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Joëlle Pétillot

Ses blogs

La nuit en couleurs

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Joëlle Pétillot Joëlle Pétillot
Articles : 366
Depuis : 15/01/2014
Categorie : Littérature, BD & Poésie

Articles à découvrir

Fleuve ambigu compteur de pierres

Fleuve ambigu compteur de pierres

Mémoire fleuve ambigu compteur de pierres arbre dont chaque fruit est un deuil compagne du surplus de nuit mais aussi lien parure parjure. « je t’oublierai un jour » cent ans plus tard ton nom est là impossible à désinscrire ineffaçable dans le sable des veines. mémoire rasoir douceur écho gare ! avec le temps tu t’allèges l’oubli n
L'orage ou l'océan

L'orage ou l'océan

Parfois la peur de la vie son vertige de falaises la litanie des corps sous une pluie de draps leur tissu blanc de vagues l’écume et sa pâleur d’oiseau le chant rouillé des années sur nos gestes les cils paupières échouées dans le sommeil parfois la lune buvant la nuit parfois les grondements l’océan ou l’orage la défaillance parfo
Ce noeud

Ce noeud

Ce nœud infini qu’on regarde voyage silencieux d’amarres, entrelacs couleurs ils disent le ressac chantent l’oscillation dans un blues rauque le cri des mouettes pleure et sourit sur les spirales aux allures de tripes nous ce nous de cordages conjugué au présent du noroit au passé du ponant ce nous est là sur un quai, immobilité serrée
Je regagne mon ombre

Je regagne mon ombre

Je regagne mon ombre. étrange cette façon de créer un soi-même hors de soi. un prolongement éteint s’il perd sa source ; car comment mettre au monde un moi d’ombre, sans lumière ? je regagne mon ombre, et peut-être est-ce là le vrai nu. voici que vient se poser l’absence de tout, sauf de contours, sur le lisse d’un mur. une absence
Chair de houle

Chair de houle

La mer à qui le vent donne la chair de houle l'horizon détracé d'écume brouillard de sel noroit brisant le ciel au bleu passé drôles de sirènes à contrechant la rage au sillon moutonne sa colère et pousse pousse gifle les voiles avance avance se débat mais seuls les bateaux voyagent et elle ne leur pardonne pas.
Oscille

Oscille

Le pied se pose et vole ensemble osciller sonne comme un serpent sur la langueur dure de l’églantier ou le mimosa la fausse humilité des fleurs aux yeux baissés pétales offerts au vent d’abeilles pourtant le dehors des choses ne dit presque rien du temps qu’il fait sauf un murmure comme un ordre oscille ainsi la larme juste au bord avant
Soror

Soror

Croquis de mon père, loÿs pétillot, de ma soeur âgée d'une quinzaine d'années. quinze ans, la grâce. elle est perdue dans sa lecture, dans ses rêves, peut-être. une enfance toujours là, mais prête à se pointiller, bondir dans les possibles, passer d'une rive à l'autre, un sens, puis l'autre, partir, revenir. ce temps à la fois prévi
Saison secrète

Saison secrète

Il fait un temps de fer forgé, les grilles volutent dans le gris. l’horizon tailleur de pierres profile des toits gros d’heures plurielles, gonflées comme des duvets. une saison habitée d’un vide sans vertige serre la colline, pourtant en grande toilette, comme une vieille avare s’agrippe à ses bijoux. des arbres muets d’oiseaux les a
L'endormeur

L'endormeur

Ses yeux : gros de métal et de nocivité. ondulant, il trace autour de ce qu’il veut ternir des cercles resserrés. il ne siffle pas, mais pose sur toutes choses un silence obtus, guetteur de la pire espèce ; celle qui a le temps. il se plaît à effacer les couleurs, les absorber, serpent-buvard qui aime la boue, la merde, les gadoues pour les
Pégase

Pégase

Je suis pégase au nom porteur de source, celui dont le sabot connaît si peu le sol. le père de tous les chants mon galop de cristal mes ailes en feu d’étoiles mon ventre de nuit tout en moi dit le sang de ma mère les pierres nées de ses yeux la lune comme une bonde qui avale les astres je sais pourtant le murmure de l’eau comme la puanteu