En art, j’aime la répétition et, en même temps, j’aime être dérouté. Assez logiquement, je tiens pour géniales les œuvres répétitives déroutantes. Mondrian, Philip Glass, Simon Hantaï… (Un autre jour on parlera des novateurs prévisibles.)
AR.NO SI
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Philosophe inquiet, poète infidèle, chercheur en écritures.
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Les Restes du Banquet
LA PHRASE DU JOUR. Une "minime" quotidienne, modestement absurde, délibérément aléatoire, conceptuellement festive. Depuis octobre 2007
AR.NO SI
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22/10/2007
Categorie :
Littérature, BD & Poésie
Articles à découvrir
Quand on subit un accident on se dit toujours, à quelques secondes près, à quelques mètres près, rien de cela ne serait arrivé et tout serait encore comme avant. Quelle terrible malchance ! C’est vrai, mais on pourrait aussi se dire, chaque jour, chaque heure, alors que tout se passe bien, pas de noyade, pas d’incendie, pas de meurtre ;
Le présent s’épaissit, notre présence enfle et nous nous agitons, sourds à l’histoire et sans projet.
– J’adore cette époque ! – C’est vrai, c’est quand même mieux qu’avant. – Quand je pense qu’il y a deux générations à peine, nos ancêtres survivaient à la campagne en se nourrissant de maïs pourri. Et les deux rongeurs replongèrent joyeusement dans le sac poubelle éventré.
Il suffirait d’un simple transfert d’énergie pour tout changer. Récupérer le temps, l’imagination, l’intelligence, la force et l’obstination gaspillés à élaborer des problèmes pour les faire porter sur des objets sains et beaux. (Construire des cabanes, traduire Lao Tseu, monter un club de crapette mixte et transgénérationnel, ad
Bon sang, où ai-je pu mettre cette idée sur la paix qui m’est venue il y a un jour ou deux ? Je l’avais trouvée belle, audacieuse et originale ? J’ai entendu parler d’une coach en rangement de placards, je me demande si elle fait aussi le rangement de cerveau, je la contacterais bien.
J’aime la répétition.
Le vrai n’est pas le vraiment vrai – en dynamique. (Si vous m’autorisez cette ambiguïté stratégique.)
L’idéologie, c’est la pensée onaniste. Censée féconder le réel, elle monologue stérilement.
Courir, ce n’est pas marcher vite et rire, ce n’est pas sourire beaucoup. Dans la course et le rire, le moi est toujours au bord de la fracture. Et puis on se remet à marcher, on sourit et un moi présentable reprend ses esprits. (Soulagements !)