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dominique dieterlé

dominique dieterlé

la poésie, l'écriture, l'engagement, la pensée tranformatrice ont une grande place dans ma vie, j'ai envie de partager cette façon de voir autrement le monde avec ceux qui le veulent

Ses blogs

ANISARA

Chroniques, poésies, photos, créations pour illustrer mes voyages, mes rencontres avec les humains solidaires, avec l'Art et les cultures, ici et partout ailleurs. Livres parus à ce jour : "lettres d'Anisara aux enfants du Togo" (Harmattan), "Villes d'Afrique" et "Voyager entre les lignes" (Ed. Le Chien du Vent)
dominique dieterlé dominique dieterlé
Articles : 484
Depuis : 25/09/2008
Categorie : Littérature, BD & Poésie

Articles à découvrir

partir !

partir !

emparez vous des cartes faites danser vos yeux sur le papier vos pieds sont des oiseaux que la mer n'effraie pas il faut partir !
soir

soir

le soir tombe je veux dire qu'il tombe vraiment avec ses fers aux pieds et ses pensées criantes il tombe l'avachi il tombe ne se relève pas carnet de route 2023
le cerveau

le cerveau

le cerveau se remplit d'atomes crochus, de colères rentrées, d'oiseaux pointus, de vomissures secrètes, d'escaliers sans fin, de vents étoilés, de cagibis prisons, de pieds de grues enfoncés dans la vase, de feuilles mortes, d'ondulations, de nausées, de piques et pêches, et puis le cerveau se vide Bien fait ! c'est tout ce qu'il mérite
Mes Tissés

Mes Tissés

C'est le fil des savanes qui tire la mémoire, revient au carré des formes, au ravaudage infime des pièces déchirées car le temps ne sait plus ce que furent les villages, les arbres et le ciel de poussière rouge l'aiguille recoud ce qu'elle scarifia un jour sur la peau blanche pièces de pagnes africains appliquées et cousues
qui s'y colle ?

qui s'y colle ?

collages papiers japonais - actualités février 2024 tout au bord du volcan le ciel prend la tangente la ville des lumières reprend le ciel de nuit tombent / des saisons / des raisons / toujours bonnes / toujours bombes / qui tombent sortilèges du monde éperdu viendra la saison / chargée des lumières / couvant l'espérance
alarmée

alarmée

Que disait-on des larmes autrefois ? Qu'elles lavaient le silence et faisaient mûrir les fruits du temps Qu'elles dormaient sous les oreillers pour lessiver nos cauchemars Qu'elles tombaient d'un ciel profond qui n'oublierait pas de combler nos espérances Et puis On ne pleure plus, on laisse la pluie fracturer les nuages Refléter la douleur de l
En voeux-tu, en vois là !

En voeux-tu, en vois là !

on ne lâchera rien. on sera heureux, juste pour faire la nique à ce qui hait on dira oui, on dira non, mais on saura pourquoi on aimera quand il faudra, plus souvent qu'à son tour on poussera les vieux démons dans la fosse de l'indigence on lèvera le poing et puis on ouvrira les poings fermés jusqu'à ce qu'il en surgisse des chants-oiseaux o
le Père Noël est (encore) une ordure !

le Père Noël est (encore) une ordure !

j'aime la fête, la famille, les offrandes, les partages. j'aime les aurores boréales, les troupeaux de rennes, le cercle polaire, le grand Nord j'aime le rouge et les lumières j'aime les solstices d'hiver et l'espérance des jours meilleurs mais je n'aime pas le père Noël, ses habits de mensonges, sa barbe dégoulinante de fausseté qui cache
Rien n'est jamais sûr, sauf le pire

Rien n'est jamais sûr, sauf le pire

Pas sûr, pas sûr, qu'on forcerait l'allure, Qu'on aurait plus d'air pur Pas sûr que les faucons, et pas sûr que les vrais Pas sûr des lettres mortes qui font leur proie de mots Désemparés et d'autres vents contraires Pas sûr qu'on pleure en paix sous le ciel décalqué Pas sûr qu'on ait le temps de s'éveiller, de réveiller Les faux amis,
Des Coup(é)ysages

Des Coup(é)ysages

la ville rouge est un poème à l'envers qui n'a pas trouvé son nom l'oiseau de feu danse sur le volcan des vies emportées la mer ne reprend pas les ondulations du passé l'arbre au bois doré ne parle pas des légendes, il retient le vent, la feuille ne parle pas de l'arbre, elle garde la mémoire des aspirations contraires l’œil intérieur e