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Matildach

Matildach

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Petites fumées.

quelques traces du vivant.
Matildach Matildach
Articles : 18
Depuis : 28/12/2013
Categorie : Littérature, BD & Poésie

Articles à découvrir

Regarde.

Prendre soin des trésors qui nous sont offerts, pour que l'or ne se transforme en poussière.

corps absent.

Quand la tête tourne, cherchant un corps qu'elle ne reconnait plus. Incompréhensible corps, n'ayant jamais su où se trouvait sa tête. Le visage perdu, inondé des autres, serait-ce bien la trace de ses pas? La parole cousue et le coeur pendant, la liberté de cet être enfuie dans le sang de l'autre. Pourvue de tentacules agressives, cherche à

Volcan.

Diable, ton royaume est pavé de tentations, se jetant au feu de la destruction. fou est celui qui se nourrit de ces flammes, jouissant de brûler ses femmes. aveugles celles qui montent au bûcher, persuadées de ne pas flamber. Celle qui ne sera pas dupe lui baisera la main, l'invitant à danser avec elle dans le brasier du malin.

Territoire sauvage.

Bruyant frémissement, imperceptible bouillonnement, terre brûlante, indomptable feu aux fumées incendiaires. Eau troublante, dangereuse mer aux chaudes vapeurs. Vent piquant, tornades amères à la lame tranchante. originaires d'un mystérieux fond, s'échappent de ce pays les animaux dormants. Aveuglés par un filet de lumière, ils se bouscule

Lettre déchirée.

Animal familial, mystérieux observateur de mon enfance, toi qui m’a vue grandir, me perdre et nous déchirer toi que j’ai voulu posséder mais ne suis parvenue à comprendre, il est temps pour moi de te quitter. Je t’ai fait la guerre, détruite de ne pas sentir ton amour. J’ai désiré briller par tes lumières mais jamais je n’ai pu te

tristes-nus

convulsions de désir, prise au corps par sa passion Ne sachant se ressaisir, le peau mendiante de frissons suppliant son beau messire, s'il peut être suffisamment bon Quelques étincelles de ses plaisirs. Elle n'ignore pourtant pas, que cet être, bien que charmant, a le cœur perdant, pris dans l'effroi Aussi fragile et doux que l'enfant cachant

Traversée.

Ses nerfs extraordinaires rangent un arc-en-ciel. Le sang de la terre, coloré en tout sens, le traîne dans le jardin sauvage de la confusion. Liberté des gestes, poussés par le vent, prisonniers du reste, l'esprit en avant. Bordel extraordinaire, ordre imparfait, l'esprit dans la volonté du clair, le corps mobile mais se tait. Béat devant l'i

Peau fragile.

Peau d'effroi, troublant touché. Torture frissonante, trop exalté du reste. Sens alarmés à la lancinante douceur de la paume. Effrayé d'être gouté par l'incandescente volupté. Effarouché par son propre désir, succombant à la sensible terreur. Voleur de plaisir, captivé par le diable intérieur. Le corps dessiné par les notes, joue l'é

Le temps.

Je ne sais pas si le temps existe. Quelle est la mesure du temps ? La seconde frappe-t-elle le coup à tous les mêmes instants ? Gronde-t-elle parfois la minute ? Elle ne peut pas toujours dire oui. Je veux lui apprendre à refuser. Petite seconde, si tu domines la minute, Celle-ci n’aura d’autre choix que de se détourner de l’heure… Elle

le pantin fou.

Dans la jupe de sa propre folie, se cache parfois l'espoir de n'être rien. Le trou béant de sa vulnérabilité laisse échapper le vital de ne plus exister. Pourtant, nulle chose ne le sépare. Tissé par la même violence, lui aussi cherche à faire danser l'invisible. Mais ne pouvant mordre ce qui ne lui a jamais appartenu, le fantasme de dispa