Fred me promet le soleil. Sinon, celui du cœur. Il nous apportera victorieusement les deux cet avant-dernier matin de février. Nous serons dix. Dix personnalités bien trempées arrimées à dix paires de raquettes bleues. Ce jour-là je pars au-delà du Boulevard en compagnie de Fred , Andrea, Ludivine, Philippe, leurs trois enfants Anaïs, Roma

Fred n'est définitivement jamais là où je l'attends. A chacune de nos entrevues consacrées à l'écriture de ce billet, le thème abordé et les lieux différaient systématiquement. Et son humeur aussi. Car Fred n'est pas celui que j'avais imaginé de prime abord : derrière le grand gamin espiègle, toujours enclin à la provocation et à la

Ça va forcément vous paraître un poil midinette mais c'est en regardant travailler Tom que l'idée de créer la rubrique la beauté du geste a germé dans mon esprit l'hiver dernier. Tom est coiffeur-barbier, mais pas seulement. Tom a hérité de la grâce. Lorsqu'il s'affaire autour de ces crânes et gorges tout offerts à sa lame, il s'improvi

Un vendredi de décembre, j'ai eu la joie et le privilège de passer la journée dans la boulange de Fanny et Marie. Quelque part au fond d'une discrète et ravissante vallée pyrénéenne, ses deux néo-rurales ont élu domicile depuis quelques années et vivent une frugalité heureuse. Marie tient dans le village une petite épicerie bio et chaqu

Elle a régalé nos papilles pendant quatre années ( son cheese-cake est à se damner ). Son accueil était toujours chaleureux et bienveillant. Sa cuisine faite maison irréprochable. Du lundi au samedi, de l'aurore à la nuit, du petit déjeuner au goûter, sa vie rimait avec fourneaux, marché, courses, service, hygiène... Jusqu'à l'épuiseme

Après le haut-le-cœur et les hauts les cœurs, l'heure est venue de recouvrer l'usage du bavardage. En lieu et place de vœux qui sonneront désormais toujours creux, et parce que, pour résister, nous avons toujours plus besoin du beau, j'ai décidé de vous présenter une nouvelle rubrique dans le blog qui s'intitulera "la beauté du geste". Po

Régis alias Monsieur Térez est un autre de ces palois qui savent capter le regard. De la grisaille de l'hiver, théâtre de notre rencontre, il m'est en effet d'abord apparu tout auréolé de couleurs. Et même s'il est convenu de dire que l'habit ne fait pas le moine, c'est bien l'arc-en-ciel qu'il abrite dans son coeur qui teinte tout ce qu'il

Je poste peu ici, mais croyez-moi, mon encre et moi ne nous la coulons pas douce. Alors vous, les curieux invétérés, je vous invite à vous glisser discrétement dans un blog parallèle où je vous accueillerai avec joie et où je prête facilement ma plume... Et je vous l'assure, promis juré calligraphié, très, très vite, et même de mani

Attablée à la rédaction de ce billet, j'écoute d'une oreille distraite la pluie battre inlassablement le carreau et les voitures éclabousser les trottoirs. Cet humide tintamarre m'arrache un sourire : quelque part en Béarn, j'en connais au moins un qui doit se réjouir de ces larmes atmosphériques... Le pluvio-satisfait en question se préno

Quand Corinne m'accueille dans une boutique de chapeaux transformée pour l'occasion en quartier général, elle me lance gaiement et théâtralement : "Bienvenue dans notre royaume libre et généreux !". Ses yeux sont brillants de malice, ses joues légèrement empourprées et son regard un brin provocateur. Le ton est donné... Nous sommes dans