Plus de trois ans ont passé. En me relisant, il me semble bien percevoir le changement du chant du monde. Cette douceur de vivre que je n'ai cessé d'appeler. Des instants délicatement fugaces, un trajet en voiture avant le coucher du soleil, cette lumière si particulière et si enveloppante qu'elle galvanise mon goût de liberté. Cette terre q

nous n'avons jusqu'à présent appréhender qu'un versant de notre existence, un certain nombre de croyances nous ont assignés à résidence. il faut se remettre dans la marche, je sais bien, tu sais bien, que la source du renouvellement est dans le mouvement de la vie, pas dans la résistance qui nous coûte tellement cher entrer dans la danse je

Après un goûter chaleureux chez Sandra et Fabrice, je ramène ma sœur, mon beauf, mes neveux chez eux. Il fait nuit. Alfonse : - tu es très beaucoup amoureuse de Mike, tata ? - ... non, pas très beaucoup amoureuse mais il est toujours dans mon cœur, il sera toujours dans mon cœur. ce n'est peut-être pas très clair. Tiago enchaîne : - tata

j'ai encore eu besoin de ma dose aujourd'hui, de mon snif, de mon homme, c'est plus le mien, je m'en fous, fuck it, fuck them. je suis défaite et déguste ma madeleine rance bouchée après bouchée je débusque mes contradictions, elles sont nombreuses et impatientes de se manifester à moi je n'ai pas eu ma dose, mon snif, pas étanché ma soif,

En mode confusion sentimentale, je n'avais qu'une bobine déjà bien emmêlée, maintenant il y a plusieurs fils. Me voilà bien. Faudrait pas que spiderman passe par là, ça pourrait l'exciter.

la PENSEE POSITIVE est nécessaire voire salutaire dans certains cas dans mon boulot j'en use ici, là, aujourd'hui et le prochain aujourd'hui, presque chaque jour, pas toujours à la même heure, c'est pas un sacerdoce non plus il y a des jours où elle ferait mieux de ne pas exister, elle ferait mieux de te laisser te massacrer dans ton coin parc

Aujourd'hui 29/12/13 c'est la corrida pédestre à Houilles. Si, je n'invente rien. Ma rue est bloquée, j'ai dû abandonner ma voiture 3 rues plus loin pour cause d'événementiel local. Heureusement que j'ai pu sortir à temps. Suis allée me balader sur les bords de Seine, mon casque sur les oreilles, à l'affût des mots de Jean-Marc Ameisen à

Dans le fond, il y a du noir. Derrière ce noir, il y a encore du noir. Et par-delà ce noir, il y a toujours du noir. Alors tu as raison. Il n'y a que du noir. Du noir à perte de vue. Du noir sur fond noir. Du noir sans désir. Oui tu as raison. Tu as raison pour hier. Pour aujourd'hui et jusqu'à prochain ordre. Mais tu ne sais rien de demain. T

ce soir je déchiffre des calculs savants d'avocat, la valeur d'une bagnole, le coût d'une pension, la prise en charge de frais exceptionnels... des chiffres, encore des chiffres, des additions et au final beaucoup de pertes perte de lien, perte de temps, perte de sang froid, perte de foi, perte d'illusions... alors pour compenser toutes ces perte

ce matin, on devait prendre un café pour avancer sur le divorce; ok il va relancer, oui, il va voir ça... puis il a SURTOUT dit qu'il était perdu, qu'il ne savait plus rien sur rien, qu'il faudrait peut-être qu'il voie une parleuse aussi, comment était la mienne... tous ses doutes sont venus frapper à ma porte ensemble, ça m'a secouée. Tell