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Monique MERABET

Monique MERABET

Poésie avant toute chose et pour cela, préfère le haïku...et le coquelicot.

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Monique MERABET Monique MERABET
Articles : 2385
Depuis : 14/05/2009
Categorie : Littérature, BD & Poésie

Articles à découvrir

Jardin résilient

Jardin résilient

180325 jardin résilient pousses vert clair le buis de chine répare ses mutilations il a une drôle d’allure, le buis de chine mal taillé, avec ce toupet de feuilles qui a échappé aux élagueurs marrons. résilience. raccommodage. bientôt les rameaux ébréchés, fendus sous la hache ou le sabre, disparaîtront sous le faisceau de branches n
Dans le buis de Chine

Dans le buis de chine

250403 dans le buis de chine (chanson sans rythme ni bon sens) dans le buis de chine y a un oiseau qui chante sa romance d’automne. las ! j’ai perdu le zoom sur mon téléphone dans le buis de chine y avait un oiseau… j’ai entraperçu ses cabrioles de branche en branche – quand le chat n’y est pas les oiseaux dansent batifolent savouran
Poésie volcanique

Poésie volcanique

250322 poésie volcanique matin orageux sur les monts nuée orange comme si un volcan… je choisis d’écrire tout près des gouttes. elles vont se mêler aux mots, les ressuyer du soleil d’hier trop brûlant. le temps est pluvieux mais l’eau n’éteint pas les volcans, même ce cratère flamboyant entraperçu à la crête des montagnes. san
Quand les mots bouchonnent

Quand les mots bouchonnent

250429 quand les mots bouchonnent ce qui m’émerveille au matin l’embouteillage des mots pour le dire l’esprit n’a pas digéré des bribes de mauvais rêve ? s’endormir avec un gros sac de mots-haïkus pour demain. et, au réveil, désert en panne de sens. plus un seul mot à vouloir s’enrouler sous la plume. le puits asséché ou le li
Instants de gouttes et de fleur

Instants de gouttes et de fleur

250331 instants de gouttes et de fleur sur mon café un point d’interrogation danse et disparaît oh ! trois martins sur le toit devrais-je m’en inspirer ? leur musique est faite de lacérations, krouèk ! krouèk qui rebondissent sur leur syrinx mal lissé. bon ! les voilà partis, les martins tristes, sans doute un concert heavy rauque à don
Des chats dans ma tête

Des chats dans ma tête

250410 des chats dans ma tête ciel inconsistant la ouate des nuages retient la lumière clarté tamisée du matin. le soleil se lève de plus en plus tard et se couche de plus en plus tôt. balancement des saisons. lever : 6 h 27, coucher : 18 h 10, dit l’éphéméride du 10 avril. moi, dans mes septantaines, je dois accepter d’avoir besoin de
Le nom du figuier

Le nom du figuier

250327 le nom du figuier ronron du chat roux s’ébattant sur mon cahier aide à l’écriture le chant de l’oiseau a encore changé. de quel oiseau parles-tu ? de celui que tu vois haut perché et que tu prends pour un moineau ? oui, sans doute, peut-être… mais je ne sais pas identifier les oiseaux. ni leur chant. je n’ai pas l’oreille m
Arc-en-ciel pour un banian

Arc-en-ciel pour un banian

250323 arc-en-ciel pour un banian petit cardinal à l’abri dans le ricin vois-tu l’arc-en-ciel ? moi, je l’ai juste aperçu, éphémère bonheur du jour. mes tentatives maladroites pour le photographier avec mon téléphone, ne m’ont laissé que photos aux teintes fanées d’un nostalgique polaroïd. arche fantomatique des glorieuses coule
Une rose à l'écriture

Une rose à l'écriture

250330 une rose à l’écriture haïku j’ai poussé la porte d’un ailleurs écrire est évasion, sésame pour entrer dans l’univers intrinsèque des mots, ceux qui ne disent pas forcément la réalité du vécu. un entre-deux dans lequel se côtoient — s’interpénètrent — présent et passé, présences et absences. eden, lieu privilé
Le silence du lundi

Le silence du lundi

250421 le silence du lundi chants épars la ville encore endormie d’un lundi de pâques le silence. les oiseaux, eux-mêmes ont mis la sourdine. j’aime ces sons ténus qui flottent et s’éparpillent, emplissant l’air, le tapissant plutôt comme une prairie émaillée de fleurettes. un joli dessin se forme sur mon café, que je laisse en sus