Quand un artiste se perd trop longtemps dans ce qu'on appelle "l'art' quel qu'il soit avec l'idée d'une visée commerciale, celui qui est censé plaire et accessoirement se vendre, le risque lors d'un moment de conscience sur la vacuité de la démarche est la page/toile blanche et peut être même que celle-ci est alors au plus proche de qui est
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slameuse de mots, entortilleuse de poésie !
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15/12/2011
Categorie :
Littérature, BD & Poésie
Articles à découvrir
Il plantait son regard dans le mien, Insistant, persistant, tranchant Imprimant longtemps ma rétine d'un souvenir indélébile, Tout mon corps, tout mon coeur l'absorbaient, Il ne disait mot, et tout se disait Dans cette gourmandise que nous partagions L'un et l'autre, l'un avec l'autre S'affamant mutuellement Sans jamais s'assouvir !
Tu t'appuies en équilibre précaire Sur des mythes, des histoires, en mode binaire Ils sont ta colonne vertébrale Ta structure mentale De récits collectifs, en croyances véhiculées De fantasmes inventés Tu cherches un maître Pour à d'autres croyances naître Tout ton corps est pourtant en alerte, Le sens même de la vie te déconcerte Et tu
De l'indifférencié, Tu as chuté ! Face au vide, dans un cri primal Un miroir, Rassurant et sidérant Se Reflète une image, Nommée Enroulée sur elle-même, Eternel champ de forces, Tu te colleras à elle, Au point de t'engluer .. Loin dans la mémoire, Un paradis, fantasmé, La perte, le vide A remplir De mots, d'images, De mythes, de concepts
Etre et paraître, Dans ton visage qui se mire, Telle une esquisse de l'Etre Ou le monde s’y désire, Comme un réel qui déserte. L'oeil regarde. Un visage voit le visage, s'y attarde. Voir et se voir, Tu te penches, Face à ton image miroir Et tu te penses. Mais l'image se joue De ton reflet où tu te perds, Dans un flou, Te révélant éphém
Nous avons tous en nous une multitude d'histoires, Ni vraies, Ni fausses ! Pour chacune, une fin peut s'écrire Heureuse Ou pas ! Selon ce que l'on s'accorde, Selon ce que l'on se pardonne, Selon ce que l'on doit payer Ou recevoir Rien n'est figé, définitif Nos vies s'inventent plus qu'elles se vivent Puis elles s'éteignent, meurent mais aucune
Je naviguais en mode furtif Vite et sans trace, la pensée à vif Que je formais dans l'incisif Tel le vent, tout s'articulait sans objectif A bord de l'esquif Balloté près du récif.
Ces promesses vaines si vastement prononcées qui s'envolent aussitôt. Cette parole toujours volatile sans puissance nous colonise sans nous engager, nous ne la maîtrisons pas, nous sommes parlés plus que nous parlons. Et nous nous énivrons de mots, nous les entortillons, et ce n'est pas tant mentir à l'autre que de se mentir à soi. En ce sen
La mort a ceci de magique c'est qu'elle pare tous les concernés des qualités qu'ils n'ont jamais eues de leur vivant. Ainsi nous aimons nos morts, aussi mal que lorsque vivants. Ainsi tel acteur sera encensé, alors qu'aucun film n'aura véritablement retenu notre attention, tel auteur dont nous n'aurons lu aucun livre, à part accessoirement que
Un article du Monde.fr (un énième torchon) publie = « Uber Files » : une « stratégie du chaos » assumée pour conquérir le monde Macron symbolise les choses et ce depuis son arrivée à la tête de l'Etat, et en dehors même de ce qui se constate dans la réalité et encore que nous en avons une vision forcément incomplète, j'en veux ses