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Le jour. D'après fred sabourin

Les carnets & press-book d'un journaliste omnivore, libre et indépendant. Chroniques cinéma, récits de voyages et de montagne, littérature protéiforme. Des photos pour illustrer le tout. Aussi dans un blog Médiapart (La charentaise libérée).
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Depuis : 09/02/2006
Categorie : Littérature, BD & Poésie

Articles à découvrir

La Reine d’Angleterre expliquée à ma fille

La Reine d’Angleterre expliquée à ma fille

La Reine est morte, vive le Roi ! Depuis jeudi dernier, jusqu’à la saturation pour certains (la cancel culture et ses apôtres ne sont jamais bien loin…), chaque jour un petit peu davantage sur la Reine Elisabeth II, passée à trépas à l’âge très respectable de 96 ans. Depuis que tu es au collège, ma fille, c’est-à-dire depuis huit
L’enfance s’en va, et déjà le temps des secrets succède à la gloire de mon père

L’enfance s’en va, et déjà le temps des secrets succède à la gloire de mon père

Depuis quelques jours tu as franchis le portail d’un collège, signant ton entrée en 6e. C’est peu dire que tu attendais ce moment avec impatience, mais aussi – quoi de plus normal – avec une certaine appréhension. Symboliquement, je sentais bien depuis quelques temps qu’avec ce passage, s’éloignerait à pas feutrés le temps de l’
Surgissant du brouillard (une rencontre en altitude)

Surgissant du brouillard (une rencontre en altitude)

C’était un jour gris sans véritable personnalité. Le temps semblait hésiter, entre montée de brumes épaisses, annonciatrices d’humidité, et quelques trouées laissant passer de rares rayons de soleil. La lumière, par instants fugaces, était quand même assez belle et faisant ressortir le vert d’une nature visiblement très arrosée d
Chambre froide (chapitre 2)

Chambre froide (chapitre 2)

"L'élégance est de mourir. Je prends appui sur l'autorité de la neige : une reine descendue du ciel avec de longs gants blancs et voici que ses doigts s'écartent, que le cadeau de la plus belle pensée nous est donné. Quelques jours, puis elle meurt. Son apparition était dès l'origine son effacement. Construire une abbatiale qui traverse les
Dans l’œil des félins

Dans l’œil des félins

Il n’y a pas d’autre mérite que de payer son entrée dans un zoo pour observer, en toute sécurité, des animaux « sauvages » (nés pour ainsi dire tous en captivité), quand il nous faudrait des jours et des jours d’approche, des ruses de félins, pour n’apercevoir à l’état naturel qu’une tache sombre au loin, ou l’éclat d’un

“Le pauvre, c’est celui qui n’a rien”

C’était au détour d’un article de Charente Libre , fin octobre, signé Céline Guiral. Un article sur la pauvreté dans le nord de la Charente, une rencontre “avec ceux qui peinent à joindre les deux bouts” . La conclusion est de Bérénice, qui répond à la question de la journaliste : “vous percevez-vous pauvre ?” . Elle dit : “

C’était Tonton Pierrot

[texte personnel à l'occasion des obsèques d'un oncle parti à l'âge vénérable de 96 ans. Certains/certaines m'ont demandé le texte, je le publie ici.] Tonton Pierrot était philosophe. Il lisait Descartes. Des cartes Michelin… Il y avait « Tata Yoyo ». Et il y eut « Tonton Pierrot ». Notons d’emblée qu’aucune chanteuse belge n’a
Dans le silence des cathédrales

Dans le silence des cathédrales

Ceux qui me connaissent le savent bien, et le disent, parfois : si les Pyrénées étaient une religion, je serais dévot. Ou bigot, c’est selon. Je n’en éprouve, depuis le temps (plus d’un quart de siècle) aucune honte, cette lubie, monomanie pour certains, est totalement assumée. Inutile de me faire changer d’avis, jusqu’à ma mort,
L’eau monte

L’eau monte

J’ai pris l’habitude, depuis deux ans, à l’approche de Noël, d’écrire non pas les états d’âme d’un directeur d’épicerie sociale itinérante en milieu rural, mais plutôt de chercher des raisons d’espérer dans le maelstrom ambiant. À la fin de « l’année covid » comme il est convenu de l’appeler, j’avais parlé de tro
David passera-t-il l'hiver ?

David passera-t-il l'hiver ?

Quand j'étais adolescent, je me bidonnais en lisant les Chroniques de la haine ordinaire de Pierre Desproges. Elles se terminaient par une formule que nous répétions à l'envi avec mes copains : "quand au mois de mars, je le dis sans aucune arrière-pensée politique, ça m'étonnerait qu'il passe l'hiver". - "Toutes les heures blessent ; la der