Michel Sender
Michel Sender
Autodidacte, lecteur boulimique, ni dieu ni maître
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La Messagerie littéraire
En complément – ou en contrepoint – de mon blog personnel sur Orange, "Le Messager des livres", j’éprouve le besoin d’ouvrir "La Messagerie littéraire de Michel Sender" *, mon grignotage personnel, mes notes, qui ne donneront peut-être pas des articles construits. Plutôt qu’une diligence en folie (ça y ressemble parfois), j’ai choisi l’image du tilbury, plus paisible, espère-je.
M. S.
* Abréviation : Melisender.
Michel Sender
Articles :
575
Depuis :
12/05/2009
Categorie :
Littérature, BD & Poésie
Articles à découvrir
« Si quelqu’un avait demandé à mes parents leur opinion sur la Deuxième Guerre mondiale, ils auraient répondu sans hésiter que c’était la période la plus sombre qu’ils aient jamais connue. Non pas à cause de la France coupée en deux, des camps de Drancy ou d’Auschwitz, de l’extermination de six millions de Juifs, ni de tous ces
"Les livres d’occasion ont la cote… et si cela n’était pas une bonne nouvelle ?" (Télérama)
« Les livres d’occasion ont la cote… et si cela n’était pas une bonne nouvelle ? Alors que le Festival du livre de Paris ouvre ses portes ce vendredi, une étude met en évidence la progression continue de l’achat et de la vente de livres de seconde main. Au point de faire de l’ombre au secteur de l’édition ? » [*] Je ne découvre q
« Le village de Villepreux était, au dire de M. Lerebours, le plus bel endroit du département de Loir-et-Cher, et l’homme le plus capable dudit village était, au sentiment secret de M. Lerebours, M. Lerebours lui-même, quand la noble famille de Villepreux, dont il était le représentant, n’occupait pas son majestueux et antique manoir de
« Cette année-là, à la fin de l’été, nous habitions une maison, dans un village qui, par-delà la rivière et la plaine, donnait sur les montagnes. Dans le lit de la rivière il y avait des cailloux et des galets, secs et blancs au soleil, et l’eau était claire, et fuyait, rapide et bleue dans les courants. Des troupes passaient devant l
« Le curé de la vieille église de Dunkerque se réveilla à cinq heures, le 12 mai 18.., pour dire, suivant son habitude, la première basse messe à laquelle assistaient quelques pieux pêcheurs. Vêtu de ses habits sacerdotaux, il allait se rendre à l’autel, quand un homme entra dans la sacristie, joyeux et effaré à la fois. C’était un
« On disait depuis longtemps les choses les plus diverses sur son compte. Il y en avait qui affirmaient qu’il s’était retiré dans un monastère au mont Athos pour prier entre les pierres et les lézards, d’autres juraient l’avoir vu dans une villa de Sotogrande s’agiter au milieu d’une nuée de mannequins cocaïnés. D’autres encor
"Prière aux vivants pour leur pardonner d'être vivants" de Charlotte Delbo
« J’ai vu les hommes marcher sur la route des marais j’ai vu les hommes tuer des hommes pour du pain j’ai vu les hommes trembler de froid et de faim courber l’épaule au ricanement d’un gamin un gamin armé et serrer leurs poings désespérés j’ai vu les hommes baisser les yeux sous le regard du criminel et ne pas mourir de l’humili
« Une heure du matin sonnait à Saint-Thomas-d’Aquin, lorsqu’une forme noire, petite et rapide, se glissa le long du grand mur ombragé d’un de ces beaux jardins qu’on trouve encore à Paris sur la rive gauche de la Seine, et qui ont tant de prix au milieu d’une capitale. La nuit était chaude et sereine. Les daturas en fleurs exhalaient
« Dédié à ceux à qui la vie a manqué pour raconter ces choses. Et qu’ils me pardonnent de n’avoir pas tout vu, de n’avoir pas tout retenu, de n’avoir pas tout deviné. En l’an 1949, nous tomb â mes, quelques amis et moi, sur une note remarquable publiée dans la revue de l’Académie des sciences, la Nature. Il y était dit, en pe
« En ce temps-là, je n'avais pas d'argent pour acheter des livres. Je les empruntais à la bibliothèque de prêt de « Shakespeare and Company » ; la bibliothèque-librairie de Sylvia Beach, 12, rue de l'Odéon, mettait en effet, dans cette rue froide, balayée par le vent, une note de chaleur et de gaieté, avec son grand poêle, en hiver, ses