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jean claude blondel

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Le blog de jean claude blondel

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jean claude blondel jean claude blondel
Articles : 558
Depuis : 09/01/2009
Categorie : Littérature, BD & Poésie

Articles à découvrir

cordouan

CORDOUAN Cordouan maintenant est seul face à la mer Le phare désormais toute en automatique Les hommes sont partis avec un gout amer En laissant la lueur veiller sur l’atlantique, Cordouan maintenant est seul face à la mer. Il a souffert des vents, des orages l’hiver Debout sur son rocher il est resté stoïque Guidant tous les bateaux dans

il st triste a pleurer

IL EST TRISTE A PLEURER Je m’appelle Rachid, je suis fils d’immigrés Pourtant d’ici natif ; ils sont bien intégrés Et vous me reprochez mon faciès qui diffère ? Mon père avait connu l’angoisse des soldats Pour défendre un drapeau sous le feu des combats Mais en lui demandant simplement de se taire. Sur la cote d’azur promenade aux

quand mon ordinateur

QUAND MON ORDINATEUR Quand mon ordinateur arrête sa musique Je deviens un pasteur prêchant dans le désert Le refrain de mes mots est parfois recouvert Par les sinistres clics que fait ma mécanique. Ma plume aura perdu son frêle messager Quand mon ordinateur arrête sa musique Plus personne ne peut me donner la réplique Ma chanson ne sait plus

la triste errance

LA TRISTE ERRANCE Le crayon s’endormait dans le fond d’un tiroir, Mon pinceau se noyait dans un grand verre d’eau Attendant le retour d’un verbe dans le soir Pour aller retrouver la trace d’un rondeau. Je perds au fil des mois, mes mots, mon écriture, Les touches de couleurs ont taché ma peinture Et ma muse s’en va souvent à l’aven

sur mon vieux chevalet

SUR MON VIEUX CHEVALET Pour faire le tableau d’une belle aventure J’ai trempé mon pinceau dans un flot de peinture Esquissant les contours de mon nouveau destin. Avec un blanc nacré, je ferai son corsage. La lumière du jour, des le petit matin, Nous impose sa loi, même sa dictature. Pour faire des reflets sur une chevelure Je colore de blon

face a la mer

FACE A LA MER Debout, sur cette terre, il surveille la mer En opposant aux vents sa volonté de fer Pour guider chaque nuit les marins de passage. Sur son bout de rocher c’est un ange gardien. La beauté de ses feux inonde le rivage Pour montrer aux bateaux les dangers de l’aber Cet immonde récif qui laisse un gout amer Aux hommes survivants,

enfant il a connu

ENFANT IL A CONNU Enfant, il a connu la guerre Le grand froid même la misère Au pays de son père. Il a tremblé, dans son berceau, Dans les doux bras de sa mère, Il n’avait plus que sa prière Dans ce monde sévère Pour espérer sauver sa peau. Les fous ne font pas de cadeau Le soir au fond du caniveau Le sang fait un ruisseau. Enfant, il a

quand le coeur

QUAND LE CŒUR Quand le cœur tout à coup s’enflamme Tous les désirs seront permis L’amour en a tissé la trame Aux plaisirs nous sommes promis. Dans le pâle univers des lits La tendresse nous le proclame Nos rêves seront assouvis Quand le cœur tout à coup s’enflamme. De trop s’aimer n’est plus un drame En s’amusant des interdits

chateaux au crepuscule

CHATEAU AU CREPUSCULE . Là-bas, sur l’horizon quand décline le jour Le soleil fatigué s’amuse au funambule Pour aller se coucher dans le froid crépuscule Abandonnant le temps à son triste détour Là-bas, sur l’horizon quand décline le jour. . Quand l’ombre de la nuit se couche sur la tour Le mur du vieux château doucement capitule S

l'enfant du barbelé

L’ENFANT DU BARBELE Quand ils ont fait de moi l’enfant du barbelé En construisant des camps dans tous les paysages Ils nous ont réunis et qu’importent nos âges Nous avons voyagé dans un wagon plombé. Il me tenait reclus dans le froid, la misère, Quand ils ont fait de moi l’enfant du barbelé Je doutai de demain, de son éternité, En