a jeune fille était penchée par la fenêtre. Elle regardait la pluie s'écraser sur le sol, ruisselant sur la vitre, dévalant les pentes. Des gouttes salées perlait sur son visage. Elle était terrifié non pas à l'idée de tomber mais à celle de ne pouvoir le faire. Elle hésitait encore : est ce que la vie lui offrirait quelque chose de mei

Y a comme un arrière goût de larme , une odeur de rouille, une odeur de sang , a quoi bon ? continuer si ce n'est pour sans cesse s’arrêter, aimer si ce n'est pour être encore briser, pleurer si personne ne sèche nos larmes, prier si le ciel ne fais rien, être malheureuse et rester je n'y vois aucun intêret.

un jour encore

Cela fait 10 mois que j'ai testé la mort, pourquoi tant d'acharnement à me sauver?? Je ne voulais pas me réveiller, voir tout ce que cela a remué, se réveiller deux jours plus tard des cathéters dans les bras, les larmes de mon oncle... des uniformes blancs, brouillard dans les yeux, tout était flou, ma mère n'a rien dis, aurai t'elle dit q

Ne vois tu pas que tu affiches ta douleur au grand jours et que cela ne sert à rien? Tu penses qu'ils ne voient pas ces larmes couler sur tes joues? Et l'espoir qu'en est t'il ? C'est à toi de le rattraper si tu veux un jours pouvoir connaître le bonheur. A trop chercher on fini par se perdre, tu es perdue dans ces bois, que jadis tu aimais tant

et voilà que tout recommence, là je perd pied , je vais me noyer si rien ne change trés vite !

J'essaie de comprendre en vain ce qui cloche chez moi, il n'y a pas de raison apparente , mais j'ai pris ma décision cette fois ci si les choses ne bouges pas, j'irai jusqu'au bout, mg de tercian, 1,9 g de paroxétine, 250 mg atarax, 80 mg de veratran.. quelques somniféres et j'irai retrouvé le néant. A moins qu"il me fasse changer d'avis.

Une crise se termine, c'est ainsi. J'ai tourné la page et aujourd'hui je veux vivre, réapprendre à sourire de moi même, sans chimie finis les médicaments. J'ai jeté toute mes lames, ça m'a fais bizarre je l'avoue, mais c'est plus saint ainsi. Je me sent tellement mieux, même si je regarde l'avenir encore incertaine, car oui , oui j'ai peur

Y a comme une ombre qui me suit, qui sourie dans le noir, qui attend, patiemment que je craque, que je vide ces tubes de comprimé, que je me saisisse de ma lame que je m'entaille, pour venir léché avide ce sang répandue a la gloire de la souffrance . Elle m'enveloppe de son souffle brûlant me crie des horreurs, je tremble. J'en ai envie, quitt

Ce moment où tu te rend compte que jamais tes sentiments ne seront réciproque, qu'il est bien trop différent de toi, son sourire respire la vie, le bonheur.. toi ton sourire est faux, il masque ta souffrance, tes cicatrices te trahisse, et au fond de tes yeux on peut apercevoir la mort qui se profile. Chaque jours un peu plus, chaque jours la la