Tout sur la chanson "Son of a Preacher Man" de Dusty Springfield (histoire, genèse, traduction, etc)
Chanson écrite par John Hurley et Ronnie Wilkins, "Son of a Preacher Man" est enregistrée en 1968 par l’Américaine Dusty Springfield, qui la sort sur son album "Dusty in Memphis". Succès commercial instantané, le morceau connaît alors une carrière internationale florissante, renforcée vingt-six ans plus tard par son utilisation dans le film "Pulp Fiction", de Quentin Tarantino.
/wedata%2F0011636%2F2011-05%2FSon-of-a-Preacher-Man---Dusty-Springfield.jpg)
Genèse
Initialement proposée à Aretha Franklin, qui la refuse dans un premier temps, "Son of Preacher Man" devient un succès international dès son enregistrement par Dusty Springfield, en 1968. Revenant sur sa décision, Franklin choisit alors d’enregistrer sa propre version, qui ne connaît cependant qu’un succès d’estime, éclipsée par la tornade Springfield.
Ramené sur le devant de la scène par le film "Pulp Fiction", en 2001, le morceau propulse la bande originale du métrage vers les sommets des charts et s’établit ainsi comme l’un des 100 singles les plus mémorables de tous les temps, d’après les magazines Rolling Stone et New Musical Express.
Paroles
Billy-Ray était le fils d’un prédicateur Et quand son père nous rendait visite il l’accompagnait Tandis qu’ils se réunissaient et commençaient à parler, Billy m’emmenait me promener Nous partions à pied par la cour arrière Puis il me regardait dans les yeux Dieu sait que j’étais surprise.
Le seul à ne jamais pouvoir me toucher Était le fils d’un prédicateur Le seul garçon à ne jamais pouvoir m’instruire Était le fils d’un prédicateur Oui il l’était, il l’était, oui, il l’était.
Être sage, ce n’est pas si facile J’ai eu beau essayer Mais quand il commençait à me charmer Il s’approchait, me disait que tout allait bien Il m’embrassait, me disait que tout allait bien Me demandant si je pouvais m’éclipser à nouveau ce soir.
Le seul à ne jamais pouvoir me toucher Était le fils d’un prédicateur Le seul garçon à ne jamais pouvoir m’instruire Était le fils d’un prédicateur Oui il l’était, il l’était, oui, Seigneur il l’était.
Comme je me souviens Du regard dans ses yeux Alors qu’il me volait des baisers Qu’il prenait le temps de voler mon temps Qu’il me disait qu’il n’était qu’à moi Que nous apprenions chacun du savoir de l’autre Que nous découvrions combien nous avions grandi.
Le seul à ne jamais pouvoir me toucher Était le fils d’un prédicateur Le seul garçon à ne jamais pouvoir m’instruire Était le fils d’un prédicateur Oui il l’était, il l’était, oui, il l’était.
Il était le fils charmeur d’un prédicateur Je suppose qu’il était le fils d’un prédicateur Le fils aimant d’un prédicateur Aah…
(© John Hurley & Ronnie Wilkins - 1968)