joël jégouzo
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"L'Histoire, c'est la dimension du sens que nous sommes" (Marc Bloch). C'est à explorer ce sens que ce blog s'emploie...
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La Dimension du sens que nous sommes
"L'Histoire, c'est la dimension du sens que nous sommes" (Marc Bloch) -du sens que nous voulons être, et c'est à travailler à explorer et fonder ce sens que ce blog aspire.
joël jégouzo
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Depuis :
19/05/2009
Categorie :
Littérature, BD & Poésie
Articles à découvrir
Le livre s'ouvre sur une dédicace forte : «A ceux qui luttent, à ceux qui tombent»... Jacques Bonhomme est en cavale. C'est cette cavale qui est racontée, au jour le jour, neuf très exactement, avec les flics armés pour l'abattre à ses trousses, qui chaque jour se rapprochent un peu plus de lui. Jacques est agriculteur. Ils le sont depuis d
Une mise en scène magistrale, des acteurs éblouissants, Andromaque révélée. La critique a unanimement applaudit la création que nous livre Stéphane Braunschweig de cette pièce de Racine. Il y a beaucoup à dire sur cette pièce et sa mise en scène, mais beaucoup a été dit déjà. Je voudrais donc juste témoigner d'une émotion qui m'a s
Au bord de l'effacement, sur les pas d'exilés arméniens dans l'entre-deux guerres, Anouche Kunth
Les archives des demandeurs d'asile de l'OFPRA, à Fontenay-sous-bois. L'histoire de cet essai commence par leur découverte physique. Quinze boîtes pour les arméniens, douze mille documents. En comparaison, l'Ofpra compte deux-cent-seize boîtes pour les exilés russes. Anouche Kunth mesure, d'abord, les lourdes pertes archivistiques de cette co
Siècles au pluriel. Deux en fait : le nôtre et celui de Jean Cocteau et de Raymond Radiguet. « Je n'existe plus », ouvre la première nouvelle : notre siècle se déballe dans un immeuble insalubre et une chambre de bonne conçue comme un refuge. Ce siècle se défait plus qu'il ne s'inaugure dans un paysage urbain en ruines. Chez nous. Pas ail
J'ai cordialement détesté, passionnément aimé. Dans une salle partagée entre l'agacement et la ferveur. Oublions la polémique autour du conflit entre Lupa et l'équipe technique de la Comédie de Genève, lors de sa création. Encore que... Faut-il vraiment oublier le génie maltraitant de Lupa ? Faut-il ou non renoncer à la figure du maîtr
«Je suis le conteur dans ta tête», endosse Hilsenrath en prologue. Le conte ? Une dernière pensée logée dans un cri d'effroi, une pensée envolée au pied du mont Ararat, le pays des ancêtres de Thovma Khatisian, le pays des Arméniens. Pays sacré profané par les Turcs, d'où les Arméniens n'ont pas disparu : ils reposent par millions sou
La compagnie Le Théâtre Majâz a été fondée en 2009 à Paris, par l’autrice et comédienne franco-libanaise Lauren Houda Hussein et le metteur en scène israélien Ido Shaked. C'est dans une grande mesure leur propre rencontre qu'ils racontent dans cette pièce, une rencontre improbable, imaginez : en 2006, le personnage en scène fêtait se
1983, compagnie Nova, Alice Carré, Margaux Eskenazi, Théâtre Jean Vilar, Vitry-sur-Seine
Théâtre politique, théâtre documentaire, théâtre citoyen. La compagnie Nova nous a invité, le 5 décembre 2023, à un grand moment d'Histoire, où non seulement recouvrir notre passé commun à travers celui des immigrés de France, mais nous interroger sur les représentations abusives qui nous tiennent encore lieu de récit national, dans
« Et le reste n'est-il Par le souvenir détruit ! » C'est par ces mots que Sebald ouvre son recueil. Quatre nouvelles, quatre portraits entre enquête, documents, fiction, biographie, récit imaginaire et témoignages. Quatre destins d'exilés, poussés sur les chemins du renoncement par l'énorme cruauté de l'Histoire, la nôtre, tellement déc
Le Songe d'une nuit d'été, Emmanuel Demarcy-Mota, Théâtre de la ville, Paris
La féerie de l’œuvre l'emporte, littéralement, dans la mise en scène d'Emmanuel Demarcy-Mota, la sublime si l'on veut, portée par une scénographie éblouissante qui vient comme épurer sinon dissimuler la portée philosophique du Songe. Onirique mise en scène, d'un drôle absolu qui compose, s'arrange plutôt, avec l'habituelle surcharge i