L’ombre ne garde pas la nuit elle rend léger le poids des fièvres comme l’ourlet des cailloux elle est un nord qui tient du ciel envers boréal traversée du vent à travers les os pays dont je suis le centre. pourtant je n’irai jamais. suis-je d’ici, dans ces gris contours ou, loin du mur qui me dessine, et murmure : « je croche ton âm
Joëlle Pétillot
Joëlle Pétillot
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15/01/2014
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Littérature, BD & Poésie
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Le pied se pose et vole ensemble osciller sonne comme un serpent sur la langueur dure de l’églantier ou le mimosa la fausse humilité des fleurs aux yeux baissés pétales offerts au vent d’abeilles pourtant le dehors des choses ne dit presque rien du temps qu’il fait sauf un murmure comme un ordre oscille ainsi la larme juste au bord avant
Petites chroniques des grandes hontes - 34 - ça s'arrange pas.
Catégorie : sinusoïdale sous-catégorie : «ça s’arrange pas ». il n’aura échappé à personne de mon aimable lectorat que j’ai un nez. lequel a toujours rempli à peu près son office puisque je respire. et si je ronfle, cela tient, paraît-il, plus du ronron sifflé que du moteur diésel ; je soupçonne toutefois mon binôme nocturne d
La blancheur du bateau dessine le lac trace en creux vivant son avidité de souillure. l’eau ou l’écume recoud il n’y a pas de cicatrice.
Je suis pégase au nom porteur de source, celui dont le sabot connaît si peu le sol. le père de tous les chants mon galop de cristal mes ailes en feu d’étoiles mon ventre de nuit tout en moi dit le sang de ma mère les pierres nées de ses yeux la lune comme une bonde qui avale les astres je sais pourtant le murmure de l’eau comme la puanteu
Que dis-tu, joailler ? je dis les diamants d'étoiles les perles dressées des vagues l'algue bague la ronce broche je dis les méandres des rivières collés aux longs cous des cygnes je dis la pie maître d'hôtel la boucle d'oreille cerise l'anneau de jade du serpent le rouge gorge toujours enceint d'une aurore ça balance sur la peau des branch
A l’orée de mes doigts sources mes mains creusées les cheveux au parfum d’étoiles le ventre au large comme une voile les pieds dans l’encre les hanches paille la bouche d’eau au loin l’azur le corps est un radeau mouvant qui danse vague bagarre et ploie emphase et plume la note aux aigus déchirés des oiseaux-phrases qui désordonnent
La mer à qui le vent donne la chair de houle l'horizon détracé d'écume brouillard de sel noroit brisant le ciel au bleu passé drôles de sirènes à contrechant la rage au sillon moutonne sa colère et pousse pousse gifle les voiles avance avance se débat mais seuls les bateaux voyagent et elle ne leur pardonne pas.
Ce qui naît de la blancheur du monde un silence reconnaissable un souffle qui franchit les lèvres rend la respiration visible comme si on se mâchait l'âme pour la recracher en envol cotonneux pourtant si loin la mort malgré ce voyage minuscule si courte suspension on marche sur l’ignorance de notre inachevé alors qu’il manque un peu de no
Mémoire fleuve ambigu compteur de pierres arbre dont chaque fruit est un deuil compagne du surplus de nuit mais aussi lien parure parjure. « je t’oublierai un jour » cent ans plus tard ton nom est là impossible à désinscrire ineffaçable dans le sable des veines. mémoire rasoir douceur écho gare ! avec le temps tu t’allèges l’oubli n