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Joëlle Pétillot

Ses blogs

LA NUIT EN COULEURS

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Joëlle Pétillot Joëlle Pétillot
Articles : 356
Depuis : 15/01/2014
Categorie : Littérature, BD & Poésie

Articles à découvrir

Vastes pavanes

Vastes pavanes

Une attente s’étale en vastes pavanes dis moi où tu te caches vie de taupe et surtout, de qui. Il s’entend un air biscornu l’océan salive et crache sur la roche sombre qui s’en fout. L’espace entre là-bas et moi est bien trop grand il fait un temps sous enveloppe, à garder les lettres perdues les mots de sel qui font de mes poches un
Doigts-sources

Doigts-sources

A l’orée de mes doigts sources mes mains creusées les cheveux au parfum d’étoiles le ventre au large comme une voile les pieds dans l’encre les hanches paille la bouche d’eau au loin l’azur le corps est un radeau mouvant qui danse vague bagarre et ploie emphase et plume la note aux aigus déchirés des oiseaux-phrases qui désordonnent
Joailler

Joailler

Que dis-tu, joailler ? Je dis les diamants d'étoiles les perles dressées des vagues l'algue bague la ronce broche je dis les méandres des rivières collés aux longs cous des cygnes je dis la pie maître d'hôtel la boucle d'oreille cerise l'anneau de jade du serpent le rouge gorge toujours enceint d'une aurore ça balance sur la peau des branch
La blancheur du monde

La blancheur du monde

Ce qui naît de la blancheur du monde un silence reconnaissable un souffle qui franchit les lèvres rend la respiration visible comme si on se mâchait l'âme pour la recracher en envol cotonneux pourtant si loin la mort malgré ce voyage minuscule si courte suspension on marche sur l’ignorance de notre inachevé alors qu’il manque un peu de no
Creux vivant

Creux vivant

La blancheur du bateau dessine le lac trace en creux vivant son avidité de souillure. L’eau ou l’écume recoud il n’y a pas de cicatrice.
L'ombre

L'ombre

L’ombre ne garde pas la nuit Elle rend léger le poids des fièvres comme l’ourlet des cailloux elle est un nord qui tient du ciel envers boréal traversée du vent à travers les os pays dont je suis le centre. Pourtant je n’irai jamais. Suis-je d’ici, dans ces gris contours ou, loin du mur qui me dessine, et murmure : « je croche ton âm
Nom dit

Nom dit

Les choses dites au cœur de la pluie flottent sans retour, déciselées D’où vient alors cette poésie de fracture quand les fleurs se courbent comme des portefaix ? juste là sous les doigts la pulpe où le battement se cache malgré la profondeur des ombres la longue peine des murmures comme leur enroulement et ton nom dit dans le noir graffi
Sillons, rides et parchemins ♪♫♪

Sillons, rides et parchemins ♪♫♪

C'était il y a... longtemps. Enfin, pas tant, j'avais une petite vingtaine. Ah, ah. Rivoli, pas loin de Concorde. Je traverse la foule, ou je la suis: difficile à dire tant le flot est mouvant. On m'attend, mon pas sonne en silence sous les arcades vénérables mangées de touristes, de klaxons, d'éclats de voix, de verres, de rires. Au milieu d
Petites chroniques des grandes hontes  - 34 - Ça s'arrange pas.

Petites chroniques des grandes hontes - 34 - Ça s'arrange pas.

Catégorie : sinusoïdale Sous-catégorie : «Ça s’arrange pas ». Il n’aura échappé à personne de mon aimable lectorat que j’ai un nez. Lequel a toujours rempli à peu près son office puisque je respire. Et si je ronfle, cela tient, paraît-il, plus du ronron sifflé que du moteur diésel ; je soupçonne toutefois mon binôme nocturne d
Plus de...

Plus de...

Plus de désert que d’océan plus de boue que de rivière plus de chaos que d’harmonie plus de chagrin que de sourire plus d’agitation que de paix plus de bruit que de musique plus d’ombre que de clarté plus de froid que de douceur plus d’épines que de pétales plus de ravageurs que de tendres plus de torsion que de droiture plus de roc