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F.S

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Le jour. D'après fred sabourin

Les carnets & press-book d'un journaliste omnivore, libre et indépendant. Chroniques cinéma, récits de voyages et de montagne, littérature protéiforme. Des photos pour illustrer le tout. Aussi dans un blog Médiapart (La charentaise libérée).
F.S F.S
Articles : 814
Depuis : 09/02/2006
Categorie : Littérature, BD & Poésie

Articles à découvrir

Les photoreporters sont des hommes à part (suite)

Les photoreporters sont des hommes à part (suite)

- le 16 mai 2021, céline aucher, de charente libre, publiait un article sur le démarrage du projet de matthieu - en avril 2020, en plein confinement, cette époque surréaliste dont on se demande encore si on n’a pas rêvé (ou cauchemardé) de l’avoir vécue, j’avais croisé, à mansle dans la rue des bouviers, vers midi, un type barbe bo
Adieu, mon pote Mickey…

Adieu, mon pote mickey…

- "rrrrraoul, t'es le roi du tango, rrrrraoul, c'est bien toi le plus beau..." mon cher michel, je ne t’ai pourtant jamais appelé comme ça, ce sobriquet était réservé à une autre époque, à tes plus vieux amis, les copains et copines de la chorale universitaire et de la fac de sciences en sorbonne, qui t’ont accompagné dans les fameuses
David passera-t-il l'hiver ?

David passera-t-il l'hiver ?

Quand j'étais adolescent, je me bidonnais en lisant les chroniques de la haine ordinaire de pierre desproges. elles se terminaient par une formule que nous répétions à l'envi avec mes copains : "quand au mois de mars, je le dis sans aucune arrière-pensée politique, ça m'étonnerait qu'il passe l'hiver". - "toutes les heures blessent ; la der
Les photoreporters sont des hommes à part

Les photoreporters sont des hommes à part

(en hommage à matthieu chazal, photoreporter, 1975-21/09/2024) - matthieu chazal (à dr.) avec son ami turc murat yazar, au festival barrobjectif, à barro (16), en septembre 2021 - ils évoluent dans les marges, souvent nomades, semblent peu attachés aux choses de la vie quotidienne, hormis leurs boîtiers photographiques. numériques ou argent

Le doigt dans l’œil

Nous l’appellerons stéphanie. elle est bénéficiaire de la distribution alimentaire d’aigre, petit bourg où domine le seul supermarché du secteur, qui pratique des prix 10 à 20 % plus cher qu’ailleurs. l’automne dernier, quand ses droits d’accès à l’épicerie sociale ont été rouverts, deux bénévoles, émues par son maigre blo

C’était tonton pierrot

[texte personnel à l'occasion des obsèques d'un oncle parti à l'âge vénérable de 96 ans. certains/certaines m'ont demandé le texte, je le publie ici.] tonton pierrot était philosophe. il lisait descartes. des cartes michelin… il y avait « tata yoyo ». et il y eut « tonton pierrot ». notons d’emblée qu’aucune chanteuse belge n’a
Le vent, levant (l'emportera...)

Le vent, levant (l'emportera...)

« quand tu aimes il faut partir quitte ta femme quitte ton enfant quitte ton ami quitte ton amie quitte ton amante quitte ton amant quand tu aimes il faut partir » (blaise cendrars, "tu es plus belle que le ciel et la mer" dans feuilles de route) - le havre, mars 2008 (photo f.s.) - le glas a sonné à 10h53 ce jour, du haut du clocher-beffroi d
Action !

Action !

Nous l’appellerons natacha, petite brunette d’une trentaine d’années, vêtue comme un garçon avec ses chaussures de sécurité aux pieds. ses ongles ont dû être vernis de rouge, mais il y a longtemps, et, à force de les ronger, la “peinture” est presque partie. elle se ronge les ongles sans doute parce qu’elle est sur la corde raid
 La solitude en montagne, ça n'existe (presque) plus

la solitude en montagne, ça n'existe (presque) plus

Il n’y a pas si longtemps, les pyrénées étaient une montagne où, sans chercher bien loin, on pouvait trouver silence, solitude, et tranquillité du corps et de l’esprit, et ce à peu près à tous moments de l’année, y compris en été. un havre de paix, quatre saisons durant. il faut croire que ces espaces que certains qualifient de «
Nécrologie (abbé Pierre, republication d'un article de 2007).

Nécrologie (abbé pierre, republication d'un article de 2007).

Il s'était trouvé par hasard - et pas rasé - que je sois à paris fin janvier 2007, au moment des obsèques de l'abbé pierre, tout auréolé de sainteté, ou quasiment, au moment où il passait de vie à trépas, à 95 ans. je m'étais rendu sur le parvis de notre-dame, le 26 janvier. c'était facile d'accès, à l'époque, peu de services de s