Pas encore inscrit ? Creez un Overblog!

Créer mon blog
T.B.

T.B.

poésie héroïne des peuples dépossédés sans qu’on sache comment ma bouche s’est muée en papillon c’est un chant qui monte du corps qui parle au corps lance tes phrases à l’assaut de ce vide de roc

Ses blogs

RECONQUISTA

Recueil de poèmes par T.B.
T.B. T.B.
Articles : 35
Depuis : 24/12/2016
Categorie : Littérature, BD & Poésie

I comme

| sans qu'on sache comment ma bouche s'est muée en papillon ; c'est un chant qui monté du corps parle au corps |
T.B. T.B.
Articles : 168
Depuis : 27/07/2013
Categorie : Littérature, BD & Poésie

Articles à découvrir

Gestation - 1

Quoi… ça commence maintenant ? Ah, déjà !! Bin…c’est que… je suis pas tout à fait prêt… Y a moyen de… ? Non… bon… bah, j’y vais alors… Il m’arrive parfois de me sentir dépouillé comme un arbre à son hiver Quelque fois le verbe ne me repeuple pas de mes oiseaux migrés Je ne sens aucun nid en mon branchage aucun gazouil

Impuissanté

J’ai rappelé les mots à moi Aucune troupe ne m’obéit, aucune armée de serviteurs, mon culte ne compte ni prêtres ni fidèles, ma poésie est dépourvue d’admirateurs, mes proches ont d’autres chats à fouetter, J’ai convoqué mes mots. La plupart resteront sur le banc à regarder le spectacle depuis les tribunes. J’ai voulu appeler

Je naisse - 2

Aussi, j’écris. Un poème de plus, un an de moins. Oui j’écris, ça passe le temps et la pommade, aussi. Je préférerais m’enfouir dans une chair copine mais. Je me distrais, j’écris. J’étale la purée de mes ans, de mes songes. Chaque nuit, je me rencarde avec mon gouache sommeil et je peins pendant huit heures ! Au réveil ? Je dé

Recette pour poème-fleuve

Soyez montagne pour quelque temps Dans le froid de votre altitude, cristallisez Expériences et émotions en un bon gros glacier Une fois cet hiver d'accumulation passé, Concoctez un bon soleil de printemps Dardez-le sur l'épaisse couche de glace Suivez maintenant le flux des mots Accompagnez le ru bondissant de roc En roc vers les vertes colline

2/9/18

Voici que je me rassieds à ma table des arbitrages Sur ma table de travail étale le planisphère Les photos d’identités de tous les batards De fil rouge reliées Le monde humain à plat sous mes yeux Oh putain je n’aime pas du tout ce que je vois Des polis construites sur l’oppression Peuplées d’avortons Et je tiens les noms de certains

Je naisse - 1

Jadis, j’étais avec mon âme comme avec une grande forêt. [1] Ensuite, que sais-je ? J’ai dû grandir, m’égarer. Le tapis du salon ne pouvait plus se muer en jungle ou en océan, mes figurines perdirent leur parole. L’enfant a grandi, le rêve s’est envolé. [2] L’innocence perdue – ce refuge où l’homme qui rêve ne peut vieilli

Gestation - 3

J’ai lu, j’ai écrit. Je suis entré en poésie. J’ai pris le train à la gare Lamartine et je n’en suis pas encore descendu. J’en ai vu des paysages depuis la fenêtre de mon imaginaire. J’ai forcé sur la charnière des mots afin de l’ouvrir au plus large. Et ma voix est devenue poésie. Mais quelle poésie ? Un art de l’insolence

Balance ton porc

Regardant au commentaire d’où phénomène social, tout dépend où l’on place le centre de gravité de la problématique : dans cette affaire est-il question de la souffrance des femmes, de la libération de leur parole, de la souffrance des hommes consécutive à la réponse violente des femmes à la violence qui leur est faite, ou d’un pro

Jour de grève

Et au bout d'un moment qu'est-ce qu'on s'en fout. De tout. L'école à vau-l'eau, mais privatisons chers concitoyens. Abandonnons les idéaux et les dominés. Laissons-les couler. Ils ne seront pas seuls, il y a aussi ces migrants qui se noient en méditerranée. On restera seuls avec notre calicot à débattre de Trotsky ou de quoi d'autre ? On s'

Sur la terre au soir de mon pays [Intercalaire]

De si loin qu’on se souvînt, il y avait des familles de pêcheurs, des chasseurs habiles à tirer au vol les plumes dans le ciel et la bête des taillis débusquant, et des artisans qui, de père en fils se transmettaient les secrets du bois, savaient courber le fer, tresser l’osier ; il y avait des gens qui travaillaient pour eux-mêmes, il y