Combien y avait-il de chances que nous nous rencontrions ?avant j'écrivais des poèmes, j'aimais cela. l'eau coulant sous les ponts, et les étiquettes à fleur d'écume, dérivent vers l'océan, peut-être.ce n'est qu'une supputation que par-delà l'horizon naisse une embouchure et inévitablement, un grand lac. quelle était la probabilité que,
T.B.
T.B.
poésie héroïne des peuples dépossédés
sans qu’on sache comment ma bouche s’est muée en papillon
c’est un chant qui monte du corps qui parle au corps
lance tes phrases à l’assaut de ce vide de roc
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| sans qu'on sache comment ma bouche s'est muée en papillon ; c'est un chant qui monté du corps parle au corps |
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Articles à découvrir
Dites, serai-je seul avec mon âme ? mon âme, hélas ! maison d’ébène, où s’est fendu, sans bruit, un soir, le grand miroir de mon espoir. emile verhaeren, les flambeaux noirs (1891) quelle est donc cette désillusion qui nous fauche dans la fleur de l’âge ? ouais, carrément une désillusion. fauché comme un épi de blé. on aurait pu
Je suis ce fantôme dévoré d’oubli qui se cherche une dissolution dans ce tout qu’on dit infini univers sans dieu ni horizon c’est que la vie ne dit rien qui vaille quand de l’aigle, de l’ours ou du lion chacun court après sa bataille et un graal qui serait la domination pendant que tant d’êtres meurent de partout, pour aucune bonne
Soyez montagne pour quelque temps dans le froid de votre altitude, cristallisez expériences et émotions en un bon gros glacier une fois cet hiver d'accumulation passé, concoctez un bon soleil de printemps dardez-le sur l'épaisse couche de glace suivez maintenant le flux des mots accompagnez le ru bondissant de roc en roc vers les vertes colline
J’ai rappelé les mots à moi aucune troupe ne m’obéit, aucune armée de serviteurs, mon culte ne compte ni prêtres ni fidèles, ma poésie est dépourvue d’admirateurs, mes proches ont d’autres chats à fouetter, j’ai convoqué mes mots. la plupart resteront sur le banc à regarder le spectacle depuis les tribunes. j’ai voulu appeler
Quoi… ça commence maintenant ? ah, déjà !! bin…c’est que… je suis pas tout à fait prêt… y a moyen de… ? non… bon… bah, j’y vais alors… il m’arrive parfois de me sentir dépouillé comme un arbre à son hiver quelque fois le verbe ne me repeuple pas de mes oiseaux migrés je ne sens aucun nid en mon branchage aucun gazouil
Et vois, maintenant la parole déliée la coupe jusqu’à la lie la langue en liesse les vers en liasses ivre ou fou à lier je bois à la grande à la très grande tasse de la poésie oiseau à nouveau-né je teste mon babil j’apprends à pépier et vois, je parle pour ceux qui ont le pain et rêvent de l’amour je parle à ceux qui ont le cha
Et au bout d'un moment qu'est-ce qu'on s'en fout. de tout. l'école à vau-l'eau, mais privatisons chers concitoyens. abandonnons les idéaux et les dominés. laissons-les couler. ils ne seront pas seuls, il y a aussi ces migrants qui se noient en méditerranée. on restera seuls avec notre calicot à débattre de trotsky ou de quoi d'autre ? on s'
Six printemps j'faisais mes premières dentsmâcher le monde à pleine bouchéesperdre haleine courir les champssauter les rosiers sauter les haies jamais essoufflé (mais parfois éraflé) un jour de pleurs un jour de rireau matin du monde où l’enfance respire onze printemps j'faisais mes premières armespendant la récré l'orage a rongé l'é
Le 30 juillet 2016, j'achevais la rédaction de cet opus, commencée en ... avril 2015. estimant avoir abouti à un résultat point trop distant des mes objectifs, je sollicitai divers éditeurs, lesquels m'envoyèrent chier, quoique poliment. aussi, ouvris-je ce blog afin de publier quelque part ce qui m'avait pris tant de temps. est-ce le meilleu