V oici le temps des giboulées Entre soleil et pluie On ne sait que choisir. Le soleil, bien sûr, après l’hiver, Le soleil réchauffant cœur et corps… M ais il y a la pluie… les nuages menaçants. Peu de monde apprécie l’humidité du ciel, Sinon les fleurs, les arbres, la terre, Que cette eau bienfaitrice aide à vivre Nous offrant leur

I l était grand et imposant, Tendre et rassurant Et je l’aimais… D ans mon univers de petite fille Où la douceur ne venait pas jusqu’à moi ; Il était là, protecteur, faisant écran Face aux injustices et à la brutalité. I l était fort avec des yeux gris-bleus plein d’amour, Son visage respirait la bonté, Il savait toujours trouver

…Le jour est encore loin Une impression de froid Interrompt mon sommeil, J’écoute, attentive, Immobile ; dans le noir ……………………………Rien ne bouge, ni ne bruisse… …Me lovant sous les draps Ma pensée vagabonde Pour cet instant magique Où tous deux nous restions Enlacés, goûtant avec délice Le bonheur d’être deux

L e coeur est prisonnier Et je ne peux tout dire… Oser ! Oser ! Oser ! Je ne puis, la peur veille… R êver, rêver encore, rêver toujours. Faire du rêve la vie, Faire des rêves d’amour… C’est contenir son coeur, Maîtriser sa vie. E t soudain.. Un sourire, une voix, une larme, Un poème, une joie, Un texte plein de charme, Et me voilà

J ‘ai cueilli un matin une goutte d’eau Sur une fleur timide guettant le soleil ; Elle était là, dans l’herbe humide, Close de la nuit, d évoilant seulement le revers de sa peau… M a main effleura le tendre velours Essuyant légèrement les pétales fragiles Elle s’ouvrit délicatement m urmurant d’une voix câline : “Bonjour”…

Sous le ciel de Corrèze Un soir de l’automne de novembre Un vent encore très doux caressant frèlement nos joues S’amusait des cheveux de son parfum… . Le soleil couchant inonde la colline D’un tableau, couleurs chatoyantes Chanté d’un vol de mésanges bleues Picorant graines de-ci de-là Sous le regard impassible de Cali le chat… .

P etite fleur timide, fragile, délicate Dressant joliment ta corolle rouge écarlate Attirant le regard sur ta beauté sauvage ; Frémissant sous le vent fou d’été, tes pétales Se frisent doucement en inclinant la tête… P areille à l’innocence qu’on ne doit pas flétrir Tu crains toujours la main désirant te cueillir Fleurissant trè

T ous les amis partis Le silence s’installe… Je te revois, assis là, Détendu et serein, Un léger sourire Posé sur ton visage… Cette paix ressentie Enveloppant nos âmes Scellées par le regard De nos yeux amoureux ; Je nous revois tous deux Au milieu de tous ceux Qui ne comprenaient pas L’absence de paroles… Nous nous parlions pourtan

E lle disait… Si un jour Ou peut-être une nuit, Après ce Temps passé, La Vie refleurissait Saupoudrant dans mes yeux Des poussières d’étoiles.. . E lle disait… si un jour, Ou peut-être une nuit, Le bonheur inondait Et réchauffait mon cœur De sourires et de rires… E lle disait… P ar la porte entrouverte, Cette nuit de Printemps, Un

Ô .. J’aimerais, T ’offrir des mots, des mots secrets, Des mots doux, tout ronds, tout chauds ; Des mots satin, des mots velours ; Des mots d’Amour, des mots-caresses Se glissant et apaisant… T u entendrais les mots chantés, Les mots que le printemps saupoudre de rosée, Des mots de joie, mots de bonheur, Mots de douceur Les mots du ciel,