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Un inconnu dans la rue

Un inconnu dans la rue

Animateur d'ateliers d'écriture au sein de l'association toulonnaise "Cultures et Communication" - www.cafe-culture.org Auteur d'un recueil poétique "Entre ici et ailleurs" - parution aux éditions Edilivre dans le courant 2010. Bienvenue !
Tags associés : actualite, poesie

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Le blog de Un inconnu dans la rue

Des mots pour tous et toutes ! Bienvenue !
Un inconnu dans la rue Un inconnu dans la rue
Articles : 36
Depuis : 28/12/2009
Categorie : Littérature, BD & Poésie

Articles à découvrir

QUESTIONS SANS REPONSE

Un texte pour se divertir et sans pessisme (pour une fois !)... Que deviennent Les corpuscules au crépuscule Et les majuscules S’endorment-elles ? Que devient L’aube de l’aurore À l’orée d’une allée De lys Ou d’un massif D’iris ? De quel habit se vêtir ? Sous quel abri se dévêtir ? Avec quel débris se divertir ? Sur quels sons

Novembre en origami...

Novembre oscille entre feuilles mortes et chrysanthèmes entre sonates et requiem La mémoire vacille dans ce désordre arythmique qui rejette l'ancolie et vénère la colchique Au loin se distille une ombreuse lueur rêveuse et mélancolique pour donner l'espoir ou tout éteindre Novembre d'étreintes ou de complaintes donne à chacun ton encensoi

SOLIS SOLUM

J'utilise ma plume pour faire basculer le temps au-delà de ma solitude J'ai défié les saisons en jetant mon sablier par-delà l'horizon j'ai navigué sur mon radeau bravant les ouragans pour rejoindre mon berceau j'ai revu ces parents juste avant qu'ils m'abandonnent et qui s'aimaient tant et je reviens dans ma solitude insupportable insurmontab

Voir Venise une dernière fois...

Comme chaque matin J'étire tout mon corps Encore crispé sur son sort D'une nuit sans parfum ni satin Je déploie un drap et découvre L'absurdité de ces rêves qui transpirent Suintent sur mes pores pour survivre D'espoirs appauvri exsangue j'inspire Dans un ultime effort j'ouvre un oeil Surpris par une larme solidaire Venant au secours de mon

LA "NEUVAINE" SYMPHONIE

Terre d'avant de fer d'airain De luttes intestines de plaisirs faméliques Les coeurs en jachère tiraillent les saints Terre d'abandon d'ondes de brise De déserts trompettistes de montagnes tyranniques La douleur ascendante trésaille d'être soumise Terre d'adoption des versants aux rivages de l'est De l'écume débordante de la fièvre élastiq

Une hauteur à chaque marche

C’est sur une île Qu’elle voudrait abandonner jusqu’à plus soif Son vieux miroir Inconsolable Loin de Rome et de Venise Qui rayonnent à la retrancher Dans des pensées qui bourdonnent Ici elle découvrira Ces estuaires d’effluves Dont la chevelure cannelle se laisse figer Par l’écho du silence Là couchée au clignement du jour Elle a

Voeux 2011

Je dédie mes voeux notamment à Colette qui a été l'inspiratrice de ce texte grâce à son exercice de style que je vous invite à partager sur son blog : http://musiquedesmots.over-blog.com/ . Les mots qui figurent en gras sont ceux que j'ai délibérément repris de sa liste et auxquels j'ai ajouté le mot "désir"... Meilleurs voeux à tous !

Bonne année 2011

De paillettes de strass de feux d'artifices S'en souviennent-ils Ces habitués du bitume des trottoirs Et de la main tendue Et des têtes baissées Ont-ils jamais ressenti L'étonnement du printemps Le ronronnement de l'oisiveté Ailleurs que dans le regard des autres D'une année sur l'autre Ils ne comptent plus Que sur un armistice Qui mettra fin

STATUE VIBRANTE

S on regard se pose sur elle T el l'oiseau reposant ses ailes A vide aux désirs insoumis T iquetés de flammes bleu nuit U n jour de pluie un jour de peine E t d'absence enfouie dans ses veines V ipères au poing vouivre au sein I l la voit retranchée des siens B oire au désespoir de sa vie R éfugiée dans son apathie A mère et pâle elle veut

ET SI DEMAIN...

Des vêtements trop grands Avec ses chausses de galibot Un profil crayonné à la boue Avec sa citrouille De boule de suif Une mine craquelée Par ses oscillements d’humeurs Entre bonne rumeur et mauvaise vie Une démarche scapulaire Scandant la transcendance D’un « Au revoir » pour son prochain départ Ne voit-il pas L’ouvrier et son appre