Pas encore inscrit ? Creez un Overblog!

Créer mon blog
الوناسة الصوفية المكناسية المقدم انور الدقاقي

الوناسة الصوفية المكناسية المقدم انور الدقاقي

مجموع تهتم بالثراث ا لمغربي الاصيل مثل كناوة وعيساوة وحمادشة والادب الشعبي والذكر والامداح والتعريف بهادا الفن وممارسيه في مكناس والمغرب على العموم كي تساهم في المحافظة عليه من الاندثار

Ses blogs

المقدم أنوار الدقاقي

مجموعة تهتم بالثراث ا لمغربي الاصيل مثل كناوة وعيساوة وحمادشة والادب الشعبي والذكر والامداح والتعريف بهادا الفن في مكناس والمغرب على العموم كي تساهم في المحافظة عليه من الاندثار وناسة الصوفية تحت إشراف الفنان أنوار الدقاقي
الوناسة الصوفية المكناسية المقدم انور الدقاقي الوناسة الصوفية المكناسية المقدم انور الدقاقي
Articles : 106
Depuis : 15/01/2015
Categorie : Musique & Divertissements

Issawa Du Maroc

La confrérie des Issawa a été constituée à l'origine par les disciples de Sidi Mohamed Ben Aissa, un saint homme également nommé Cheikh al- Kamel (le Parfait), disparu en 1526. On raconte qu'à sa mort, l'un des disciples bouleversé se mit en transe et lacéra ses vêtements et son corps. Dans cet état, il alla jusquà dévorer crus un mouton et une chèvre. Cette légende est à l'origine de deux pratiques fondamentales de la confrérie : la hadra (pratique collective de la transe) et la frissa, particulière aux Issawa, qui consiste à dévorer un animal vivant. A l'instar des autres mouvements confrériques nés au XVe et XVIe siècles, la communauté issawia tire ses sources de la tradition soufie et lors de sa création, elle se chargeait de l'éducation des "muridin" (volontaires) dont la principale activité consistait à lire et à réciter le Coran. Après la mort de Cheikh al-Kamel, maître spirituel et auteur d'une anthologie de textes religieux, ses disciples ont étendu leurs activités, associant à la psalmodie , aux implorations de pardon et aux hymnes à la gloire du Prophète, certaines pratiques gestuelles accompagnées de musique aboutissant au ravissement et à la transe. S'y sont ajoutèes occasionnellement diverses pratiques spectaculaires, en vigueur également chez d'autres confréries: absorption de poison, exposition au feu, perforation de diverses parties du corps avec des broches et des épées Plusieurs circonstances religieuses ou sociales offrent l'occasion de célébrer le cérémonial issawa : les moussems, le mawled (anniversaire de naissance du Prophète), les réunions du vendredi après la prière du âsr, les mariages, les naissances et circoncisions. Les fidèles peuvent aussi se rassembler juste pour communier et se purifier. Cependant la saison de célébration du culte de Cheikh Al-Kamel demeure la principale opportunité de regrouper tous les adeptes, ceux des villes comme ceux des campagnes, ainsi que ceux qui sont éparpillés dans le désert. Cette manifestation se distingue par une série de rites puisant à la fois dans le soufisme et dans le creuset des pratiques ancestrales. Les issawas estiment que cette commémoration est parée de vertus à la fois religieuses, symboliques et thérapeutiques. Ce pluralisme les aide à se délivrer de leurs soucis quotidiens et à se fondre dans une relation intime avec Dieu, mais leur vaut, en revanche, l'hostilité des musulmans orthodoxeset plus particulièrement des théologiens qui les taxent d'hérétisme. Nombreuses sont les caractéristiques définissant le chant, les rythmes et les danses des issawa et en premier lieu, les textes, essentiellement fondés sur des prières rédigées par le fondateur ou inspirés du Guide des Bienfaits, entre autres. Les mélodies, elles, sont surtout un mélange de schémas musicaux utilisés traditionnellement dans les répertoires populaires ou arabo-andalou. Le chant est généralement collectif, surtout dans les séquences "agitées" où il symbolise la communion spirituellede tous les adeptesentre eux et avec Dieu; mais certaines parties du rituel , notamment le dhikr, font appel à un soliste qui vocalise en alternance avec le choeur. Le volet rythmique est un élément preépondérant du chant issawa; il est soutenu par des instruments à percussion tels que les tambours de formes diverses, tbal, taârija, bendir, tara, et des idiophones comme la tasa, composée d'une pièce de cuivre frappée avec des baguettes. Enfin, la danse demeure un des aspects les plus spectaculaires de la cérémonie. A l'instant de son exécution, les danseurs se tiennent en ligne droite ou forment un cercle puis se livrent soit à un simple balancement d'avant en arrière, laissant entrer le rythme en eux, soit à des figures plus complexes. Il est d'ailleurs fréquent de voir, au cours de ces danses, des femmes et des hommes, tomber en transe, l'orchestre étant alors de jouer jusqu'à ce qu'ils soient apaisés.
الوناسة الصوفية المكناسية المقدم انور الدقاقي الوناسة الصوفية المكناسية المقدم انور الدقاقي
Articles : 16
Depuis : 16/01/2015
Categorie : Lifestyle

Articles à découvrir