Je ne pense pas avoir raison mais j’espère ne pas avoir tort non plus. Il est facile de remarquer sur ces dernières années à quel point le football français est stigmatisé. Les médias ont comme partout le pouvoir de la portée de diffusion et donc de la maitrise de l’opinion publique. A mon goût, cette dernière souffre de plus en plus de ce que j’appelle la « paranoïa démagogique » véhiculée par ces tabloïds qui sont eux, de moins en moins partiaux. Je ne jouis pas d’un très long vécu dans le monde des médias mais les deux expériences que j’ai eues la chance de découvrir m’ont suffi à me forger un point de vue sur le sujet. Bien que fervent défenseur de la pensée et adorateur de l’écriture je ne m’engagerai probablement jamais dans un milieu que je trouve déjà bien trop corrompu par ses pères et donc par des idées limitées en nombre. Un monde régi par la quête d’audience et donc par la simplicité face à l’objectivité. Je ne pouvais initialement me satisfaire de quelques mots à faible portée qu’est celle dont dispose un étudiant banal de 22 ans. Pourtant en y réfléchissant, j’ai compris qu’un seul mot écrit aura toujours un meilleur écho et donc plus d’impact qu’une conviction fermentée et exposée sans structure dans un débat alcoolisé sans suite. Mes mots ne tiennent qu’à moi et je suis prêt à en débattre. Je ne pense pas être « d’une mauvaise foi crasse » comme certains se disent l’être. Je ne suis qu’un passionné de football, de beau jeu et de grands joueurs. Ce pourquoi l’aspect footballistique prendra toujours le dessus dans mon argumentaire face à l’extra-sportif. Equipe de France, Ligue 1, Championnats européens ma passion guide mes mots en connaissance de cause et mon point de vue reste neutre bien qu’un peu chauvin. Seul le rouge et le jaune peuvent aveugler ma pensée, c’est d’ailleurs ce grâce à quoi j’arrive toujours à regarder les matches de mon cher Racing. Mon objectif n’est pas de provoquer mais bien de faire réagir, j’aime débattre et argumenter et j’espère savoir quand j’ai tort, cependant le fait d’avoir un avis différent de celui général ne prouve pas pour moi que ce dernier est mauvais. Et c’est justement cet avis divisé que je souhaite intégrer dans les idées de chacun et dans un monde qui laisse trop peu de place l’optimisme.