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Poetesse Mimosa

Poetesse Mimosa

La poésie est un lien entre deux mots et une image mentale. Mes idées débordent, mes phrases originales. Histoires de tout et rien, un peu comme la vie. Je n'écris pas, je suggère, j'invite. J'aime les sous-entendus bien entendus et les doubles sens. J'honore le symbole des mots. Je crée mes métaphores, j'en reviens toujours à des choses archaïques. Vous souhaitez m'éditer ou méditer ? Bienvenue à tous.
Tags associés : poesie, poesie xxi, prose

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POETESSE MIMOSA - Poète XXIe siècle - Poétesse française contemporaine

Poésie 21ème siècle. Les mots libèrent la beauté, ma définition.
Poetesse Mimosa Poetesse Mimosa
Articles : 211
Depuis : 12/02/2010
Categorie : Littérature, BD & Poésie

Articles à découvrir

La nature ne crée pas le carré

Celui-la pense qu'il sème mais il enterre, ses mains tamisent gantées, propres dans la terre, mais au loin quelque chose se meut, lui échappe. il lorgne. d'ailleurs, quelqu'un de sauvage s'échappe. pourtant, la nature ne crée pas le carré, la poupée maudite trône sur l'étagère, dehors, la trop forte lueur est étrangère, sa maison est pl

Ce miroir malheureux

Droit, tout glissait sur lui sauf son seul essentiel, le temps où on adore plus grand que le ciel, où on prend de notre petit haut l'infini, les mensonges encore charmante manie. il méritait le bel habit mémoriel, la rime, pas le lent alambic, la charade qui mime, brillants, contorsionnés sous la frêle lanterne, devant ce miroir malheureux qu

Sorcière à la beauté fière

La vieille fille est jolie, sorcière à la beauté fière, ils'l'ont perchee, oiseau de fer, girouette des peurs, folies. cheveux longs, allure altière, chignon trop mignon qu'ils délient, ils cherchent des poux, des délits. la horde la renifle grossière. femme sans poux, ils la cueillerent a vif, projetant leurs pleurs pâlis. las, s'embrasan

Les années tendres

Ne pas aimer. adorer. ma belle aubaine. l'enfer c'est l'idéal, gouffre noir fertile, le paradis c'est s'y perdre. ainsi soit-il. l'esprit bat, irrigue, va, revient dans la veine. il trouve le bourreau, l'adoration morbide, même les anges bien nourris restent avides tout cramer. puis marcher tiède dans la cendre. et vivre sans hâte, charmer les

Je viens pleurer la chute de l'idole

J'ai tourné, pris des décennies pour arriver, cloches rdeturnées, murs contournés, pour trouver, le puits aux remous bruts, tournoyants d'origine, car c'est dans le sens séduisant qu'on imagine. c'était l'envoûtante, liante, farandole, le veux trésor, l'histoire scellée, mal contée, l'évidence sous un ciel partiel colportée, naïve, je

Dis-moi, le temps avance, vagabonde ?

Dis-moi, qu'aurais-tu pensé de ce monde, toi qui n'est maintenant plus de ce monde, tu n'as pas changé, toi qui n'a plus d'âge, chaufons nos veines par un lent breuvage. dis-moi, le temps avance, vagabonde ? nous nous tournions entraînés dans sa ronde, le précepte d'hier, présent présage. tu lui ressembles. le même visage.

Vivants après toi

C'est écrit dans les cieux, ont dit les étoiles. lève les yeux, lis. je ne vois pas, ça m'eblouit, je ne peux pas, ça m'engourdit. je ne veux pas des paradis ou enfers fermés qui convient au festin sans faim, dur, rassi, suis tendre pierre impolie. j'ai fui le destin d'or durci, libre, ivre de tout, j'ai choisi. vivants après toi, infinis, v

Ici, on se tait

Ici, on se tait, tout est calfeutré, venez avec vos erreurs de grand dadais, mais s'il vous plaît, ne venez pas fardés, laissez loups, chapeaux raides à l'entrée. l'orgueil meurt, la mémoire débridée, elle va dans tous recoins, éventrée, explosant, peignant sur les murs d'un trait. ils courent vains, leur passé succédait. c'est labyrint

L'égout aux reflets dorés

Fuir la terreur de nulle part et courir trop vite. la chaussée ravie ouvre sa bouche goulue. la chute brute est sans plâtre, mais on vêtit la pensée d'un bonnet, d'un pansement. et pénétrer l'égout aux reflets dorés, calfeutré on pend morale, scandale à un clou. lisses en façade, ils agonisent, ils finiront bien par crever. et fantasmer

Pourtant narcisse était solitaire

Pourtant narcisse était solitaire, devant son miroir d'eau, il se plaisait. les autres, vide crochu, prédisaient le monde trop plein des cris délétères. tu es si beau, laid, idiot ou rusé, la horde se gave, repue du parterre de harpies croupies, accroupies, brisées, derrière leur vitre, ça déblatére. image où il pose son baiser. ils l'a