Comment éviter le contentieux bancaire ?
Vous êtes une personne responsable et vous vous demandez ce dont il convient pour éviter le contentieux bancaire. En effet, le contentieux bancaire aurait pour résultat de vous mettre dans une situation impossible et de vous exposer à des frais de justice élevés. Vous trouverez ci-dessous quelques conseils pour conserver des bonnes relations avec votre banquier et pour éviter que votre dossier ne soit transmis aux juristes du contentieux.
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Première règle : évitez de vivre au-dessus de vos moyens
Pour éviter d'être confronté au contentieux bancaire, il faut avant tout éviter de se surendetter et de dépenser plus qu'on ne gagne. En conséquence, il vous est recommandé de bien calculer l'argent qu'il vous reste pour vos loisirs, vos vacances, ou pour votre habillement après avoir payé toutes les dépenses obligatoires, à savoir : - votre loyer, - vos impôts, - vos factures de gaz, d'électricité ou de téléphone ainsi que toutes les dépenses qui doivent être acquittées chaque mois. En outre, si vous devez faire un emprunt, n'oubliez jamais la règle d'or selon laquelle le montant total des remboursements mensuels de tous vos emprunts et de votre loyer ne doit en aucun cas dépasser le tiers de vos revenus. Il en résulte que si, avant de souscrire un emprunt, vous constatez que votre endettement mensuel dépasserait le tiers de vos revenus une fois le prêt accordé, vous devez faire en sorte qu'il n'en soit pas ainsi. Il faudrait par exemple que, si vous êtes locataire, vous recherchiez un logement pour lequel votre loyer serait inférieur.
Deuxième règle : sachez prévenir les difficultés
Chacun connaît le dicton "mieux vaut prévenir que guérir". En conséquence, il vous est vivement conseillé de vous prémunir contre toute baisse de revenus qui compromettrait les remboursements de vos emprunts. Pour votre prêt immobilier, si vous n'êtes pas fonctionnaire, vous avez intérêt à souscrire l'assurance perte d'emploi qui prendrait en charge au moins une partie de vos mensualités si vous vous retrouviez au chômage. En ce qui concerne votre crédit personnel ou votre crédit à la consommation, pensez à souscrire une assurance qui vous couvrirait en cas de maladie ou d'accident vous empêchant de travailler. Enfin, il est sage également de ne pas dépenser tous vos revenus et de constituer une épargne grâce à laquelle vous pourriez plus facilement faire face à un éventuel coup dur.
Troisième règle : en cas de problème, réagissez à temps
Si des raisons vous conduisent à penser que vous risquez d'avoir des difficultés financières, l'attitude la plus sage consiste à prendre des mesures appropriées dès le début. Ainsi, vous avez intérêt, par exemple, à rechercher un logement meilleur marché si vous êtes locataire ou, si vous êtes propriétaire, à vendre votre logement et à en acheter un qui réduirait votre endettement. En ce qui concerne votre voiture, demandez-vous s’il n'y aurait pas lieu de la vendre et d'acheter un modèle plus modeste, voire de vous passer de voiture si vous habitez dans une ville ayant un bon réseau de transports collectifs. Enfin, si vos problèmes financiers résultent d'agissements indélicats de la part de quelqu'un d'autre envers vous, montrez-vous particulièrement ferme envers l'individu qui s'est montré malhonnête à votre égard surtout si ses agissements constituent des délits passibles de prison (par exemple si vous êtes chef d'entreprise et si l'un de vos salariés a commis des malversations). Dans tous les cas, allez toujours voir votre banquier et expliquez-lui les difficultés que vous rencontrez ainsi que les mesures que vous prenez pour y remédier.