Cliché hervé pizon

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Je marche la nuit sur la 47e rue en pulsation lente mon ombre me précède les cadillacs brillent sous la pluie j'entre dans l'atmosphère embrumée d'un club edie sedgwick chante illuminé à la seule lueur de sa voix je ferme les yeux et pour un peu je compte de zéro à l'infini elle me transperce new york city

Jeanne crie face à la lumière elle voit tout disparaître sur le chemin derrière décoiffée et immobile à la fenêtre jeanne suit la nostalgie à la trace elle pense le temps de sa mâchoire ne prend pas de gants siffle la bouilloire les genêts courent jusqu'à l'océan jeanne suit la nostalgie à la trace puis elle l'enlace les yeux ouverts

Cliché hervé pizon / home, ce soir.

Pour se procurer ce numéro : le testament chez emmanuel rastouil les orangers a - rue van gogh 83130 la garde moyennant un chèque de 10 euros à l'ordre de "paroles d'auteurs" - merci !

Note : pour mieux voir, regardez cette vidéo sur youtube et plein écran planté à times square je ne sais si je préfère les néons de la 42ème rue ou l'insomnie des avenues je marche et la nuit s'étire c'est à peine si je respire ce tiraillement dans le dos le souffle lourd du métro la musique est partout bras dessus bras dessous et les ye

L'aiguille 2, revue cousue main. le fil vers les auteurs : emmanuelle grangé leslie tychsem agathe elieva le babel jean-marc lefèbvre vertigo abder hervé pizon

Cliché hervé pizon