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Eve

Eve

Être l'Orpailleur qui cherche l'or sans certitude de le trouver...
Tags associés : evenement, litterature, poesie, voyage

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Eve Eve
Articles : 118
Depuis : 01/10/2008
Categorie : Littérature, BD & Poésie

Articles à découvrir

Les Caraïbes en Automne

Passer l’automne dans les Caraïbes, Quand les gelées du petit matin Blanchissent la campagne le long du Rhin, Que le brouillard est un mur ténébreux Sur les chemins sinueux et dangereux. Passer l’automne dans les Caraïbes, Quand, au-delà des mers, l’astre bienfaisant Entoure d’une gangue protectrice Les corps transis par le froid et l

L’exilé

Terre d’exil, terre de péril, Où peux-tu aller, Toi, le paria, le mal aimé, Sur une si petite île ? Tout de suite, tu seras repéré, Sur les chemins désertiques, Sur les routes chaotiques, Et, loin de tous, tu seras enfermé. A quoi peux-tu aspirer Toi qui ne connais personne, Dans cette contrée où résonne Les accents marqués des immigr

Histoire de fil ou au fil de l’histoire…

Au fil de l’eau, au fil du temps Regardez-la donc passer Cette vie à laquelle vous tenez, Votre vie qui ne tient qu’à un fil. Toiles d’araignée et fils de la vierge Séjournent le long de la berge. Comme fils de soie aux reflets chatoyants, S’entrelacent les couleurs alternées Des fils clairs et des fils foncés. De fil en aiguille, voi

Rêverie improbable

J’aurais aimé être un oiseau, Avion sans voiles sur la ligne du couchant, Oiseau aux ailes de métal brillant Qui se reflète sur le miroir de l’eau. J’aurais aimé chanter comme un oiseau, Savoir moduler les trilles du rossignol, Pépier comme le moineau sur le sol A la recherche d’une flaque d’eau. J’aurais aimé voler comme un oise

Médisance

Bien à l’abri des murs protecteurs, Je n’entends pas le vacarme assourdissant Des voix qui jacassent à toute heure Et profèrent des mots vils et diffamants. Quel plaisir peut-on éprouver à médire, Sur rien, sur tout, le passé, le présent, Imaginer les réactions des gens, Incrédules, puis, sans se lasser, en rire. Comment un tel simula

Brouillard ou ma vie en cendres

Où es-tu passée, mon aimée, Toi, que j’ai poursuivie de mes ardeurs, Toi, que j’ai protégée de tout danger, Loin de moi, tu ne peux connaître le bonheur. Dans quelle contrée, t’en es-tu allé, Homme que j’ai toujours connu, Homme que j’ai toujours voulu, Loin de moi, tu ne peux être comblé. Je t’ai aperçue, dans la forêt, Le

Conscience

Que dira-t-on De cette perception Etrangère et personnelle Qui, depuis toujours, m’interpelle Et m’autorise à être acteur Mais aussi, spectateur, Dans le lent déroulement Du tapis uniforme du temps. Je suis véritablement moi Et une autre à la fois. J’ai conscience de la vie qui s’étire, De la répétitivité des jours et des nuits, T

Sans queue ni tête

Oyez, oyez, braves gens, Qui voyage loin, ménage sa monture. De sel, de sucre ou de piment, Vienne le goût de l’aventure. Qui rit vendredi, dimanche pleurera, Ne soyez pas dubitatifs : Que vous soyez mort ou vif, L’adage se réalisera. Il pleut, il mouille, Il n’y a pas un chat dehors Seules, sous l’orage fort, Coassent les grenouilles. L

Le temps d’un soupir

Le temps laisse son empreinte Sur les visages fatigués, Les corps épuisés. Son passage gravé en profondeur, Pareil à un torrent violent et ravageur, Laisse la trace inaltérable De ses puissants stigmates. Temps aux multiples feintes Que peut-on faire quand, à ta manière, Tu sembles figer le cours de la rivière Qui, inexorable, coule en vai

Pauvre hère

Je ne suis qu’un pauvre hère, Voyageur dont le destin Est au bout du chemin. Je suis de passage sur terre, Pour dormir sur un matelas de mousse Ou plonger comme marin d’eau douce. Je plane et vole au-dessus de la mer, Albatros à la poursuite des bateaux Qui, éternellement, voguent sur les flots. Je plonge le nez dans mon verre Et noie mon d