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moonlightmaelstrom

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Que dit ta conscience ? Tu dois devenir l'Homme que tu es.

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Dans la tombe d'un immortel

À vous, humbles lecteurs, ne vous aventurez point ici sans un minimum de conscience - ou d'inconscience ! Politesse oblige, je vous souhaite la bienvenue dans ce tourbillon de pensées, délétères et facétieuses - à mon humble image, donc !
moonlightmaelstrom moonlightmaelstrom
Articles : 75
Depuis : 24/10/2011
Categorie : Littérature, BD & Poésie

Articles à découvrir

Guerrier de l'âme

De mon cœur pleure des larmes de pierre, Celle-là même que les géants soulèvent, Brandissent et écrasent contre l’océan, Ainsi rejoignent-elles le flot des amants! Flottent-ils à la brumeuse surface, Ces rocs - savamment surfaits d’angoisse, D’amertume et de regrets - portent l’audace, De chatouiller ainsi le pilier du ciel Atlas! E

Völur

Des plus hauts Cieux, les cordes tombent, Effilées, cassantes, écrasent la Bête immonde, Des plus abstraites limbes, le feu gronde, Aux reflets chatoyants, réconforte des Morts le monde.

À l'éternité, pour l'éternel, à jamais tienne

À toi, Ouroboros, Démon des Mers déchaînées, De tous les Mondes prophétiques, Dragon des Terres désolées, Détenant les savoirs antiques, Guide des âmes abandonnées, Au funeste sort des ascétiques! Drac des Vents silencieux, Animé par le Divin flux, Lézard crachant le Feu, Eternel des Enfers issus, Grand Serpent au cycle vertueux, Ô g

De son sombre Destrier, Aux yeux emplis de lave, Les rênes tient-il fermement; Suit-il son Unique guide! De son fidèle Équidé, Aux naseaux gorgés de foudre, Les mors se resserrent-ils; Obéit-il à son Maître! De son agile Coursier, À la gueule d’écume, La cravache résonne-t-elle; Adore-t-il son fabuleux Tyran! Hélas! L’étau sur lui

Les Deux Vieilles

Les Deux Vieilles, répondaient-elles au nom facétieux! Sondaient-elles les errantes âmes, titubant entre sagesse et sagacité, entre intelligence et indicible, Découvraient-elles maints secrets enfouis, toujours plus loin dans le cœur d’autrui, S’accaparaient-elles leurs victimes, introduites par une étrange mélodie, Dévoraient-elles le

Ô clairvoyance céleste, Acceptez mes torpeurs passées, Se nourrissent-elles vos chairs de ma pitié! Ô douce averse, Ouvrez vos songes à mes lèvres, Se délectent-ils de ma soif de piété! Ô brume superbe, Donnez à mon âme un parfum d’ivresse, Puisse-t-il s’éprendre de ma peau pour l’éternité! Ô sombre miséricorde, Faites pleuv

Dès lors; En vertu des Lois terrestres, des Droits célestes, Ne tient qu’à un fil Celui qui se déleste, Court à sa perte Celui qui ne sait rien, Est déchu Celui qui fuit la Rectitude. Là où blesse le bât, Ainsi l’allégresse parla : « Bien trop aride se lamentait mon cœur, Pour peu désertique se crispaient mes lèvres, Absente alors

L’Aurore lumineuse brillait entre les feuilles des arbres endormis. Elle faisait cligner des yeux chevreaux et chevreuils à la recherche de leur première denrée journalière. Triomphante à l’est, elle sombrerait néanmoins lentement – et sûrement – à l’ouest lorsque le sablier du Grand Maître se sera écoulé. Ainsi! Une demie rota

De la Peine jaillit l’indicible Haine, Née des Amours de Colère et du Sommeil, Arpentant temples consacrés, secrets Autels, Guide du Grand serpent au cycle éternel! De la Torpeur émana l’insensée Démence, Née de l’Union de l’Esprit et d’Errance, Voici Celui qui côtoie la Dissidence, Berger des âmes abîmées par Souffrance! Du D

L’Impétueux arrivait à son couchant, Ses manifestations se teintaient d’ambre, Du plus cuivré au plus ochracé luisant, Tel crachait le feu agonisant. Une dernière gerbe avant de partir! Le Fougueux se sentait somnolant, Son ombre sur ses lauriers se reposant, Sa projection plus timide se faisant, Telle l’asthénie consumant l’artisan.