologique intitulé "Radio verte", journal qui s'adresse au peuple et qui est largement diffusé. Rappelons qu'à cette époque, Brice Lalonde était de gauche, il adhéra au parti socialiste unifié de Michel Rocard. Ensuite, après avoir fondé génération écologie, il bifurque complètement à droite en 1995 au parti démocrate libéral et se rallie à Alain Madelin. Nommé ministre français de l'Environnement, il occupa aussi les fonctions de maire d'Ille-et-Vilaine, puis conseiller général de Bretagne. Il fut même candidat à l'élection présidentielle de la République en 1981. Brice Lalonde se bat depuis plus de dix ans pour l'ouverture dans le monde politique. Il se qualifie lui-même d'indépendant, se dit le porte-parole de toutes les mairies, de gauche comme de droite, et est favorable à une Europe sans frontières. Proche du regretté commandant Cousteau et de ses valeurs écologiques, il poursuit la voie tracée par René Dumont vers une réflexion internationale sur le partage des richesses entre pays riches et pays en voie de développement. Il prône l'antigaspillage et lutte contre les ventes d'armes à l'étranger. Il a été contraint de démissionner du mouvement écologiste suite à l'indifférence des partis politiques envers l'écologie qui refuse les centrales nucléaires. Actuellement, il mène des actions pour lutter contre le changement climatique, et nous lui souhaitons bonne chance.