Jeune que je suis tu m'as habité Ces heures rassies l'ombre d'un palmier Je ne veux faire fi je veux t'oublier Que te fassent fuir ces mots pétrifiés - Tu m'as tout volé jeune que je suis Je n'ai qu'un souhait de moi tu t'ennuis Te voir t'envoler Ô mon pire ennemi Il en va de ma vie je ne peux qu'espérer - S'il en va ainsi Que Dieu est pêch

Une crête majestueuse surplombe La plaine et la Sierra Tôt sa lumière heureuse féconde Nocito et Bara - A ses pieds des rivières idylliques Des dalles rocailleuses C'est le pays de Philippe Des ballades joyeuses - Un rancho un monastère En guise de fidèles prêcheurs On y est mieux quand même Les déviants en quête de fraîcheur - A tous c

Si le silence sait susurre qu'il soutient Chasse ta solitude celle qui te soustrait Ces essaims de chagrins grains du cœur souverains Soigne-les tel des sots somme toute frustrés - Poursuis ces secondes aperçus d'un souffle Change celles présentes en douceur s'étalant Sur ton esprit lancinant sonde ce gouffre Somme de ces malaises souvenirs os

Rendez-vous aux quatre-chaînes Au fronton à Perce-neige En ces chaudes soirées vaines Boire un verre un petit beige - Allons au gave nous baigner N'oublies pas tes espadrilles Sais-tu qu'aux boules à la mêlée Je vise mieux quand je vacille ? - Ô jeux de tacle et de tact Mon été ma marée, ivresse Comme une verte mer capte - Ta révérence

Enfant ? Es-tu surpris des normes Jamais ne t'inclines car Voilà les morts-vivants - Les meubles énormes ombres monstrueuses Vivent rectilignes Et meurent d'étouffement - Passent leur temps à se corrompre Morflent de morphine Morses dégoutants - Achètent du temps à s'en morfondre Haïssent la routine Haïssent le changement - Meurent d'ennui

L'ombre de l'aube de l'ôde Fonde cette onde profonde Gronde ces sombres secondes Qui tombent et tremblent en trombes - Brise qui chante dans l'urne Change en désir l'amertume De vils et pâles taciturnes Ô belle enclume d'écume - L'infini orne la lune Elle lit la nuit blême et ravie Orbe d'écrin indéfini - L'ouïe de celle-ci un leurre Chaqu

Sache tout d'abord que je t'ai à la bonne Tu as fait le premier pas c'est tout à fait hors-norme Poète-farce et même profane je voudrais t'inviter Ferai ce qui est en mon poufoir pour te régaler - Peut-être est-ce toi amour obscur Intriguée par ce poème le roman t'intéresse Souviens-t'en je t'en conjure Le jour où je cajolerai tes fesses