On m'a dit un jour, alors que j'étais jeune et rempli d’utopie, que je ne pouvais tomber amoureux. je l'étais déjà. j'étais amoureux de l'idéal de l'amour que je rêvais. cette phrase m’a marqué, restée comme une trace au fer forgé sur mon cœur rouge amour, parfois brisé, toujours entier. depuis j'ai connu bien des femmes et vécu bi

Pour toi. j’aimerais redéfinir les frontières de l’amour. amoureusement parcourir sans cesse tes courbes en velours, d’une tendresse passionnée les faire résonner. t’aimer sans jalousie ni possessivité. mourir d’avoir trop contemplé l’âme dans tes yeux et son génie révélé. je ne te veux pas perfection, l'imperfection ne m’e

Valentin cherche valentine. a chaque fois qu’il y croit complication puis déception viennent se mêler. pourtant il s’abandonne avec générosité. conscient qu’il n’est pas parfait mais toujours parfaitement sincère. bien souvent elles veulent ses bons sans ses mauvais côtés, parfois la fidélité sans s’engager. mais à jouer en aya

Cœur qui bat, si proche du mien cœur qui bat, résonne en moi dans un silence qui chante il y a toujours deux cœurs amoureux dans mes songes les plus audacieux il y a toujours nous deux cœur qui bat, combat sans fin cœur qui bat, s’ennuie de toi dans cette lutte forcée j’ai concédé l’espoir de nos retrouvailles dans ce champ épineux

Toutes les femmes sont belles, mais seules certaines vivent inspirées. seules pour mettre des mots sur des maux. maudissant les hommes et la vie de rester incomprise. prisonnières d’un récit où les rimes s’enchainent mais ne font que se répéter, jusqu’à la fin d’un schéma qu’elles viennent exorciser. toutes les femmes sont belles,

Je suis la brise rougissant ta peau. le poète transcendant tes maux. je suis la pluie arrosant ton éclat. le musicien rythmant nos ébats. je suis l’arc-en-ciel sublimant ta cambrure. le peintre contemplant tes dorures. je suis la vague brisant tes apparats. le marin te découvrant bien au-delà. je suis l’océan t’amenant vers d’autres c

C’est à travers ses fenêtres que je le vis apparaître : l’eden. vu et reconnu. attendris par une sombre lueur, l’eden avait vécu l’enfer. un brasier au cœur cendré par bien des luttes. eclairé par une lune mentholée qui avait perdu de son teint sucré. laissé à l’abandon, l’endroit bucolique ne voulait que se reposer. retrouve

Ce soir-là arnaud s'installait une nouvelle fois dans ce bar près de chez lui. toujours en train d'écrire l'œuvre de sa vie, un manuscrit teinté de sa mélancolie. l'endroit élégant et contemporain. lui était un de ces clients que les serveurs savaient apprécier. d'abord froid arnaud se révélait finalement drôle et souriant, le regard p

Je m’apprête à la revoir. une deuxième fois, une première qui foudroie. il y a quelques jours j’ai voulu faire les choses bien, je ne suis pas allé trop loin. retenant l’animal, une frustration pas loin d’être létale. mais le temps nous manquait, méritant bien mieux que quelques va-et-vient, méritant de se sentir âme et femme, dé

Un homme entre dans une pièce. il est laid, la face baveuse. apollon serait mort de l'avoir aperçu. il s'avance vers lui. lui est d'une attirance folle, un charme capable de séduire les plus viles créatures. belzébuth lui-même s'agenouillerait en le voyant. lui engage la conversation: « tu as triste mine aujourd'hui. -elle n'est certes, pas